2020 Tire à sa fin. Je vais pas vous laisser seuls dans ce merdier sans une note d'espoir. Ecoutez les conseils de Nicolas Cage dans l'extrait suivant ET "Lowrider" de War, jouez aussi mal que Robert Duvall et Anjelina Jolie et tout se passera bien. L'enfer, le vrai, c'est un film hollywoodien qui passe en boucle. Le Covid n'est rien à coté. Bonne Année et Enjoy ! bande de oufs.
jeudi 31 décembre 2020
Un conseil bien utile de Nicolas Cage, acteur inattendu et désarçonnant :"Lowrider, Donny !".
vendredi 25 décembre 2020
mercredi 16 décembre 2020
"Femme, femme, femme..." Serge Lama.
Au lieu de débiter des choses plus ou moins pertinentes sur les femmes (plutôt moins que plus d'ailleurs), je vais en montrer, comme un vulgaire voyeur-exhibionniste (limite cinéaste) que je suis. Les femmes ont un impact étonnant sur moi, décisif. Elles m'occupent et me préoccupent plus que n'importe quoi d'autre. A coté d'elles, tout le reste porte bien son nom, à part peut-être la Poésie, que je trouve également essentielle. Donc Stevie Nicks :
vendredi 4 décembre 2020
Des femmes. (Bis repetita)
Stevie Nicks est une sorcière. Une sorcière à la coule, qui paye de sa personne, mais une sorcière. Oh, elles le sont toutes un peu ! Elles connaissent les herbes, les mixtures, les plantes vénéneuses. Un peu de ça, avec un peu de ci, plus ce truc et hop ! vous voilà amoureux avant même d'avoir esquissé la moindre érection. Et puis, si ça, ça colle pas, vous allez prendre un peu de cette chose, mon ami ! Et allons-y ! Stevie Nicks a calculé qu'elle a dépensé un million de dollar en coke. Mais qu'est ce qu'elle en faisait, purée ? Ca a du y aller les orgies poivrées, les rails sur la hanche gauche et les nuits d'amour à la poudre de perlimpinpin ! D'ailleurs, tout le monde y est passé, les mecs de Fleetwood Mac, Tom Petty, Prince, Waddy Wachtel et tant d'autres. Déjà, comme ça, à vue, elle est irrésistible, alors imaginez avec l'aide de potions... Moi, je l'aime Stevie, même maintenant, je l'ai toujours aimée. Elle m'a envoûté avec "Sarah", sur "Tusk", javais 15 ans, et j'ai pas débandé depuis. Je sais ça paraît incroyable. Bon, j'avoue que je suis resté détumescent une ou deux heures, mais c'est vraiment pour ne pas entamer ma crédibilité d'Oncle Rock et demeurer un parangon d'intégrité et de mesure. Enfin, Stevie, ça fait quarante ans qu'elle me scie en deux - et là elle m'invite au repos. D'accord Stevie, je baisse la garde, d'ailleurs j'fatigue un peu. Parce qu'en plus y'a pas qu'elle pour cultiver les herbes dans le show-business, j'ai d'autres démones dans mes artères qui décoctionnent à tout va des recettes de masques de beauté. Je vous parlerai de Debbie Harry un autre jour. Elle, comme j'ai laissé entendre, c'est plutôt le make-up qu'elle utilise. Et la magie, bien sûr.
mardi 1 décembre 2020
"Dance, white boy, dance !"
Pendant que les imbéciles de Yes ou Genesis balançaient leur virtuosité inepte sur des albums-concept fumeux ; pendant que les kraut-rockers de Can ou Kraftwerk s'evertuaient à évacuer de la musique populaire toute notion de feeling et d'émotion au profit de mini-symphonies ennuyeuses et congelées pour mous du gland, de joyeux lurons noirs et blancs authentiquement fiévreux balançaient le Groove et n'attendaient qu'une chose : que ça danse ! C'est noble comme intention, non ? Tout ce qu'il y a de plus noble. "My mother told me my head is my feet" : Chic
dimanche 29 novembre 2020
"Les femmes : entre rupture et continuité". Un conférence d'Oncle Rock (Bac+35)
Les nanas, ces temps-ci, ça a changé non ? Je sais pas, elles sont remontées, un rien furibardes. J'ai l'impression qu'un bon paquet a viré lesbienne, enfin au moins un peu tentées quoi. Les mecs feraient chier. C'est fort possible, ça. Alors, elles sont énervées, elles revendiquent, elles battent le tambour. J'ai l'impression qu'il y avait une certaine douceur, une retenue qui en ont pris un coup dans l'aile. Peut-être le cinéma X y est-il pour quelque chose ? Ou bien les films de David Lynch ? Et puis les mamans avec leurs petits...Et vas-y que je te le pomponne comme un chien de concours, et que je te lui parle comme si il était prix Nobel de littérature... C'est des mômes ! Et pis, y'en a qu'ont un regard farouche, un peu maladif, un peu défiant..."T'oseras pas connard ! Et si tu oses tu vas voir..!" Je dis pas que je suis un bande-mou mais je suis plutôt pacifique comme garçon et là elles ressortent l'artillerie lourde genre Valérie Solanas. Je sais pas pourquoi mais je préfère Delphine Seyrig en fée dans "Peau d'âne" de Demy qu'en lectrice de "SCUM". Certaines sont carrément vénères, de mauvais poil. D'ailleurs ça me rappelle quand j'étais jeune, dans les 70s,80s...Tiens, tiens....Oh oui, oh oui, ça me rappelle bien ça et ça marchait bien quand même, les nanas, ça marchait même du feu de Dieu ! Au fond, c'est pareil. Elles sont pareilles, et heureusement. Il faut des pointures, des nénettes un peu excitées pour arriver à la hauteur des Wanda Jackson, Janis Joplin, Dusty Springfield, Joni Mitchell, Lizzy Mercier Descloux, Patti Smith, Viv Albertine, Lydia Lunch. Alors ? Ben non, ça a pas changé. Elles sont toujours aussi frappées et belles. Ça doit être moi. Putain, je vieillis ou quoi ?
samedi 28 novembre 2020
Une autre personne, un autre rythme.
