Si seulement c'était un bon film....
Allez, il y a des "grands moments ", horripilants ou touchants au choix et une belle chanson, c'est deja pas mal.
lundi 20 décembre 2010
jeudi 16 décembre 2010
mardi 14 décembre 2010
Artmajeur Galerie d'Art en ligne Silvia Leveroni Calvi
Artmajeur Galerie d'Art en ligne Silvia Leveroni Calvi
Disponible maintenant : un recueil de quatorze de mes poèmes et du même nombre de reproductions de toiles de Silvia. Ça vibre, ça tient la route : 10 Euros (prix coûtant). Si ça vous intéresse, contactez-moi par l'intermédiaire de ce blog.
Disponible maintenant : un recueil de quatorze de mes poèmes et du même nombre de reproductions de toiles de Silvia. Ça vibre, ça tient la route : 10 Euros (prix coûtant). Si ça vous intéresse, contactez-moi par l'intermédiaire de ce blog.
A L’ÉCART
Soleil bruni s'écroule
Au lointain
Sur le divan du monde
Dans le brouillard doré
D'un crépi en ruine
Le dos au mur
Fraiche détrempe l'Ombre
Fait naître l'ancienne
Héliomètrie du
Temps passé qui affleure
Au geste de l'artiste
Ce bain d'ardeur
Où s'alanguit
Le songe baroque
Du vieux Napoli
Ça colle !
Ci-dessous pour ci-dessus
L'oeil appuyé
Puissance enclavée
Excavée
Libre de toute force
Échappant a sa propre réflexion
Arrive en ce point de l'oeil
Miracle de la vue
Chantournée
Balancée
Ou la vision
Renoue avec elle-même
Ivre avec douceur
Comme calme
Repères mouvants
Du chant plein
Des points fixes
A l'horizon
De l'Espace
Devenu notre
Au moment qu'on
Le lâche
Et qu'il nous laisse
Soulagés
De tendresse
Puissance enclavée
Excavée
Libre de toute force
Échappant a sa propre réflexion
Arrive en ce point de l'oeil
Miracle de la vue
Chantournée
Balancée
Ou la vision
Renoue avec elle-même
Ivre avec douceur
Comme calme
Repères mouvants
Du chant plein
Des points fixes
A l'horizon
De l'Espace
Devenu notre
Au moment qu'on
Le lâche
Et qu'il nous laisse
Soulagés
De tendresse
mardi 7 décembre 2010
C'est décembre
Donc :
Et :
Et ça aussi,
Et ce mystère insondable...
Et un poème horrible de Guy de Maupassant dont mon père est fanatique. Quand il le récite on sent bien qu'il a mal pour les petits oiseaux. Ses enfants peuvent bien geler en Enfer.
La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.
Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.
La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.
Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.
Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.
Et :
Et ça aussi,
Et ce mystère insondable...
Et un poème horrible de Guy de Maupassant dont mon père est fanatique. Quand il le récite on sent bien qu'il a mal pour les petits oiseaux. Ses enfants peuvent bien geler en Enfer.
La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.
Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.
La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.
Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.
Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.
Eureka !
Ca y est, la somme qui a lentement murie en moi est maintenant prête . Elle est ample, longue, inspirée. Elle parle de décadence, d'amour, de sexe, de vie et de mort. J'y brasse à peu près tout avec une maestria peu commune. Ca commence comme ça : " Depuis longtemps je me couche tard."
ET.....
ET.....
" Aux grands hommes la Patrie (du rire) reconnaissante"
J'ai l'impression que le cinéma et la télé on été inventés pour ce genre de trucs avant tout. Forever in my heart, Mr Nielsen.Ci-dessous : quelques exemples de débilités drolatiques dont il fut l'inénarrable, et jusqu'ici inégalé, protagoniste.
Ah les fins de "Police Squad" !!!
Je signale à qui veut l'entendre que la femme c'est Priscillia Presley la veuve d'Elvis. Le Rock mène à tout à condition d'en sortir.
Ah les fins de "Police Squad" !!!
Je signale à qui veut l'entendre que la femme c'est Priscillia Presley la veuve d'Elvis. Le Rock mène à tout à condition d'en sortir.
lundi 6 décembre 2010
jeudi 25 novembre 2010
Un Russe, un Américain
Le plat de résistance est russe " Be prepared for the big sound" dit Horowitz et d'ajouter " If I don't collapse it's allright" C'est "Vers la flamme" de Scriabine et il est obligé de tomber la veste pour le jouer.
La gâterie est américaine. Musique simplissime, paroles d'une évidence rare ( coup de bol, elles apparaissent dans la vidéo). C'est " Night Moves" de Bob Seeger.
Attention il ne s'agit pas de faire preuve d'ouverture d'esprit ou d'un collage insolite ! C'est de l'Occident pur sucre que ces deux là. Je mettrais de la musique arabe et asiatique un autre jour. C'est juste bon comme ça, là, maintenant, avant d'éteindre la lumière et l'ordinateur.
La gâterie est américaine. Musique simplissime, paroles d'une évidence rare ( coup de bol, elles apparaissent dans la vidéo). C'est " Night Moves" de Bob Seeger.
Attention il ne s'agit pas de faire preuve d'ouverture d'esprit ou d'un collage insolite ! C'est de l'Occident pur sucre que ces deux là. Je mettrais de la musique arabe et asiatique un autre jour. C'est juste bon comme ça, là, maintenant, avant d'éteindre la lumière et l'ordinateur.
Le choc des cultures
Laissons les Américains faire leur musique tranquillement. Personne d'autres qu'eux ne peut faire le genre de choses ci-dessous. Les Stones ? Non. Les Pretty Things? Non. The Kills ? Beurk ! Johnny Achliday ? Argh ! Mais John Fogerthy, Wilco,Bob Seeger, les MG's : oui. En échange Ils seront bien gentils de ne plus laisser les membres de la famille Coppola se mêler de l'Histoire de France sinon on va leur couper la tête.
mercredi 24 novembre 2010
L'ART ou ....autre chose. Une question de Gould.
Yvonne Lefébure disait de Glenn Gould qu'il était "un fumiste" et trouvait " amusant qu'il existât des personnes comme lui". La Mélisandre idéale de Debussy, celle qui recut l'injonction de Ravel lui-même de " faire passer la tradition" ne s'en laissait pas compter par les mimiques de fou savant de l'autiste canadien au fauteuil de nain. On compare et on se fait une idée.
Solo de machine à écrire :
C'est vrai que c'est marrant cette musique de robot avant les Krafwerk ou Daft Punk.
Musique :
Et pour faire bonne mesure, pour enterrer définitivement la robotique et célébrer l'école française, encore un peu de musique.
Solo de machine à écrire :
C'est vrai que c'est marrant cette musique de robot avant les Krafwerk ou Daft Punk.
Musique :
Et pour faire bonne mesure, pour enterrer définitivement la robotique et célébrer l'école française, encore un peu de musique.
mardi 23 novembre 2010
La musique sans les images
On se fout de ce mauvais film de ce con de Labro. Mais quelle musique ! Quel son ! Merci, Mr Colombier.
Et ca c'est pour les chiens peut-être !
Et ca c'est pour les chiens peut-être !
mercredi 17 novembre 2010
Do it again !
C'est tellement bon !
Solo de clavier à tomber ! Guitare idem ! Compos impeccables ! Paroles mordantes ! Du jazz et du meilleur OU du rock et du meilleur ? On ne sait pas. Intelligent. Indécidable. En tout cas, ça swingue ! Seul Steely Dan a fait et fait cette musique.
Je ne sais pas si Walter Baker joue sur une Les paul.
J'en suis SUR !
Solo de clavier à tomber ! Guitare idem ! Compos impeccables ! Paroles mordantes ! Du jazz et du meilleur OU du rock et du meilleur ? On ne sait pas. Intelligent. Indécidable. En tout cas, ça swingue ! Seul Steely Dan a fait et fait cette musique.
Je ne sais pas si Walter Baker joue sur une Les paul.
