Jean-loup Dabadie est mort. Il était toujours élégant, chic et bronzé. Est-ce tout ? Ben, oui et non. Il la ramenait pas beaucoup finalement, il se livrait peu mais il avait un vrai talent de parolier, ce qui n'est pas donné à tout le monde, et de scénariste-dialoguiste en particulier pour Claude Sautet et Yves Robert, qu'il faut placer assez haut sur l'échelle des bons réalisateurs, n'en déplaise à certains snobs. La Vie est une symphonie douce-amère disait Richard Ashcroft du groupe The Verve et Dabadie savait rendre ça, les ambiances de groupes tantôt unis, tantôt en conflit. Ça coulait, c'était limpide et touchant. C'était nous, enfin nos parents, puis c'est devenu nous car il avait tapé juste. J'ai adoré les mots qu'il mettait dans la bouche de Piccoli ou Rochefort et ses chansons pour Polnareff et Julien Clerc Alors, non, ce n'est pas tout et son teint halé et son éternel sourire cachait un talent bien réel pour saisir et mettre en mots "Les choses de la vie", les joies, les rires, les amours mais aussi les blessures, les peurs, la mort qui arrive. Son sourire était une politesse, celle des délicats, il masquait une force indéniable et un goût infini pour les nuances.
Schneider et Piccoli (ça me permet d'en remettre une couche sur lui) dans "Les choses de la vie" et "Max et les ferrailleurs".
Pour Polnareff, deux petits bijoux : "Né dans ice-cream", "Petite, petite".
Schneider et Piccoli (ça me permet d'en remettre une couche sur lui) dans "Les choses de la vie" et "Max et les ferrailleurs".
Pour Polnareff, deux petits bijoux : "Né dans ice-cream", "Petite, petite".
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