"Si une personne n'avance pas au même rythme qu'une autre, c'est peut-être qu'elle n'entend pas le même tambour... Laissez-la suivre la musique qu'elle entend et, vous, continuez de danser... !»Henry David Thorau.
Désinvolture, amour sacré du Rock, c'est beau, on dirait du veau.
Y'a pas que chez les rock-stars que ça calanche à tout va. Il y a deux jours un pote à moi est mort. Je le connaissais depuis 35 ans. Je peux dire de lui qu'il avançait dans la vie en amateur, au bon sens du terme, en amateur "éclairé". Il avait des goûts très sûrs en musique. Il était parti de Gainsbourg et des Stooges et il avait cultivé ça, avec minutie et désinvolture. On se retrouvait souvent d'accord, sur des artistes plus ou moins connus. Mais j'ai lâché le maître-mot le concernant : la désinvolture. Il était "cool" au possible. Il avait adopté un look une fois pour toute et soignait son attitude anti-frime avec rigueur faisant montre d'une stabilité à toute épreuve. A cinq heures du matin il n'était plus entouré que de "branleurs" et, sûr de son fait, il allait dormir du sommeil du juste. Il avait, comme Gainsbourg, fait de sa consommation de tabac et d'alcool une seconde nature et il trimballait sa grande carcasse d'essence paysanne de jour en jour, de soirée en soirée, buvant et fumant trop sans jamais être malade. Il écoutait la musique, il appréciait, il savourait chaque note, chaque inflexion en véritable esthète. Il était fidèle, en amour, en amitié, dans ses goûts et il est resté droit, alors que j'ai assisté à des numéros de contorsionnistes pas possibles et que moi-même....enfin, passons. C'est un mec bien qui disparaît donc, étonnement normal pour un rocker. Ou alors c'était un fou-furieux qui cachait bien son jeu et je n'ai rien remarqué. Pour lui ces minauderies raffinées qui l'ont nourri toute sa vie et qui font encore la blague pour moi. Je rigole encore ? Pour combien de temps ? C'est tout vu.
mercredi 18 novembre 2020
Poésie des femmes-rockeuses
Il y a des femmes dans le Rock, en plus d"être belles et sexy, elles sont talentueuses et émouvantes. Dans l'Art en général. L'un des avantages du mouvement féministe actuel, et peut-être le seul, c'est qu'on les découvre ou re-découvre et qu"elles accèdent à une notoriété et une visibilité entièrement méritées. Les nanas c'est chouette. Vu que je suis de l'autre coté, pour moi, c'est la partie de l'humanité qui m'occupe -et me préoccupe- le plus. Vous ne pouvez pas savoir à quel point. Non, vous dis-je, vous n'en avez aucune idée.
mercredi 11 novembre 2020
Rock et Poésie : de nouvelles aventures !
Relation bizarre, lyrisme extrême, larmes retenues, aventures tentées. Réussies ? A vous de voir. Pour moi, ça colle. C'est souvent à la marge. Et alors ? L'Intelligence et la Beauté aussi, la plupart du temps. La Vérité ? Ouh la....Deux ou trois mots justes feront l'affaire. Et la musique ? "la Musique nous aime bien", comme dit Bécaud.
Définitif.
Poésie. Peinture : Segantini.
Poésie encore, visuelle, avec ce très beau film-documentaire sur Segantini, peintre italien maniaco-dépressif, qui saisissait la lumière comme personne et qui passa sa vie à s'élever vers elle, plus haut, toujours plus haut. On notera ce tableau terrible "Les mauvaises mères", anxiogène au possible et très bien vu (le cocon qui est un étouffoir). C'est Bruno Ganz, l'immense Bruno Ganz, qui fait la voix de Segantini. Au-dessous, quelques toiles du Maïtre.
lundi 2 novembre 2020
Poésie. Peinture. Cinéma. Poésie.
Purée ! Je sors un quart-d'heure et je trouve le moyen de me faire agresser par deux branleurs au supermarché. Pffft ! Ils sont passés à deux doigts de la mort et il ne le savent pas...
Enfin, j'avais passé cette journée de confinement en bonne compagnie. Je vous montre.
D'abord Barbet Schroeder filmant une expo de Ricardo Carvallo par chez moi. Carvallo a à peu près la même palette que Lucian Freud sauf que lui ne peint pas des personnes mais des rochers bretons. Etonnant. Peut-être très bon, je ne sais pas..
samedi 31 octobre 2020
Rock et Poésie : essais viables.
lundi 26 octobre 2020
Le Rock et la Poésie. Brève rencontre, gros dégâts.