J'en suis SUR !
L'art de la récup'
Alors voilà, Les Paul est un excellent guitariste et un jour il demande à Mr Gibson de lui faire une guitare sur mesure. Celui-ci s'exècute. On voit qu'au départ l'idée de Les Paul c'est de jouer peinard à la maison pendant que Maman ( en l'occurence Mary Ford) s'occupe des plantes, de la vaiselle et autres ouvrages domestiques. Au passage elle chante et accompagne son mari ( deuxième vidéo), entamant une une paisible guéguerre des sexes dont tout le monde sort gagnant. ( surtout les vendeurs Romains de Listerine )
Aprés, ça se gâte. De jeunes mecs à la "cool" de tous genres et nationalités s'emparent de ce qui se rangeait entre le chinois et l'économe et en font un truc "énaurme", une vaste plaisanterie sérieuse, trop sérieuse : le Rock n' Roll. Du coup on sort de la cuisine, on danse dans la rue, on drague sa voisine, on se drogue et on fait la révolution avec ce qui à la base était un instrument domestique au même titre que le fil à couper le beurre. Bref, une sale histoire. Du coup les femmes passent backstage (sous la table) et tirent des pipes aux jeunes gars. La guerre des sexes est lancée et tout le monde la perd et ne cesse de la perdre depuis entre une Nissan Micra, un costard Dolce&Gabana, une Lexus Prius et du gloss Estée Lauder.
En fait, il n'y a pas de guerre des sexes, c'est une histoire inventée par des commerciaux Romains il y a longtemps pour vendre de la Listerine, des Nissans et du gloss. Une sale histoire aussi.
Donc, dans l'ordre : Les paul à la guitare, Mary Ford en cuisine
Puis Les paul et Mary Ford à la guitare
Les Canned Heat à Woodstock ( loin des cuisines et des balais brosses), certainement un des meileurs groupes blancs de tous les temps.
N'importe quoi trés fort , trés bien joué et très mauvais.
J'ai toujours la chair de poule quand j'entends Al Wilson jouer de la slide-guitar comme ça. Jouer un solo comme ça c'est intenable. D'ailleurs Slash n'a pas tenu le coup. A pisser de rire , tellement trop c'est trop !
Aprés, ça se gâte. De jeunes mecs à la "cool" de tous genres et nationalités s'emparent de ce qui se rangeait entre le chinois et l'économe et en font un truc "énaurme", une vaste plaisanterie sérieuse, trop sérieuse : le Rock n' Roll. Du coup on sort de la cuisine, on danse dans la rue, on drague sa voisine, on se drogue et on fait la révolution avec ce qui à la base était un instrument domestique au même titre que le fil à couper le beurre. Bref, une sale histoire. Du coup les femmes passent backstage (sous la table) et tirent des pipes aux jeunes gars. La guerre des sexes est lancée et tout le monde la perd et ne cesse de la perdre depuis entre une Nissan Micra, un costard Dolce&Gabana, une Lexus Prius et du gloss Estée Lauder.
En fait, il n'y a pas de guerre des sexes, c'est une histoire inventée par des commerciaux Romains il y a longtemps pour vendre de la Listerine, des Nissans et du gloss. Une sale histoire aussi.
Donc, dans l'ordre : Les paul à la guitare, Mary Ford en cuisine
Puis Les paul et Mary Ford à la guitare
Les Canned Heat à Woodstock ( loin des cuisines et des balais brosses), certainement un des meileurs groupes blancs de tous les temps.
N'importe quoi trés fort , trés bien joué et très mauvais.
J'ai toujours la chair de poule quand j'entends Al Wilson jouer de la slide-guitar comme ça. Jouer un solo comme ça c'est intenable. D'ailleurs Slash n'a pas tenu le coup. A pisser de rire , tellement trop c'est trop !
mardi 16 novembre 2010
la Beauté : un miroir qui se souvient
A L’ÉCART
Soleil bruni s'écroule
Au lointain
Sur le divan du monde
Dans le brouillard doré
D'un crépi en ruine
Le dos au mur
Fraiche détrempe l'Ombre
Fait naître l'ancienne
Héliomètrie du
Temps passé qui affleure
Au geste de l'artiste
Ce bain d'ardeur
Où s'alanguit
Le songe baroque
Du vieux Napoli
Tableau de Silvia Leveroni Calvi. Poème de Gaël Coupé.
mardi 26 octobre 2010
LE TASTE DE L'ART, UN GOUT A PART
De mémoire
Iroise, Yeu, Rochebonne
Brume évanouie
Qui rougit
Revient sur l'horizon
Dans une case grise
Des souvenirs
Maintiennent l'ouverture
Où se séparent et s'enchainent
Le déclin du soir
Et l'apparition du jour
Dessous la terre
La recouvrant sous l'étendue
Une conscience
Revient à la surface
Dans le souffle lointain
Rythme et refrain
Des trois temps de la marche
Ballade géologique
Sur lavis d'embruns
NEIL YOUNG CHANTE, IL FAUT L'ECOUTER NOUS DEMANDER DE MARCHER AVEC LUI ET LE FAIRE. LE SPECTACLE EST PARTOUT, NOUS SOMMES REPUS, "LE NOISE" EST LA, CA SERA NOTRE MUSIQUE POUR NOUS SEPARER DE NOTRE PROGRAMME D'ESCLAVES A JOUIR ET SE CHANGER EN MAÎTRES D'OEUVRE DE NOS ROUTES, DE NOS AMOURS ET DE NOS HEURTS. SE REGARDER EN FACE Y SUFFIT PRESQUE
LA LUTTE CONTINUE.
POUR CELA IL NE FAUT PLUS DETOURNER LA TÊTE
mercredi 20 octobre 2010
De quoi Marilyn Monroe est-il le nom ?
Comme le montre la scène intelligemment isolée ci-dessous par un bienfaiteur Marilyn Monroe c'est d'abord un CUL. Wilder ne s'est pas privé pour qu'on ne voit que lui en scope dans "The seven years hitch" et il recommencera dans "Some like it hot". La première fois que Monroe apparaitra à l'écran un jet de vapeur lui caressera les fesses. Le cinéma est une machine a creer des monstres, monstres de sex-appeal, monstres de frustration, freaks cinéphiles qui se branlent devant du hardcore du genre de celui que Wilder aimait à servir. Quelques films ont montré ça, cette horreur pornographique pour grands enfants qu'est le cinéma " Le voyeur" de Michael Powell, "Lola Montes" de l'immense et mélancholique Ophuls Hitchock en a fait le ressort à jouir de tous ses films, poussant l'abjection onaniste du spectateur et la sienne jusqu'aux limites du supportable dans "Fenêtres sur cour" et Lang bien sûr, l'a dénoncé toute sa vie avant de finir par faire DEUX films ingénus, presque purs, décalés jusqu'à l'insuccés " le Tombeau Hindou" et "Le tigre du bengale". D'autres aussi.