Qu'est ce que le Rock n' Roll ? Qu'est ce que la Poésie ? Il y a-t-il de la Poésie dans le Rock ? Encore un mystère de première bourre à éclaircir pour Oncle Rock, lui-même rocker, danseur et néanmoins poète.... Z'allez voir, ça va pas traîner, j'ai ma petite idée sur la question. J'affirme que le Rock est l'arrivée à la conscience mondiale du cri infini de révolte poussé par un écrivain français contre tout ce qui finit et en particulier l'Amour. Le Rock a un père et un seul, et il est poète : Arthur Rimbaud. Le Rock est un râle à peine articulé qui s'élève "contre" et à fond. CONTRE la finitude, et POUR l'éternité. C'est une illumination sans cesse réitérée, un orgasme dans lequel on se perd. En ce sens, Rimbaud et le Rock sont d'essence psychotique, ils veulent jouir ad vitam aeternam, ce que la psychose met en pratique. Alors, à coup de "contre" poussé à incandescence, on meurt jeune, beau et triste comme un soupir qui viendrait achever le hurlement. Le Rock, comme la poésie de Rimbaud, c'est furieux et ça va pas chercher loin, on en reste à des balbutiements, des borborygmes. Ca ahane et ça vitupère, guère plus. C'est court ? C'est exact, mais c'est hyper-puissant. Ca a une patate d'enfer (comme "la Saison", comme la jeunesse) et ça emmène tout sur son passage, y compris les auteurs. Rimbaud a lâché l'affaire Papa/Maman, la bonne et moi avant d'y passer et les rockers vont dans le mur à toute vitesse. Ceux qui ne meurent pas jeunes sont simplement plus bourreaux que victimes, c'est la seule différence et elle est de taille. Elle permet la vie, une vie de traviole, à peine vivable, rude, mais une vie, on dira, "moderne". Oui, le rock, c'est moderne, comme la poésie de John Rimbaud, dont nous sommes les héritiers essoufflés et tyranniques. Voici quelques exemples de tentatives de mariage un peu conséquent entre le Rock et la Poésie. C'est bien, c'est sûr et certain mais il ne faut jamais perdre de vue que le poème rock ultime, indépassable, définitif, c'est "Louie, Louie". Le reste c'est de la branlette intello, c'est joli, mais c'est de la branlette intello. Sur ce je vous laisse à votre onanisme généralisé, même à deux, trois, etc, etc...et allonz-y les coeurs !
vendredi 16 octobre 2020
Le Punk est mort mais son cadavre bouge encore.
Je ne vois aucune raison valable de ne pas écouter maintenant Shame, Viagra Boys, Slaves, comme j'écoutais jadis les Clash, les Jam et les Pistols. La même rage éternelle, la même colère, la même envie d'être écoutés, aimés et haïs les animent. Certes les uns ont connu leur heure de pertinence historique et les autres sont une partie du catalogue vintage de la post-Histoire MAIS, il faut vivre avec son temps et, l' authenticité des seconds est indéniable, la qualité étant au rendez-vous, égale. Duplication n'est pas ici duplicité. Alors, allons-y gaiement, farouchement, et à fond. Je parlerai douceur un autre jour. Alors, dans l'ordre : Shame, Slaves, Viagra Boys.
mercredi 14 octobre 2020
Mark E. Smith. Portrait en saint laïc
Le Rock n' Roll compte beaucoup de martyrs, quelques prophètes mais peu de saints. En voici un. Mark E. Smith du groupe The Fall (on n'ose pas dire "leader" ou "chanteur"), est au-delà de toute considération, normale et habituelle de bon goût, de propreté, de note juste, de sens même. Touché par une Grâce sévère car laïque il plane au-dessus (et aussi au-dessous) de nous, sans plus de préoccupation esthétique que d'être là où il est et en même temps, à coté, créature de miséricorde, de bonté et de beauté. Sur un tapis de Rock impeccable, qu'il survole en Ange tout terrain, il a besoin de deux ou trois micros, d'un haut-parleur miniature, de trifouiller les amplis des musiciens, d'arpenter la scène d'un pas rythmique et nonchalant pour nous faire sentir tout son abandon et toute sa présence, uniques et bienfaisants.
Ils ne sont pas nombreux comme lui. Et moi qui crois au Rock n' Roll plus qu'en n'importe quoi d'autre, je relève les noms rares de ceux que je pense être à ce niveau :Robert Wyatt, Alan Vega, Daniel Johnston, Grant Hart, Marvin Gaye, Stevie Wonder. Voilà c'est à peu près tout. Si vous en voyez d'autres faites-moi signe, je les rajouterai à cette courte liste.
Les albums de The Fall sont généralement bons mais les épiphanies, les messes ou s'accomplissaient les miracles et les prodiges, ce sont les concerts. Regardez celui qui suit, laissez-vous aller, riez, pleurez. Tout pendant qu'il est là, Mark E Smith vous protège de sa présence tutélaire et magique. Vous ne voyez là qu'un alcolo qui glapit ? Il vous sera beaucoup pardonné, pauvre pécheurs ! Vous aurez les mains pleines, innocents !
mardi 13 octobre 2020
Rions un peu en attendant le résurrection de Johnny Hallyday.
A suivre deux trucs rigolos, ce qui va changer des éloges funèbres. D'abord un foutage de gueule en bonne et due forme du Math Rock par Robert Pollard et son groupe de gunslingers inoxydables, Guided by voices. Ensuite un sacrilège de Bill Callahan qui ose tout au début de sa chanson triste "Pigeons". Énorme et poilant
samedi 12 septembre 2020
Les guitar-heros ne s'emmêlent pas les crayons. (Et c'est la moindre des choses.)
Frank Marino, Randy California (quel nom à la con), qu'est ce que c'est au juste ? Des guitar-heros ? C'est viable, ça ? Marino, pour moi, c'est une note ou deux de guitare électrique, parmi un déluge, qui sonnent correctement, ouvrant un accord, une porte, dans le morceau ultra-balisé de Dylan "All along the watchtower", popularisé et canonisé par Jimi Hendrix. Alors, c'est pas vain, il faut du feeling pour faire ça. Au moins un peu. Et California a sorti avec son groupe Spirit une très belle version de "Like a rolling stone", du même Dylan qui envoie au ciel planer avec des Anges qui ne vont pas tarder à déchoir. C'est aussi une ou deux belles suites d'accords de rock sixties et seventies qui ont sonné très modernes en leur temps, et qui, par là, ont atteint à l'intemporel. C'est peu ? A coté de Dylan - le génie nobélisé - oui ; sinon, c'est bien.
Moi, j'écoutais ça en pleine période Post-punk / New-Wave qui jetait sur la plage son lot quotidien de petits chefs-d'oeuvre mais ça ne me semblait pas complètement désuet. La bonne musique n'est jamais désuète.
Frank Marino "All along the watchtower".
Randy California : "Like a rolling stone".
J'arrive pas à trouver un clip qui colle avec "Rude reaction" de Randy California. Allez écouter ça sur un site quelconque, légal si possible, et vous verrez bien.
jeudi 20 août 2020
Fait valser ton boule sur mon beat, petite.
L'ignoble Gainsbourg et sa véritable Armada de vices emballant trois beautés 70 d'un coup grâce à la vieille Pomme de Maurice Chevalier. Ca s'appelle savoir parler aux femmes (il manque de faire jouir Mireille Darc rien que comme ça et en la serrant d'un peu près) et c'est la base de tout.
Sortir le cash est un langage que tout le monde comprend ou presque. Dans un monde ou les gigolos font la loi, les femmes obeissent à des envies auto-destructrices qui les mènent dans les bras d'ignobles branleurs qui les font tourner bourriques pour pas cher. Du coup Morris Day emballe les boules des petites esclaves comme à la grande époque de la Ségrégation. Est-ce qu'on se remet un jour d'avoir été esclave et d'avoir aimé ça ? C'est dur mais j'y travaille. Et je suis aussi rigolo que Morris.
La vérité sur les femmes et les hommes par Mistinguette qui savait de quoi elle causait. Vu le degré d'incandescence de la chose, il faut s'étonner qu'il n'y ait "que" 200 féminicides par an mais le vrai, le dur, le scandaleux forever, c'est bien ça : "J Y'me fout des coups, Y'me pique mes sous. J'l'ai dans la peau, c'est mon homme !"
vendredi 14 août 2020
Christophe meurt, Fishbach arrive. La relève est assurée. Comme de juste.
Elle est superbe, cette femme. Et elle fait de la très bonne musique. Régulièrement, il apparaît des étoiles nouvelles que je contemple avec admiration et qui prennent la place vivante de mes idoles mortes. Le souvenir est autre chose que la présence, ce n'est ni mieux ni moins bien, ce n'est pas du même ordre. Alors j'ai découvert Fishbach il y a un an ou plus et elle m'enchante à chaque fois que je vais faire un tour dans ses parages.
Reprendre "La babouche" de Salim Halili fallait oser, "A ta merci" est vraiment une belle chanson de vulnérabilité d'héroïne et je vous parle pas de son joli cul parce que ça serait vulgaire comme du Ringer ou du Fontaine (mais j'y pense).jeudi 13 août 2020
Je m'éclate au Sénégal avec ma copine (de cheval).
C'est l'été. L'amour fait bailler les slips de bain et durcir les tétons. Moi, je suis raide comme la Justice. Il fait chaud, il fait bon, on a envie d'être à poil et de se lécher les uns les autres, surtout toi, petite, qui es un rite, disait l'ignoble Gainsbourg. Alors, coolos, on ralentit l'allure, on bande plus ferme et on écoute de la musique sur laquelle s'étendre et s'éprendre. Let's go : Rick James feat Smokey Robinson : "Ebony eyes", le clip est inénarrable. Taste the piano !
De bien belles images, comme on aimerait en voir plus souvent !
Les Stones, imbattables, dans l'excellent album "Black and blues",de 1975, l'année du naufrage définitif des sixties. Les Stones s"en tireront en 1978 avec "Some girls" leur réponse disco-country-punk à l'attaque des dits-punks qui les relancera pour 15 ans. The Rolling Stones : "Memory hotel"
lundi 10 août 2020
Dire "Je t'aime"
Valérie ? Valérie ? Où que tu sois dans ce monde, sous quelques étoiles exotiques, dans le lit d'un consul, celle-là elle est pour toi. "Je connais la nuit de ta mort." Je t'aime. Je t'ai toujours aimée.
Dire de bonnes choses avant que ça s'en aille.
Parfois, il faut le dire. Eteindre la lumière, baisser la voix et dire des choses gentilles. Laisser le fiel et la rancoeur tomber et se laisser aller à la douceur d'aimer et, simplement, le dire. Ca fait du bien.
Ainsi, moi, je voulais dire une petite chose : j'aime ce morceau des Strokes, groupe avec lequel j'ai généralement beaucoup de mal, Je le trouve à pleurer. Ca s'appelle "Ode to the mets".