Et donc voici l'origine du monde actuel, en plan serré, anonciateur de toutes nos pauvres sauvageries virtuelles. La pauvre Marilyn n'était ni un écrivain, plus un être humain, juste "ça". Et "ça", c'est sans nom, si vous l'endossez, vous mourrez(comme Elvis, comme Jackson). Tant pis pour elle, tant pis pour nous. Eteindre l'ordinateur 5 minutes serait-il trop vous demander ? "Let's fuck" ( Nicole Kidman)
Et donc voici l'origine du monde actuel, en plan serré, anonciateur de toutes nos pauvres sauvageries virtuelles. La pauvre Marilyn n'était ni un écrivain, plus un être humain, juste "ça". Et "ça", c'est sans nom, si vous l'endossez, vous mourrez(comme Elvis, comme Jackson). Tant pis pour elle, tant pis pour nous. Eteindre l'ordinateur 5 minutes serait-il trop vous demander ? "Let's fuck" ( Nicole Kidman)
samedi 9 octobre 2010
VINTAGE PIN UP GIRL
Pourquoi Kathleen Turner ? Parce qu'elle est tout droit échappée des années cinquante, une époque de Cinéma. Tant et si bien qu'elle y retourne dans un des films dont il y a des extraits ci-dessous. Le revigorant "Peggie Sue got married" de ce semi-con de Coppola. Et puis elle est encore en vie, autant lui dire qu'on l'aime avant qu'elle calanche.
dimanche 3 octobre 2010
(Jack) White & Black
Mettons que Jack White ne soit pas dupe sur ses talents et ses gimmicks, ses guitares en plastoc et ses doigts en sang, ça ne justifierait en rien son succès mais ça rendrait plus sympathique son entreprise. Parce ce s'il fait ce qu'il fait en y croyant...bon, ben il est bien gentil mais ce serait un peu idiot. Mais comme de toute façon le public est idiot, ça marche. Ca ne devrait pas mais ça marche. La mémoire c'est dur à acquérir et s'il en a autant qu'il le dit, après avoir entendu ce qu'il y a ci-dessous, je la soupçonne plutôt d'être défaillante ou inexistante, au moins autant que celle du public abreuvé de hits depuis 50 ans par de hideuses maisons de disques croqueuses d'artistes jetables justement comme Jack White. On peut très bien jouer comme John Lee Hooker maintenant mais lui n'y arrive pas. Ce n'est pas une armée de sept nations qui empêche Jack White d'être bon, c'est LUI SEUL.
mercredi 29 septembre 2010
Chabrol : pour en finir ( ou presque)
Chabrol disait :" Je ne vois pas la nécessité de faire autre chose que des polars. "
Maintenant voici ce qu'écrivaient Jean Cayrol et Claude Durand dans leur livre intitulé " Le droit de Regard ". Au début, quand il parlent du cinéma "aristocratique" ils font référence à celui du Hollywood des années trente, à " Autant en emporte le vent", à celui qui sélectionne et met en scène de "belles images". Ca peut donc se référer à des bêtises comme "le Grand Bleu" par exemple. Après ce qu'ils disent s'applique à des metteurs en scène comme Chabrol :
" Mais il y a aussi un cinéma dont le regard n'est plus intermittent, aristocratique, mais indiscret au contaire, dénonciateur et parfois policier : oeuvre de spécialistes, démonstrateurs ou classificateurs, qui ne regardent pas pour croire à ce qu'ils regardent mais pour faire croire qu'ils regardent, qui choisissent d'emblée le quelconque pour avoir raison dans une sorte de commiseration sociale, et pour se convaincre en nous en renvoyant l'image qu'ils participent aux malheurs de notre société. "
C'est suffisamment clair comme ça ou faut-il que je developpe ?
Maintenant voici ce qu'écrivaient Jean Cayrol et Claude Durand dans leur livre intitulé " Le droit de Regard ". Au début, quand il parlent du cinéma "aristocratique" ils font référence à celui du Hollywood des années trente, à " Autant en emporte le vent", à celui qui sélectionne et met en scène de "belles images". Ca peut donc se référer à des bêtises comme "le Grand Bleu" par exemple. Après ce qu'ils disent s'applique à des metteurs en scène comme Chabrol :
" Mais il y a aussi un cinéma dont le regard n'est plus intermittent, aristocratique, mais indiscret au contaire, dénonciateur et parfois policier : oeuvre de spécialistes, démonstrateurs ou classificateurs, qui ne regardent pas pour croire à ce qu'ils regardent mais pour faire croire qu'ils regardent, qui choisissent d'emblée le quelconque pour avoir raison dans une sorte de commiseration sociale, et pour se convaincre en nous en renvoyant l'image qu'ils participent aux malheurs de notre société. "
C'est suffisamment clair comme ça ou faut-il que je developpe ?
mercredi 15 septembre 2010
SANS COMMENTAIRE
RESTER EN VIE. C'EST TOUT. C'EST ÉNORME ( comme la chanson ).
ET CHANTER jusqu'au bout du bout du bout du bout.....................
ET CHANTER jusqu'au bout du bout du bout du bout.....................
Chabrol ou un cinéma de classe moyenne.
OUF ! DÉBARRASSÉ !!! " C'EST CE QU'ON APPELLE LA CONNERIE TRANQUILLE !". TU l' AS DIT BOUFFI !
Je reviendrai sur Chabrol, si j'ai le temps. Un fameux fumiste fumeux.
Je reviendrai sur Chabrol, si j'ai le temps. Un fameux fumiste fumeux.
samedi 11 septembre 2010
DEAD OR ALIVE
Suis-je vivant ? Suis-je mort ? Tout ce que je sais c'est que j'écris ces mots et que je vais poster une vidéo.
CE QUI NE PROUVE RIEN ( cf la dite vidéo )
CE QUI NE PROUVE RIEN ( cf la dite vidéo )
vendredi 3 septembre 2010
Dormez, dormez encore
Il est l'heure qu'en rêve
Vous me fassiez plaisir
Et que je vous fasse pareil
En dormant, dormant aussi
Comme des enfants font
D'un songe à l'autre
Dans le sommeil calme
D'une nuit d'été
Alors
La bienveillance partagée
De l'Esprit qui veille
S'assurera qu'au moment,
Indistinct et silencieux
Ou nous nous rencontrerons
Dans l'ombre de nos âmes
ECLAIRCIE....
Nous nous souriions
Il est l'heure qu'en rêve
Vous me fassiez plaisir
Et que je vous fasse pareil
En dormant, dormant aussi
Comme des enfants font
D'un songe à l'autre
Dans le sommeil calme
D'une nuit d'été
Alors
La bienveillance partagée
De l'Esprit qui veille
S'assurera qu'au moment,
Indistinct et silencieux
Ou nous nous rencontrerons
Dans l'ombre de nos âmes
ECLAIRCIE....
Nous nous souriions
jeudi 2 septembre 2010
NOUS NE SOMMES PLUS SEULS !
Le dernier roman d'Amélie Nothomb s'appelle " Une forme de vie" . C'est une réponse à la question que je pose à son sujet depuis le début ; qu'est ce que c'est qu'Amélie Nothomb ? et ça doit donc être une manière d'autobiographie inédite. Pourquoi inédite ? Parce que Nothomb n'est pas un être humain, ça se saurait depuis le temps, ni a fortiori un écrivain, ça se saurait aussi. Nous allons donc avoir le témoignage unique de " quelque chose", d'"Une forme de vie" encore non-identifiée qui parlera d'elle-même. Comme aucune méduse ou amibe n'avait jusqu'à présent parler de sa vie, à nous autres Humains, ce livre n'est pas seulement celui de la rentrée mais le plus important depuis la Bible. Ces passages télé devront donc être guettés par tous à l'égal des miracles que Le Christ fit jadis. Attention les yeux, âmes non-préparées s'abstenir, elle va parler.........
mercredi 1 septembre 2010
" Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. " (Rabelais)
A force de se multiplier, un jour Beaker prendra sa revanche ! C'est d'ailleurs bien parti !
TWICE AS GOOD
Ah, purée, je n'y tiens plus : Je le recolle ! BEAUTE !!! DEUX FOIS POUR LE PRIX D'UNE !!! PUTAIN, PAS CHER !
EN BONUS : les paroles .
A noter : le tout début :
Oh yeah yeah yeah
Now if there's a smile on my face
It's only there trying to fool the public
But when it comes down to fooling you
Now honey that's quite a different subject
But don't let my glad expression
Give you the wrong impression
Really I'm sad, oh I'm sadder than sad
You're gone and I'm hurtin' so bad
Like a clown I pretend to be glad
Now there's some sad things known to man
But ain't too much sadder than
The tears of a clown, when there's no one around
Uh hum, oh yeah baby
Now if I appear to be carefree
It's only to camouflage my sadness
And honey to shield my pride I try
To cover this hurt with a show of gladness
But don't let my show convince you
That I've been happy since you
Decided to go, oh I need you so
I'm hurt and I want you to know
But for others I put on a show, ooh yeah
{repeat CHORUS}
Just like Pagliacci did
I try to keep my surface hid
Smiling in the public eye
But in my lonely room I cry
The tears of a clown
When there's no one around, oh yeah, baby baby
Now if there's a smile on my face
Don't let my glad expression
Give you the wrong impression
Don't let this smile I wear
Make you think that I don't care
When really I'm sad�I�m hurting so bad��
EN BONUS : les paroles .