Et puis, il faut dire aussi, quand on aime.Et quand ça va.
mardi 4 août 2020
Morricone, tu sais bien, mais si rappelle-toi,, la musique de ce film !
Pour les connaître un peu, je peux assurer sans m'avancer que ces œuvres dites "sérieuses" sont de très hautes tenue, voire immenses et, si l'on a tendance à réduire parfois le gaillard à sa collaboration géniale avec Leone, il laisse derrière lui plus de 500 B.O. qui contiennent toutes au moins un diamant d'une eau très claire, quand il ne faut pas ranger la B.O. entière au rang de chef d'oeuvre.
Morricone était obsédé, maniaque. Il était traversé par la musique de part en part, zigouillé agité, propulsé à la vitesse du son. Je l'écoute en ce moment, beaucoup. Je ne prétends pas connaître son oeuvre, je voudrais juste, en passant dire qu'il a fait de fort belles partitions pour les deux autres Sergio, Corbucci et Sollima. J'ai de la tendresse pour ce dernier, il est plus sec, moins lyrique que Leone et a mené à bien avec moins de moyens des entreprises aussi ambitieuses que le metteur en scène de "Giu la testa"
Alors, je vais mettre, dans l'ordre, un extrait de la B.O de "Faccia a faccia" et un extrait de la B.O. de "Revolver", tous les deux de Sollima, puis un extrait de "La banda J.S..Cronaca Criminale del Far West" de Corbucci, et enfin retour à Sollima avec un morceau de la B O. géniale de "Resa dei conti" C'est toujours ça de pris.
Evelyn "Champagne " King ou comment farcir une vieille dinde ?
Petite princesse du Disco, Evelyn a passé le cap des Eighties et du Funk avec brio et aligné quelques tubes dans ces années-là. Je met une vidéo tirée de Soul Train où on la voit arborant sans frémir un total gear "An 2000"fort seyant. (NB :plus tard, dans les années 2000 justement, les Daft Punk s'habilleront comme ça sans vergogne pour faire branchés/débranchés et ça s'appellera du rétro-futurisme mais c'est pas le sujet)
1982 "Evelyn "Champagne" King ; "Betcha she don't love you", tiré de l'album "Get Loose" (ce qu'on peut traduire par "Lâche toi.")
Effectivement c'est assez sensuel, mais sans en faire trop.
Alors, je zappe, je mate, je foirfouille et voilà que je tombe sur ce qui va suivre. Trente ans après et autant de kilos en plus, la désormais vieille Evelyn nous sort une version de son tube dans un gala de charité gay à grand renfort de danse "suggestive" et de mimiques salingues. Cherchez pas, y'a rien à jeter ! C'est du gras pur, ça glisse sans vaseline, ça poisse ! Ah, le bon vieux trumeau ! La bonne vieille garce ! On sent qu'elle a un peu vécu, mémère, pas que du mauvais, et elle nous fait le "Betcha" au kilo , garanti sans maigre ! Promis je ne me moque pas ! La charcutaille, ça me connaît et là, je prends, j'achète ! Tout le toutim ! I betcha que personne pourra t'aimer comme moi, honey (c'est un peu sucré aussi, non ?) !
Je vous l'avais dit : surtout du cochon, quand même.
Ô Lida, priez pour moi !
samedi 25 juillet 2020
Les Stones pédés ?
Ils sortent n'importe quel bout d'inédit des seventies, n'importe quelle jam session à deux balles, c'est meilleur que 95 % de la production actuelle.
Quand à leur inédit avec Jimmy Page on voit ce qu'aurait donné un mix des Stones et de Led Zep : de la merde ! Du coup je mettrai pas ce morceau.
Warhol, Stallone, Jerry Hall, Bianca, Haring, Debbie, Belushi, Elton, Rod,...tous pédés. Et ce putain de morceau ! Un des tous bons des Stones, n'en déplaise à Keith.
Criss Cross. Le clip est tellement inepte que je mets celui de l'outtake. La chanson enterre tout.
vendredi 24 juillet 2020
Des raffineries hors de prix à pas cher. Ecouter Paul Weller, Terry Callier, Jon Lucien, David Byrne, James Brown and so on, and so on...
Jon Lucien
Terry Callier
Pendant ce temps-là, aux Amériques, un autre vieux rocker assure et se rapproche de ses maîtres.
David Byrne.
Defunkt
James.
J'arrive presque à me taire.
"Mais pourquoi tu disais jamais rien, mon chéri ?
Parce que j'avais rien d'intéressant à dire !"
C'est pas vrai, bien sûr. C'est plutôt que je sais pas comment le placer. Quoi ? Ben, le...
Et puis, une image.
Tout est de traviole, tout est oblique sauf la chatte de la très jeune fille, debout, offerte, tentante aussi qu'interdite. De l'érotisme ? Peut-être. L'origine du monde ? Certainement. Et servie comme elle se doit. Raide.
dimanche 21 juin 2020
" Et c'est pour ça qu'il faut construire une fusée, les gars " : Ecouter David Sylvian, Elbow, Pulp, Babybird.
Donc, en fouillant dans les nineties et plus on trouve des chansons renversantes, chiadées, qui mettent en vrac et la larme à l'oeil. Les coupables sont en général toujours les mêmes. Des artisans têtus qu'aucune difficulté n'arrête. Une fois que t'as touché à la came dure de la Beauté, pour décrocher, pollop ! Nous autres, junkies heureux et en O.D. permanente, on profite.
vendredi 19 juin 2020
Les vieux c'est mieux. Les Stones bouffés au Mythe.