A noter : le tout début :
Oh yeah yeah yeah
Now if there's a smile on my face
It's only there trying to fool the public
But when it comes down to fooling you
Now honey that's quite a different subject
But don't let my glad expression
Give you the wrong impression
Really I'm sad, oh I'm sadder than sad
You're gone and I'm hurtin' so bad
Like a clown I pretend to be glad
Now there's some sad things known to man
But ain't too much sadder than
The tears of a clown, when there's no one around
Uh hum, oh yeah baby
Now if I appear to be carefree
It's only to camouflage my sadness
And honey to shield my pride I try
To cover this hurt with a show of gladness
But don't let my show convince you
That I've been happy since you
Decided to go, oh I need you so
I'm hurt and I want you to know
But for others I put on a show, ooh yeah
{repeat CHORUS}
Just like Pagliacci did
I try to keep my surface hid
Smiling in the public eye
But in my lonely room I cry
The tears of a clown
When there's no one around, oh yeah, baby baby
Now if there's a smile on my face
Don't let my glad expression
Give you the wrong impression
Don't let this smile I wear
Make you think that I don't care
When really I'm sad�I�m hurting so bad��
dimanche 29 août 2010
Faire du profit. Faire profiter.
L'impeccable Paul Weller avec son complice de l'époque, Mick Talbot chantant l'argent et ses différents usages. Paul Weller a toujours su comment gagner de l'argent avec son art et quoi en faire : de l'art encore. En dessous le même gars dans une version d'une de ces meilleures chansons post-Style Coucil ( rien que le nom du groupe montre qu'il a vraiment tout compris !). Et avant une très belle chanson du dit Style Council (two live shots). Avant encore les Jam dans deux de leurs singles chiadés, beaux et intelligents qui tapaient immanquablement la première place des charts anglais. Autres temps, autres moeurs !
The Style Council : Money go round
Paul Weller : Sunflower
The Style Council : Long hot Summer
Second comin; Dub kind
The Jam : Strange town & Tales from the riverbank
The Style Council : Money go round
Paul Weller : Sunflower
The Style Council : Long hot Summer
Second comin; Dub kind
The Jam : Strange town & Tales from the riverbank
Fabrice Luchini ou le Triomphe de la Psychanalyse
On avait Terzieff, Bouquet tient le coup mais pour combien de temps ? et maintenant il faut se farcir Arditi et ça. C'est ce truc là qui est vraiment déprimant !
Ci-dessous : personnalité histrionique, individu encore asexué, amoral, cyclotomique, infantile, geignard, quasi débile, vulgaire, d'extrême-droite, bref tout comme son modèle Louis Ferdinand Céline.
Mais surtout un ACTEUR PATHETIQUE et un TRES MAUVAIS LECTEUR. Ca marche quand même pour lui et il va bien. Un imbécile heureux, donc. Profitez-en bien, on a pas tous les jours l'occasion de voir un crétin aussi parfait en pleine possession de ses moyens.
Soyez en bonne santé et intelligents, regardez ça puis éteignez l'ordi et allez profiter de la plage. Au bord de la mer, en bordure de l'infini, amoureux. Et puis souriez en pensant que le maître de cette chose (L.F.C.) disait :"L'amour, c'est l'infini mis à la porté des caniches." Et embrassez vous à pleine bouche, les pieds dans le sable, la peau sensitive et tannée tout à la fois, nus ou presque, les sexes s'alléchants l'un l'autre. Loin, loin, très loin des cabinets de psychanalystes.
Ci-dessous : personnalité histrionique, individu encore asexué, amoral, cyclotomique, infantile, geignard, quasi débile, vulgaire, d'extrême-droite, bref tout comme son modèle Louis Ferdinand Céline.
Mais surtout un ACTEUR PATHETIQUE et un TRES MAUVAIS LECTEUR. Ca marche quand même pour lui et il va bien. Un imbécile heureux, donc. Profitez-en bien, on a pas tous les jours l'occasion de voir un crétin aussi parfait en pleine possession de ses moyens.
Soyez en bonne santé et intelligents, regardez ça puis éteignez l'ordi et allez profiter de la plage. Au bord de la mer, en bordure de l'infini, amoureux. Et puis souriez en pensant que le maître de cette chose (L.F.C.) disait :"L'amour, c'est l'infini mis à la porté des caniches." Et embrassez vous à pleine bouche, les pieds dans le sable, la peau sensitive et tannée tout à la fois, nus ou presque, les sexes s'alléchants l'un l'autre. Loin, loin, très loin des cabinets de psychanalystes.
samedi 28 août 2010
SIC SEMPER TYRANNIS
CLARA = CARLA
BENITO = NICOLAS
DES HISTOIRES VONT RESURGIR.
LES EMPIRES, LA MISERE, LA XENOPHOBIE, LES SURHOMMES, LA GUERRE, LES CAMPS, LE CHAOS, LA MORT.
UN (ARRIERE) AVANT-GOUT......
BENITO = NICOLAS
DES HISTOIRES VONT RESURGIR.
LES EMPIRES, LA MISERE, LA XENOPHOBIE, LES SURHOMMES, LA GUERRE, LES CAMPS, LE CHAOS, LA MORT.
UN (ARRIERE) AVANT-GOUT......
Woooouuuh ! Je ne sais pas pourquoi. (Mais c'est là !)
Le premier qui me dit que c'est Jimmy Page qui assure la partie guitare, je lui fais une grosse tête.
PETE TOWNSEND FOREVER !!!
(Tiens, il est toujours en vie lui ?!?)
PETE TOWNSEND FOREVER !!!
(Tiens, il est toujours en vie lui ?!?)
LA RELIGION DE SARKOZY
" Il est à croire que l'empire intellectuel du plus grand nombre serait moins absolu chez un peuple démocratique soumis à un roi, qu'au sein d'une pure démocratie; mais il sera toujours très absolu, et, quelles que soient les lois politiques qui régissent les hommes dans les siècles d'égalité, l'on peut prévoir que la foi dans l'opinion commune y deviendra une sorte de religion dont la majorité sera le prophète."Alexis de Tocqueville "De la Démocratie en Amérique"
Quelle est donc la foi commune, La religion dont Sarkozy et sa majorité sont les prophètes en France ? Elle tient en quelques lignes fortes : racisme désormais institutionnalisé, xénophobie assumée et proclamée ( la fille adoptive de Jacques Chirac, mentor de Sarkozy, d'origine Vietnamienne a déclaré que " les Roms vivent comme des rats"), fascination des masses pour les " People" qui vivent une sorte de vie rêvée à leur place ( un cauchemar, en fait). Culte de l'effort individuel productif souffrant jusqu'à ce que mort s'en suive ( il faut "en chier" pour être un homme ); culte du beau, sacralisé et créé par la publicité et le cinéma, entre autres; du crétinisme revendiqué ( " On se prend pas la tête": effectivement quelqu'un s'y est installé à votre place et en a pris le contrôle ) et du "en forme" via un matraquage incessant de tous par les médias les plus puissants, d'ailleurs contrôlés par le prophète Sarkozy et ses émules. Exacerbation des rancoeurs de tous contre tous, fonctionnaires contre travailleurs du privé, cadres contre employés, chrétiens contre musulmans.
Quels sont les moyens employés pour promouvoir "cette sorte de religion" ?
Dérégulation totales des échanges économiques et financiers dans le but de faire toujours plus de profits pour une minorité restreinte et très active sur le plan du pouvoir "intellectuel"; utilisation indécente et forcenés de ces ultra-profits pour faire tout et n'importe quoi ( Tout est possible si on y met le prix); déréalisation constante du monde par la création d'une autre monde virtuel, fluide, sans contraintes, libérés des exigences du Temps et de l'Espace ( Le monde est dans votre salon pour les plus défavorisés via la télévision, il est partout accessible d'un coup de jet privé pour les hypers riches. Problème le monde est devenu le même partout, de Shangai à Miami, de Moscou à Istanbul les mêmes méga-sociétés privées imposent leurs "marques" sur la planète. Le soleil de Tahiti est le même que celui de la cote d'Azur, or un peu d'Histoire montrerait que c'est faux, Cf "l'Identité française" de Fernand Braudel. Confiscation du capital et des moyens de productions par une minorité très agissante et ultra-puissante à même d'effectuer les manipulations des médias et du monde nécessaire pour qu'elle puisse le posséder et le vendre en rêve, "comme au cinéma" ou au cinéma en même temps. Promotion de toutes les formes d'esclavage, subit ET volontaire, grâce aux manipulations de l'incessant flux de populations, de capitaux, d'images aux mains de quelques uns se serrant très forts les coudes implicitement ( de la Camorra à la C.I.A , en passant par le lobby pétrolier et le Mossad et tant d'autres, français, ceux-la ). Propagation de l'idée maîtresse de la sur-jouissance, de la sur-Vie par la surconsommation de tous les biens et de tous les êtres comme seul objectif possible et souhaitable à atteindre par l'être humain : " Si tu n'as pas une Rolex à cinquante ans c'est que tu as raté ta vie." Jacques Séguéla
Quelque chose d'autre est-il possible et souhaitable pour l'humanité et surtout ceux qui la composent, les personnes ? Je le crois, j'en la conviction profonde, je débattrai, je me battrai pour la faire partager et si l'humanité veut se détruire elle-même, je me battrai pour empêcher ce désastre, en ayant bien à l'esprit les leçons du Freud de "Malaise dans la civilisation" ,c'est à dire, le Mal existe, il est consubstantiel à l'humain.
Car les motivations principales de Sarkozy sont PROFONDEMENT la MALVEILLANCE et la HAINE de l'AUTRE
vendredi 27 août 2010
Sottises
Raymond Aron, à son corps défendant, a suscité une des phrases les plus stupides que j'ai jamais entendue : " Il vaut mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron. " A ce compte là il n'est pas étonnant que la pensée soit défaite comme dit Finkelkraut (rock). Et pourquoi pas enfoncer le clou de l'ineptie avec amertume et sourire, ça peut donner ce genre de conneries : "Il vaut mieux avoir tort avec Valery que raison avec Suares", " Il vaut mieux avoir tort avec Barthes que raison avec Paulhan ", ou encore " Il vaut mieux avoir tort avec Althusser que raison avec Berl". Ca peut mener loin : " Il vaut mieux avoir tort avec Platon que raison avec Aristote", " Il vaut mieux avoir tort avec Heidegger que raison avec Husserl" etc, etc, etc. Penser à l'envers est une chose, le revendiquer haut et fort une autre. La bêtise tue aussi surement et violemment qu'un G.I Joe en Irak, surtout quand elle est "décomplexée" comme notre droite française actuelle qui ose tout ( je renvoie à la citation très célèbre d'Audiard sur les cons) et se permet toutes les infamies.
MAIS, en France, maintenant, plus personne ne raisonne ni ne pense, je propose donc à votre sagacité cette phrase à méditer :" Il vaut mieux avoir tort avec Onfray que raison avec BHL." Je sais, ça fait mal. Essayez donc de tirer une leçon profitable ( comme John Mahoon dans "Moonfleet") de cette sentence effrayante. Je ramasse les copies dans un siècle ...ou dix secondes si vous êtes vifs.
MAIS, en France, maintenant, plus personne ne raisonne ni ne pense, je propose donc à votre sagacité cette phrase à méditer :" Il vaut mieux avoir tort avec Onfray que raison avec BHL." Je sais, ça fait mal. Essayez donc de tirer une leçon profitable ( comme John Mahoon dans "Moonfleet") de cette sentence effrayante. Je ramasse les copies dans un siècle ...ou dix secondes si vous êtes vifs.
mercredi 25 août 2010
Kes Miséreux
Franchement les films que Ken Loach enfile comme des perles depuis qu'il a repris le collier au cinéma dans les années 90 m'intéressent moyennement. Ils se ressemblent tous et Loach semble prisonnier de parti pris politiques qui bride son esthétique en l'inclinant vers un vérisme revendicatif peut-être louable mais indigeste. ( La preuve, il a eu la Palme d'Or à Cannes récemment. Ca, c'est de l'enterrement de première classe.). Pourtant il a tourné dans les années 70 des films audacieux sur des thèmes non moins politiques et "sensibles" que les plus récents : l'enfance pauvre, la folie dans la société, l'Histoire etc etc...Ces films, réalistes et presque expérimentaux pour l'époque, sont emplis de grâce et de gravité que Loach a su mariées de manière inédite et c'était là sont plus grand talent. L'émotion affleure sans cesse, sans pourtant jamais nous privé de notre liberté de regardeur actif ce qui est l'apanage du grand Art et qui n'arrive que rarement au cinéma, art de la "Direction" par excellence. Du coup on ressort de ces films un peu sonnés mais extrêmement lucide, peut-être plus intelligent et plus ouverts, prêts à une lente décantation qui laissera trace, sans que nous ayons eu jamais l'impression de recevoir une leçon de morale ou de savoir-vivre, travers dans lequel l'auteur tombera plus tard. ( Et encore, lui, ce n'est rien mais comment, comment supporter un film de Haneke ? Ca, ça me dépasse.). Pour célébrer cette façon d'être artiste, la meilleure à mon goût, je met en ligne ci-dessous un des passages les plus émouvants de "Kes". Le jeune Billy Casper, paria jusqu'à l'asphyxie, survivant d'à peine 11 ans y explique à ses camarades de classe, dont il est la tête de turc assumée et habituelle, comment il a apprivoisé un jeune faucon . Que la caméra est subtile, douce et sèche à la fois ! Quelle appréciable juste distance et absence d'effet ! Soudain on VOIT quelque chose. Même si vous ne comprenez pas l'anglais vous allez saisir de quoi il retourne., Pour l'enfance, pour un art qui ne soit pas enfantin, ce qui est l'enfance de l'Art. Pour elle aussi alors, un extrait de "Kes" de Ken Loach (1969).
lundi 23 août 2010
Blow baby, blow !
Ou alors, dans le genre :" Demain, j'attaque la face nord de l'Eigger en talons aiguilles et string ficelle D&G, avec pour seul matériel une corde de basse et mon mascara ", y'a ça aussi.
C'est le pied, non ?
A noter : Rick James fut le chanteur d'un groupe de Rythm and Blues des sixties dont le guitariste n'était autre que ......Neil Young ! Waouh ! Superfreaky !
Nota Bene : Vous voyez, c'est avec ce genre de conneries de goût dénaturé que j'ai raté ma carrière politique. Parce que moi aussi, je partimes cinq cent, la fleur au fusil, à l'assaut des plus hautes fonctions qu'un mandat populaire puisse offrir ! Mais avec ce genre de prompt renfort j'ai préféré me saborder en rade de Cadix ! Et oui, il a bien fallu calmer la Sainte Ire des Dieux de la décence et de la tenue ! Résultat : je ne serai jamais Président de la République. Et pourtant quand je vois ce que je vois maintenant.... je me dis qu'à un moment donné j'aurais du renflouer la flotte et hisser le pavillon sur le mat du Rick James !
C'est le pied, non ?
A noter : Rick James fut le chanteur d'un groupe de Rythm and Blues des sixties dont le guitariste n'était autre que ......Neil Young ! Waouh ! Superfreaky !