Quand je regarde le petit clip, très simple, de "You can't always get what you want", qu'ils ont chantée pendant le confinement, je ne peux m'empêcher de sourire de contentement. Ils sont si proches de moi malgré la distance, ils sont si proches des gens, de leurs vies, de leurs espoirs, de leurs amours, de leurs haines. Ils atteignent à travers leurs personnes, dans leurs Art, à une Vérité supérieure, que tout le monde peut sentir et voir , et humblement -de cette humilité des Héros-, ils nous la jouent, ils nous la rejouent encore et nous communions avec eux dans cette Vérité supérieure de l'existence humaine, qui tinte pour une fois clairement, dans toute sa complexité, à nos oreilles qui ne demandent que ça.
Pour Henri-Georges Clouzot, "la Vérité".c'est la Mort. Bon. C'est un peu frustre comme définition mais il est pas le seul à penser comme ça.
Pour les Stones la Vérité, c'est la Mort, bien sûr, mais c'est aussi la Vie, la violence de l'amour, du désir, de la haine, c'est aussi l'habileté, la fraternité, la féminité, les mille couleurs et nuances de l'Arc-en Ciel, le foutre, la terre, les races, l'Art, le toucher, les rires, les suppliques, la Pitié et la dureté. C'est plus compliqué, plus nuancé et, finalement dans le relatif triomphant et inconfortable qui caractérise une Vie que seul un Chant profond peut illustrer et justifier, c'est bien de nous dont il s'agit, beaucoup plus que chez Clouzot, ou tel autre tenant de la Mort comme Alpha et Omega de tout..
Je sais qu'ils sont là, pas très loin au fond, si souples, si raides à tenir haut, très haut, l’étendard de cette Vérité qui me semble être la mienne, et pas seulement la mienne et je sais que je peux de leur vivant, leur témoigner ma gratitude.
Ce que je dis vous semble ampoulé, too much, outrancier ? Mais regardez les, purée, ça saute aux yeux ! Ces gars-là sont autre chose que des types lambdas.
Les Stones, Héros Apocalyptiques et Humains : "You can't always get what you want". Right ? Right.
mardi 16 juin 2020
Ecouter The Blue Nile, Aztec Camera. et Lloyd Cole. Un peu. Enormément.
vendredi 12 juin 2020
Fred Deux, Cécile Reims :"Les vieux, c'est mieux !"
Ah, vieillir gracieusement !
jeudi 11 juin 2020
Jacques Truphémus : "Les vieux, c'est mieux !"
Et là, il est interviewé par un journaliste. Souvent il dit qu'il faut être réceptif. En effet il y a des choses à l'intérieur qui bougent. Il faut savoir les accueillir.
Candi Staton : "Les vieux, c'est mieux !"
mardi 9 juin 2020
La nuit tous les chats sont gris. Fais pas le mariole, bariole !
Lee Dorsey
Ecrit par Allen Toussaint.
lundi 8 juin 2020
Guy Bedos est mort. Oraison funèbre ratée.
Voilà, je ne vais pas me casser le cul à essayer de dire des choses sensées sur lui. Il était humoriste et, pour moi, dans 99% des cas, quand un humoriste (j'ai pas dit acteur ou comedien) meurt, y compris ce gros con de Coluche, c'est bon débarras.
Au final, il était moins rigolo que Navarro. Et si Edouard Baer pouvait clamser assez vite, ça serait sympa. Djamel aussi. Eh quoi ! La Mort, c'est pour tout le monde, non ? Amen. Requiem in pace.
lundi 1 juin 2020
Mady Mesplé et moi. Historiette édifiante à l'usage des cons.
Je suis plus curieux que lui et ce qui m'échappe ne m'effraie pas, en tout cas, ne m'effraie plus. J'ai progressé et maintenant j'y vais, sans peur. Je n'ai plus d'émotions partagées pour des choses que je ne connais pas. Je vois et je me fais un avis. Quand j'ai appris le décès de Mady Mesplé, cela m'a rappelé ces heures de ma vie où j'étais inapte à la nouveauté sans une phase de dégoût, où j'étais bloqué par des rigidités dictées par la peur. J'étais bien enraidi, alors. N'empêche, quand, c'était vraiment fort, vraiment beau, j'étais étonné, secoué, mal à l'aise peut-être mais pas con au point d'être raide comme un mort. Je suis devenu moins con. Essayez de faire pareil, c'est le meilleur conseil que je puisse vous donner.
Maintenant, j'écoute Madame Mesplé et je prends mon pied sans plus d'appréhension, et j'éprouve de l'admiration et elle me procure une joie sans mélange. J'ai changé. Elle est morte. Pas complètement. Je me souviens d'elle et j'ai à disposition des preuves de son immense talent. Profitez !
"L'air des clochettes" de Delibes
Luis Mariano et Mady Mesplé :"Une fée a passé". de Johann Strauss.
"Le duo des fleurs" de Delibes avec Danielle Miller.
"Les oiseaux dans la charmille", tiré des "Contes d'Hoffmann" d'Offenbach. Un chef-d’œuvre qui a
été adapté au cinéma par le génial Michael Powell.
lundi 25 mai 2020
Jean-Loup Dabadie est mort un sourire sur les lèvres.
Schneider et Piccoli (ça me permet d'en remettre une couche sur lui) dans "Les choses de la vie" et "Max et les ferrailleurs".
Pour Polnareff, deux petits bijoux : "Né dans ice-cream", "Petite, petite".