Nota Bene : Vous voyez, c'est avec ce genre de conneries de goût dénaturé que j'ai raté ma carrière politique. Parce que moi aussi, je partimes cinq cent, la fleur au fusil, à l'assaut des plus hautes fonctions qu'un mandat populaire puisse offrir ! Mais avec ce genre de prompt renfort j'ai préféré me saborder en rade de Cadix ! Et oui, il a bien fallu calmer la Sainte Ire des Dieux de la décence et de la tenue ! Résultat : je ne serai jamais Président de la République. Et pourtant quand je vois ce que je vois maintenant.... je me dis qu'à un moment donné j'aurais du renflouer la flotte et hisser le pavillon sur le mat du Rick James !
Schizophrénie, Funk et petites Pépés
Quand un homme se connait, connait son art, ça donne ça. Introducing Morris Day en pleine auto-analyse, après des heures de fascination/dégoût narcissique devant son miroir. Quelle est la couleur du succès ? Il n'en a aucune et les a toutes. Un drame, quoi ! Go, Morris, it works for me !
The Commitments : Les Vrais !!!
Il y a t-il une différence entre les deux vidéos de punk-rock ci-dessous et la vidéo funky du post précédent ? Non. Je vais vous dire pourquoi, bien que cela semble étrange au premier abord. Vous savez ce que c'est que l'Art "engagé" ? Ce n'est pas revendiquer je ne sais quoi dans les paroles d'un chant plus ou moins militant à ficher le frisson à n'importe quel nazillon ( ou Sarkoziste ou Trotskiste ). C'est être engagé dans son Art jusqu'à la mort et pour toute la vie. Engagé à creuser sa voix, celle qui porte et envoie en l'air depuis cette terre, sans fusée, pour nous montrer ( on ne les voit pas sans ça !) les étoiles et la nuit, du quark au quasar, du cri du nouveau-né au dernier soupir du mourant, toujours en train de REDIRE ce qui a été dit et oublié, PARCE QUE CA DOIT ETRE FAIT COMME CA ! Art "engagé" ? Art OBLIGATOIRE, oui ! Si vous croyez que Joe Strummer pensait autre chose et que Morris Day fait autre chose, vous vous trompez. Et si vous croyez que le fait de savoir ça arrange leurs (mes) affaires, vous vous trompez aussi. Je vous renvoie à l'inoubliable Serial : "L'enfer du devoir" MAIS aussi à cet autre : " Les routes du Paradis ". Résultat : je vais laisser le mot de la fin à Robert Wyatt reprenant, non pas " Hasta Siempre Commodante Che Guevara" mais la dite chanson revue et corrigée par Chic :" At last I am free". Engagement quand tu nous tiens.....libres !
dimanche 22 août 2010
Post Scritum ( non triste ) au 15 août !!!
La mémoire me revient, j'avais oublié celui-là. Ou quand frimer devient un Art et l'Art de la Frime l'Art ultime de Vivre. Attention ! les règles sont strictes : No Sex. Onanisme et costard-cravate obligatoires. Mais vous soulevez la nana de Quincy Jones à tous les coups, Jack Nicholson bave d'envie devant vous et Donald Trump dégage de votre soleil. Ca en vaut la chandelle (Ouh Ouh Ouh Ouh ) ? Jugez par vous-mêmes.
A noter, la vidéo est signée Julian Temple, l'auteur des documentaires " The Filth and The Fury " (sur les Pistols ), " Oil City Confidential " ( sur Dr Feelgood ) et d'autres trucs sympathiques... Un bien brave homme.
The Time : Jerk out
Vidéo indisponible par coup de mégalomanie de Prince et Morris Day qui sont devenus imbitables. Vous l'avez plus la main, les gars, vous l'avez plus. C'est comme ça. Il serait plus intelligent de laisser ceux qui veulent se servir le faire et ceux qui veulent bien payer pour vos vieux tours de magie allonger l'artiche.
A noter, la vidéo est signée Julian Temple, l'auteur des documentaires " The Filth and The Fury " (sur les Pistols ), " Oil City Confidential " ( sur Dr Feelgood ) et d'autres trucs sympathiques... Un bien brave homme.
The Time : Jerk out
Vidéo indisponible par coup de mégalomanie de Prince et Morris Day qui sont devenus imbitables. Vous l'avez plus la main, les gars, vous l'avez plus. C'est comme ça. Il serait plus intelligent de laisser ceux qui veulent se servir le faire et ceux qui veulent bien payer pour vos vieux tours de magie allonger l'artiche.
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lundi 16 août 2010
Oh Mary Oh
C'est l'Assomption, alors voici "Mary" de Neil Diamond, puis "Handsome Molly" est venu. Je sais vaguement comment mais je ne veux pas trop le préciser. Doc Watson en second, donc.
dimanche 15 août 2010
Le Chef Suédois résoud l'équation nutritionelle : bien manger ET faire du sport EN MEME TEMPS !
Swedish Chef c'est un peu Marc Veyrat : il mélange sans complexe terroir et innovation. Il est moins casse-burnes, c'est tout.
samedi 14 août 2010
Bander avec les morts
Dans " Entre onze heures et minuit" louis Jouvet dit à Madeleine Robinson : " Je bois à mon Désir car sans lui Aimer n'est qu'un verbe neutre et passif "
Jouvet à joué avec Suzy delair dans les deux films dont les extraits se trouvent ci-dessous. Peut-être entre deux prises, autour d'un cordial, lui a t-il dit une phrase de ce genre. Ou alors : " Oh Suzie Q I love the way you talk, I love the way you walk, my Suzie Q..." Jouvet n'a pas inventé le Désir, ni Dale Hawkins, ni Suzy Delair d'ailleurs. Ca tiens depuis le début ce truc là et tiens, je bande.
C'est toujours la même histoire...merveilleuse !
Jouvet à joué avec Suzy delair dans les deux films dont les extraits se trouvent ci-dessous. Peut-être entre deux prises, autour d'un cordial, lui a t-il dit une phrase de ce genre. Ou alors : " Oh Suzie Q I love the way you talk, I love the way you walk, my Suzie Q..." Jouvet n'a pas inventé le Désir, ni Dale Hawkins, ni Suzy Delair d'ailleurs. Ca tiens depuis le début ce truc là et tiens, je bande.
C'est toujours la même histoire...merveilleuse !
jeudi 29 juillet 2010
Frères
Pourquoi Arvo Part ? Pourquoi cette version-ci des "Fratres", celle pour violon, cordes et percussions ? Pour célébrer, plus que Dieu, la force de la croyance en Dieu. Cette "Illusion", dirait Elie Faure, créatrice qui pousse les artistes aux limites de leur Art, presque à nous faire entendre le Divin. C'est si peu de chose une prière, une liturgie presque rien. Et pourtant, nous nous soumettons à leurs appels qui excédent les conditions de leurs créations et nous transportent " là", en terre promise, dans la "Chambre" de Tarkovski où tous nos souhaits seraient exaucés mais où nous ne demandons plus rien, car la musique a appelé le Silence et il est advenu. Pour notre plus grand bonheur sensible et spirituel.
Ci-dessous des images de Tarkovski, autre grand croyant. Des images à nulle autre pareilles, excédant leur cadre et multipliant nos capacités à la sensation, tant et si bien qu'on pense y être enfin, "là". Une autre prière, une autre liturgie à laquelle même un mécréant comme moi ne peut rester "insensible". "Sensible" en Anglais ça veut dire intelligent, sensé. Et ce qu'il y a de plus sensé à faire, c'est d'éteindre l'ordinateur.
Ci-dessous des images de Tarkovski, autre grand croyant. Des images à nulle autre pareilles, excédant leur cadre et multipliant nos capacités à la sensation, tant et si bien qu'on pense y être enfin, "là". Une autre prière, une autre liturgie à laquelle même un mécréant comme moi ne peut rester "insensible". "Sensible" en Anglais ça veut dire intelligent, sensé. Et ce qu'il y a de plus sensé à faire, c'est d'éteindre l'ordinateur.
mercredi 28 juillet 2010
Qui fait l'Ange fait la Bête
Alors là, James Coburn initie Animal à la méditation transcendantale : résultat, Kermit est moins angoissé. Etrange, non ?
samedi 24 juillet 2010
Claudette
Ce que je sais, c'est qu'en matière d'actrices il y a mieux que Cameron Diaz, Halle Berry, Scarlett Johnansen, Uma Thurman, Charlize Theron et même Kate Blanchett et Kate Winslet.Toutes ces futures Jane Fonda. Il y a
CLAUDETTE COLBERT Ici dans un film hilarant de Preston sturges, c'est le début de "the Palm beach Story".
Tiens, la femme de Roy Orbison s'appelait aussi Claudette....
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CLAUDETTE COLBERT Ici dans un film hilarant de Preston sturges, c'est le début de "the Palm beach Story".
Tiens, la femme de Roy Orbison s'appelait aussi Claudette....
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No matter what : moonbeam
Le cinéma a certainement servi à quelque chose, il y a longtemps. Je ne sais pas trop à quoi. Cocteau disait qu'il "permet à des personnes de rêver ensemble dans le noir". C'est peu. C'était déjà pas mal. Ce qui est sur c'est qu'il est mort le jour où des petits malins se sont avisés qu'on pouvait et devait faire de l'"Art" avec ce média. Alors là, ça a été fini tout de suite. De nos jours 99,99 % des films sont mauvais qu'ils soient d'"hauteur" ou simplement des machines à blanchir de l'argent sale. Finis les rêves ensemble et la réalité partagée. Maintenant le cinéma est et hait la réalité, comme il semble que nous nous haïssions nous-mêmes.
Parfois au détour d'une idée portée à l'écran réapparaissent des fantômes de ce qu'a été le cinéma et au travers des visages de Michelle Pfeiffer et Al Pacino on discerne ceux de Déborah Kerr et Cary Grant et même ceux de Charles Boyer et d'Irene Dunne, dérrière Gary Marshall pointe la verve inégalable de Leo McCarey. C'est déjà un miracle que ces fantômes-là reviennent hanter une réalité ectoplasmique aussi éprouvante qu'un cauchemar consenti et recherché. Dans ce bref interstice se donne à voir un ailleurs de l'ailleurs perpétuel où nous habitons, la mémoire nous revient et on se dit qu'il faut oublier et recommencer.
Exactement comme Frankie et Johnny recommencent.
Parfois au détour d'une idée portée à l'écran réapparaissent des fantômes de ce qu'a été le cinéma et au travers des visages de Michelle Pfeiffer et Al Pacino on discerne ceux de Déborah Kerr et Cary Grant et même ceux de Charles Boyer et d'Irene Dunne, dérrière Gary Marshall pointe la verve inégalable de Leo McCarey. C'est déjà un miracle que ces fantômes-là reviennent hanter une réalité ectoplasmique aussi éprouvante qu'un cauchemar consenti et recherché. Dans ce bref interstice se donne à voir un ailleurs de l'ailleurs perpétuel où nous habitons, la mémoire nous revient et on se dit qu'il faut oublier et recommencer.
Exactement comme Frankie et Johnny recommencent.
Une Histoire de Famille
Elles sont jolies les musiques de Thomas Newman, non ? C'est parce qu'il a beaucoup écouté celles de son cousin Randy, un peu plus vieux que lui. Tout de même, sacré famille ! En plus, le film est presque bon. Dedans il y a James Whitmore qui a toujours été impeccable de " Bastogne" à "Relic".
Avec ce genre de choses Thomas Newman a largement contribué à l'émergence d'un nouveau style de B.O à Hollywood .
Merci Randy !
Avec ce genre de choses Thomas Newman a largement contribué à l'émergence d'un nouveau style de B.O à Hollywood .
Merci Randy !
samedi 10 juillet 2010
vendredi 9 juillet 2010
AN ENGLISHMAN IN THE HOUSE
Hugh Laurie à l'époque où il faisait ses classes avec Stephen Fry sur la B.B.C en train de se foutre de l'Amérique qui, plus tard, lui a apporté la gloire. Méritée. Sans lui pas de "Dr house". C'est comme "New-York, Unité Spéciale". Les épisodes sans Vincent D'Onofrio n'ont pas grand intérêt. C'est ça le secret d'une série, un acteur ou des acteurs caractérisant à merveille un ou des personnages. Ainsi, les meilleurs saisons de " Mission Impossible" sont celles regroupant Peter Graves, Barbara Bain, Martin Landau, Fred Lupus et Greg Morris. Les autres sont moins bonnes, et de loin. De même " The Avengers" c'est Patrick Mac Nee et Diana Rigg" et "Clair de Lune" c'est Bruce Willis et Cybill Sheperd. Après, les scénarios n'ont pas grande importance. Des spécialistes s'en occupent, rompus à tous les trucs, à toutes les astuces de la dramaturgie. Pareil pour les metteurs en scène. Ce qui compte vraiment, c'est un producteur qui trouve un acteur ou une actrice et le (la) met à la bonne place.
Un autre musicien mais, lui, idéal dans tous les rôles. Même dans "Clair de lune" : David Oistrakh.
Un autre musicien mais, lui, idéal dans tous les rôles. Même dans "Clair de lune" : David Oistrakh.
RITA & KRIS : AN AFFAIR TO REMEMBER
L'Amour. Pendant.
Chanter comme on s'embrasse. Comme on s'enlace. On se regarde, on se souffle dessus. La fleur de la peau toute ouverte a l'autre. Pudiquement Rita Coolidge et Kris Kristofferson font l'Amour ( au sens Anglais du terme " Make love", pas forcément l'acte sexuel en lui-même, le reste aussi, tout le reste de l'Amour)) devant nous, voyeurs et frissonnants et si gentiment, si tendrement emmenés à l'autre bout de la Nuit.
L'Amour. Après
Chanter pour se dire "Au revoir, à un de ces quatres "."Merci, on se reverra après l'émission ". On se regarde et on ne fond plus. On évalue la température. On est penaud, mal à l'aise, triste, performant et pro en diable. Deux micros. Ce n'est pas la peine de dire " Comment l'histoire se termine". On le sait. A la fin, Rita tapote de la main le bras de Kris... "T'en fais pas, t'en fais pas, ça ira."
Chanter comme on s'embrasse. Comme on s'enlace. On se regarde, on se souffle dessus. La fleur de la peau toute ouverte a l'autre. Pudiquement Rita Coolidge et Kris Kristofferson font l'Amour ( au sens Anglais du terme " Make love", pas forcément l'acte sexuel en lui-même, le reste aussi, tout le reste de l'Amour)) devant nous, voyeurs et frissonnants et si gentiment, si tendrement emmenés à l'autre bout de la Nuit.
L'Amour. Après
Chanter pour se dire "Au revoir, à un de ces quatres "."Merci, on se reverra après l'émission ". On se regarde et on ne fond plus. On évalue la température. On est penaud, mal à l'aise, triste, performant et pro en diable. Deux micros. Ce n'est pas la peine de dire " Comment l'histoire se termine". On le sait. A la fin, Rita tapote de la main le bras de Kris... "T'en fais pas, t'en fais pas, ça ira."
vendredi 2 juillet 2010
THRILLING
Michael Jackson est mort depuis si longtemps.....Comme il était fou et en mauvaise santé je vais lui rendre un hommage tordu plein de vitalité et de force. Il en aurait eu besoin s'il avait vécu, avant de mourir, avant de naître. Son père en a décidé autrement. Introducing Bob Hope doing "The moonwalk"
CALIFORNIA BOYS
Brian Wilson a pété les plombs il y a longtemps. Et alors ? Le voici avec son ami Van Dyke Parks il n'y a peu et apparemment ça roule pour lui, et accessoirement pour nous. Il n'y a pas à chercher de "Légende" la-dessous. C'est juste " very good" et ça suffit.
Denis Wilson est mort il y a longtemps. Et alors ? Ami de Manson, bla bla bla, mort tragique bla bla bla... Reste ça, c'est triste et beau. Comme lui.