Too funky, mais alors vraiment trop
Dennis Edwards. Ce qu'il a pris pour être dans un état pareil demeure un mystère.
Oran "Juice" Jones : "The rain". Je ne sais pas si le mec se rend compte de ses plans foireux. A mon avis il est hors de tout contrôle.
jeudi 21 mai 2020
Piccoli le grand.
Là, il laisse Pieplu faire le boulot, avec humilité. La scène est magique. C'est du Chabrol en grand.
Le covid 19 aurait pu nous guérir mais nous sommes les plus forts et nous sommes morts.
Il ne tenait qu'à nous de nous en tenir à de petites chansons pour de petites gens. Pas de tubes. Pas de tsunamis de décibels et d'ondes hertziennes qui torturent les oreilles avec tout le plaisir que cela implique. Le plaisir ? Il avait une rigole pour venir et repartir. Il n'était plus omnipotent. Il laissait des friches et n'harassait pas toutes les terres.
Las ! L'occasion est perdue.
Nous étions redevenu redevables au Temps et au Monde. Un coup de moteur a explosion dans la nuit a effacé notre dette. Nous sommes redevenus des esclavagistes et des montreurs d'ours. Nous n'avons donc rien appris. Rien appris du Temps qui passait lentement. Nous aimons tout salir de nos empreintes, de nos aboiements, de notre présence obscène. Il aurait fallu rogner les plaisirs, un peu. Ne plus espérer dans un déluge, de foutre ou d'argent. Ne plus croire en nous-même. Il n'y avait qu'un pas à faire, immobile et pourtant en avant. Nous ne l'avons pas fait.
La race est bien maudite.
samedi 16 mai 2020
Bad News : Moon Martin has ceased to exist.
dimanche 10 mai 2020
Awopbopaloobop Alopbamboom
Et puis, il y a des choses qu'on aimerait voir se réaliser ici-bas. Pour Bob Dylan, par exemple, quand, sur le livret de fin d'année de sa High School, on lui demande quel est son but dans la vie, il répond "Join Little Richard". Une telle constance, une telle persévérance à vouloir faire du Rock sont admirables. Je ne sais pas si Dylan à pu joué avec Little Richard sur cette planète, mais il s'est fendu d'un Tweet très émouvant quand il a appris la mort de son héros. Moi, j'ai pensé à eux, mes Dieux, à leur bonté, à leur dureté, à leur générosité, à leur vérités et à leurs errements, à la Beauté de tout cela et j'ai pleuré un peu, encore une fois, des larmes de reconnaissance, les seules qui vaillent vraiment la peine d'être versées.
Je mets là un post en hommage à Little Richard, inimitable, irremplaçable, qui joue peut-être maintenant du piano au Paradis avec les anges blancs et blonds qu'il aimait tant.
jeudi 7 mai 2020
Christophe, troisième. De l'or pour les petis gars et les petites filles. Preuves à l'appui.
C'est James Brown qui a inventé le Funk ? Ouais...
C'est Alan Vega qu'a inventé Suicide ? Ouais...
C'est Roxy qui a inventé Music ?
Christophe : "Boulevard du Crépuscule", deuxième.
Il laissera le souvenir d'un homme élégant, "gants blancs", "smoking couleur blanc cassé", "costume de soie rose", pour habiller un corps droit et tendu, le visage étant, lui, de fauve, taillé à la serpe, exprimant la noblesse du teenager éternel qu'il était, rebelle sans cause que la musique.
Il avait des tics, des obsessions. Il en changeait. Il avait la pensée en zigs et en zags, toujours à la recherche de la lumière, de l'éclair, de l'accord sublime et rare qu'il allait dénicher au bout de la nuit, dans un monde-capharnaüm qu'il nous faisait partager avec ses embardées, ses impasses, ses visions de cinéma, d'Italie, de voitures de course. C'était des zébrures, des fulgurances, des synchronicités avec mézigues que nul ne peut croire. Il était le "beau bizarre", comme il disait, samouraï italien, dandy parigot.
Les mots bleus, c'était les siens, l'air de pas y toucher, du yaourt qui tournait magnétique, comme un soleil de minuit, ciselés comme un cuir andalou, portés comme un costume Armani, emprunts de la plus douce mélancolie et de l'amour le plus fou, celui qui déraille, qui emporte et fait revenir avec des blessures que jamais, ô fort heureusement jamais, rien s'effacera.
Christophe est mort jeune. En prise avec son temps, ce qui vient, ce qui nous advient et il est mort d'une maladie de son temps, lui qui dans sa fragilité si touchante semblait pouvoir être emporté par un souffle, et dont la force a rencontré une fois, une terreur qui l'a laissé sans réponse. La voix reste, magique, intacte jusqu'au bout, pour nous aider à emballer ou à remballer, sur un slow qui tombe pile.
Tiens, il est 5 heures du matin dans cette boîte de Marina, Baie des Anges,le DJ assure et envoie "Succès fou", elle se laisse embrasser. Musique, musique, musique encore. Clap de fin.
jeudi 30 avril 2020
Extra classiques classieux par Keith Richards.
Les morceaux que Richards a choisi sont tous géniaux, peu connus et je les mets sur ce blog pour qu'un maximum de personnes soit touché par la Grâce Stonienne (à part les Quatre Saisons de Vivaldi par Nigel Kennedy qui prouvent simplement que Richards n'y connaît rien en musique classique).
Tous les morceaux parlent d'Amour.
Chuck Berry "In the Wee Wee hours."
Hank Williams : "You win again".
"Aaron Neville" : "My true story".
Etta James : "Sugar on the floor".
Freddie Scott : "Are you lonely for me Baby".
Gregory Issacs : "Extra classic."
Little Walter : "Key to the highway".
"C'est rien, c'est Japonais. Hum, hum !" Oncle Rock (de mauvaise foi).
Pour la musique c'est pareil, j'ai beau écouter Dylan, Oasis, les Pixies, Big Thief ou Sharon van Etten, le morceau qui m'a le plus remué ces derniers mois, c'est celui-là. Japonais. D'où leur est venue l'idée géniale du riff de base du morceau en taping? Je ne sais pas, j'écoute et je profite, docile. Ca vaut du Prince.
Et la suite. Allons-y.
Et zou ! Phoenix en mieux.
"Cherchez le Caribou"
Défoncées !
A quoi ? Je ne sais pas. C'est du costaud, en tout cas.
mardi 28 avril 2020
Les Beatles meilleurs que les Stones ? Ca dépend du temps.
- Oui mes neveux. Oui, Rara, Fafa et Liloo...euh Liloo ?
- Oui, Oncle Rock, je suis transgenre.
- Ah bon ! Tu me rassures ! Je croyais que t'étais pédé.
- Oncle Rock, arrête de débloquer et dis nous, c'est les Stones ou les Beatles les meilleurs ?
- Ah, je vois que vous lisez la presse et les déclarations respectives de McCartney et Jagger qui ont relancé cette éternelle querelle.
- Alors ?
- Eh bien tout ça est un peu biaisé par le facteur Temps et le fait que les Stones sont en position d'enterrer toute la concurrence pour cause de Mort. Ce qu'il faut vous mettre dans la tête, les kids, c'est que les Beatles ÉTAIENT les meilleurs, c'est indiscutable, mais que les Stones SONT les meilleurs, et que ça aussi, c'est indiscutable. Écoutez "Commit a crime", une reprise tirée du dernier album, Blue and Lonesome, et bien absolument plus personne n'est capable, hormis les Stones, de balancer, un blues aussi violent, aussi incendiaire, une véritable bourrasque de haine, personne et surtout pas Jack White ou les Black Keys, les pauvres. Et il est où le dernier album des Beatles, hein, il est où ?
- Oncle Rock, tu vas toujours trop loin !
- Ouais, peut-être. Peut-être pas. Tenez, prenez ces vingts balles et allez acheter des masques contre le Covid. Avec ça vous roulerez des palots à vos copines en toute sécurité, eh, eh ! Entraînez-vous, je veux que ça tourne comme une machine à laver sur essorage !
The Rolling Stones : "Commit a crime".
The Rolling Stones, la chanson du confinement (Quel timing, ces Stones !) "Living in a Ghost Town".
vendredi 24 avril 2020
Diana Rigg ? Simply Irresistible !
"Le chasseur fait prisonnier." Fable de Smokey Robinson.
Il en résulte un chef d’œuvre improbable et imparable, passé presque inaperçu.
Massive Attack : "The hunter gets captured by the game" de Robinson.
Noir sur blanc ? Blanc sur noir ? Tout dépend des goûts (qui sont dans la Culture).
Cherelle.
Robert Palmer
De la Soul
Hall and Oates
Spandau Ballet PM Dawn Roger Troutman
vendredi 17 avril 2020
Daniel, Bob et David nous parlent de l'Amour et de la Mort.
Tiré de l"album "Aimer ce que nous sommes": Parle lui de moi", de Christophe.
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Lettre de David Hockney.
Le dernier Dylan : "I contain Mutitudes" Nous sommes tous.
Les paroles :
Today, tomorrow, and yesterday, too
The flowers are dyin' like all things do
Follow me close, I’m going to Balian Bali
I'll lose my mind if you don't come with me
I fuss with my hair, and I fight blood feuds
I contain multitudes
Got a tell-tale heart, like Mr. Poe
Got skeletons in the walls of people you know
I’ll drink to the truth and the things we said
I'll drink to the man that shares your bed
I paint landscapes, and I paint nudes
I contain multitudes
Red Cadillac and a black mustache
Rings on my fingers that sparkle and flash
Tell me, what's next? What shall we do?
Half my soul, baby, belongs to you
I relic and I frolic with all the young dudes
I contain multitudes
I'm just like Anne Frank, like Indiana Jones
And them British bad boys, The Rolling Stones
I go right to the edge, I go right to the end
I go right where all things lost are made good again
I sing the songs of experience like William Blake
I have no apologies to make
Everything's flowing all at the same time
I live on the boulevard of crime
I drive fast cars, and I eat fast foods
I contain multitudes
Pink petal-pushers, red blue jeans
All the pretty maids, and all the old queens
All the old queens from all my past lives
I carry four pistols and two large knives
I'm a man of contradictions, I'm a man of many moods
I contain multitudes
You greedy old wolf, I'll show you my heart
But not all of it, only the hateful part
I’ll sell you down the river, I’ll put a price on your head
What more can I tell you? I sleep with life and death in the same bed
Get lost, madame, get up off my knee
Keep your mouth away from me
I'll keep the path open, the path in my mind
I’ll see to it that there's no love left behind
I'll play Beethoven's sonatas, and Chopin’s preludes
I contain multitudes
Maintenant, il pleut à seaux. Je vois des éclairs. Je vais fermer la fenêtre et écouter de la musique. Je pense à toi.