Randy Newman est vivant et en forme. Et Alors ? Ca emmerde quelqu'un que ce vieux malicieux soit meilleur que toute la clique des nouveaux songwriters réunis ? Pas moi. Salut Randy ! Il pleut aujourd'hui. Il pleuvait déjà ce jour là, en 2004, je m'en souviens très bien.
Denis Wilson est mort il y a longtemps. Et alors ? Ami de Manson, bla bla bla, mort tragique bla bla bla... Reste ça, c'est triste et beau. Comme lui.
Randy Newman est vivant et en forme. Et Alors ? Ca emmerde quelqu'un que ce vieux malicieux soit meilleur que toute la clique des nouveaux songwriters réunis ? Pas moi. Salut Randy ! Il pleut aujourd'hui. Il pleuvait déjà ce jour là, en 2004, je m'en souviens très bien.
vendredi 25 juin 2010
The thin line between love and hate
Pendant ce temps là en France Osvaldo Cavandoli a droit à un générique traduit de l'Italien. En gros, on enlève le "e" de "Fine" et c'est parti.. Quand au charabia rital, les traducteurs ont eu la bonne idée de ne pas y toucher.
I got rythm....or not
Fozzie est décidément un piètre chanteur. Heureusement Rowlf a une solution ingénieuse. Quant au présentateur du journal TV, eh bien, il expérimente les risques du métier de fidèle reporter.
dimanche 20 juin 2010
HARDCORE FOR KIDS
Massive Attack est vraiment un groupe de nazes qui feraient mieux d'arrêter le chichon pour passer aux Partagas. Et là, paf, il ont sorti un bon morceau qui justifierait presque à lui seul l'existence de l'ennuyeux et pathétiquement pauvre " Trip-Hop". Mais attention ! il n'y a pas de secret ni de miracle ( enfin, pas là ). Le titre est signé Smokey Robinson, qui l'avait composé et écrit pour les Marvellettes et c'est Tracey Thorn qui enchante le tout de sa voix incomparable d'ange lesbien (ce que permet la langue française tout de même !)
Alors en dessous des Massive Attack, que je laisse volontiers à la culture des orties qui font rire (enfin, à ce qu'il parait), il y a une vidéo illustrant l'original des Marvellettes qui est tirée de la série "Gilligan's Island" et ça, ça c'est vraiment toute une histoire, une sacrément drôle et bandante d'histoire américaine. Alors, Ginger ou Mary-Ann ? Je ne trouverais probablement jamais la réponse. Comme tout le monde.
Everyday brings change,and the world puts on a new face
Sudden things rearrange, and this whole world seems like a new place
Secretly i been tailing you
Like a fox that prays on a rabbitt
Had to get you and so i knew
I had to learn your ways and habits
Ooooooh, you were the catch that i was after
I looked up and i was in your arms and i knew that i was captured
What's this whole world comin to
Things just ain't the same
Any time the hunter gets captured by the game
I had to lay such a tender trap
Hoping you might fall into it
Love hit me with a sudden slap
One kiss and then i knew it
Ooooooh, my plans didn't work out like i thought
'Cause i had laid my trap for you but it seems that i got caught
What's this whole world comin to
Things just ain't the same
Any time the hunter gets captured by the game
Ah yeah, yeah yeah, hey yeah
Alors en dessous des Massive Attack, que je laisse volontiers à la culture des orties qui font rire (enfin, à ce qu'il parait), il y a une vidéo illustrant l'original des Marvellettes qui est tirée de la série "Gilligan's Island" et ça, ça c'est vraiment toute une histoire, une sacrément drôle et bandante d'histoire américaine. Alors, Ginger ou Mary-Ann ? Je ne trouverais probablement jamais la réponse. Comme tout le monde.
Everyday brings change,and the world puts on a new face
Sudden things rearrange, and this whole world seems like a new place
Secretly i been tailing you
Like a fox that prays on a rabbitt
Had to get you and so i knew
I had to learn your ways and habits
Ooooooh, you were the catch that i was after
I looked up and i was in your arms and i knew that i was captured
What's this whole world comin to
Things just ain't the same
Any time the hunter gets captured by the game
I had to lay such a tender trap
Hoping you might fall into it
Love hit me with a sudden slap
One kiss and then i knew it
Ooooooh, my plans didn't work out like i thought
'Cause i had laid my trap for you but it seems that i got caught
What's this whole world comin to
Things just ain't the same
Any time the hunter gets captured by the game
Ah yeah, yeah yeah, hey yeah
CHAMPIONS DU MONDE !!!
Alors comme ça l'Equipe de France serait éjectée de la Coupe Du Monde ? Mais c'est une blague ou quoi ? Allons, allons, pas de panique, il faut savoir raison garder. Ils sont toujours là nos Champions du Monde, les voilà.
Christian Blanc : 14 000 euros de cigares cubains au frais du contribuable. Un gros consommateur aux goûts simples : les plus gros, les plus chers, c'est tout.
Eric Woerth : se prépare une petite retraite à plusieurs centaines de milliers d'Euros aux Seychelles et soigne son hygiène corporelle "parce qu'il le vaut bien "! Le boute-en-train de l'équipe !
Roselyn Bachelot : Ministre de la Santé et gestionnaire zélée d'une pandémie imaginaire. Coût : 500 millions d'euros. Vois la vie en rose, comme les éléphants, d'ailleurs.
Fadela Amara : Habite toujours en logement à loyer modéré mais logement avec un "s". Depuis qu'on lui a expliqué le concept de "Transversalité", elle ne s'embarrasse plus de détours et fonce directement de la banlieue défavorisée au ministères parisiens en passant par la poche du contribuable. Un parcours exemplaire.
Rachida Dati : S'emmerde en Coupe d'Europe. Fille-mère à l'avenir flamboyant car elle sait, comme elle le dit elle-même " baiser utile". Une femme libérée de tout amour-propre qui peut donc se servir sans fard de sa féminité pour pomper les phallocrates et leur faire cracher la monnaie Avenue Montaigne. C'est plus rigolo que de tripoter des dossiers à Strasbourg.
François Barouin : Le Harry Potter de la politique française. Grâce à sa cape d'invisibilité il peut se permettre de laisser traîner ses mains dans toutes les culottes, les directions, les porte-feuilles . Ni vu, ni connu, je t'embrouille. Seul homme au monde capable de dire "blanc" et "noir" en même temps sans prononcer le mot" gris " La qualité de son goût en matière de femme est maintenant légendaire. Comme sa fidèle chouette.
Michelle Alliot-Marie : Maraboutée par le général Idi Amin Dada il y a longtemps, elle accumule les charges qui la dépassent avec un sérieux inébranlable. Depuis qu'elle est Ministre de la Défense, les volontaires pour partir en Afghanistan se multiplient plus vite que les talibans fanatisés.
Didier Lombard : Quelques dizaines de suicides à son actif et toujours le sourire. Un moral d'acier, un porte-monnaie en fonte, une vocation à faire le ménage par le vide intacte. Employé de l'année.
Charles Pasqua :Ce n'est pas un homme d'Etat, c'est une sorte d'état humain dont les médecins n'ont toujours pas trouvé le mode de fonctionnement. Si vous vous faites agresser par quelque chose de visqueux qui sent le pétrole et le Ricard, ça doit être lui. Mais pour le prouver, alors là vous pourrez toujours vous brossez. Devrait finir par "muter" en quelque chose d'inédit qu'on pourrait appeler " relaxé à perpétuité".
Edouard Balladur : Touchait de l'argent par l'intermédiaire de rétro-commission sur la vente de sous-marins au Pakistan, argent qui lui servait à financer sa campagne présidentielle de 1995. Son ennemi Chirac élu, la vente est annulée, Balladur ne rend pas l'argent et une dizaine de français sont tués dans un attentat à Karachi en guise de vengeance. Attentat attribué à des terroristes. Devise : " Je vous demande de vous arrêter !" Quand il la lance au public, comme ça, d'autorité, je me passe les menottes immédiatement et je me conduis " manu militari" au commissariat le plus proche. Non, mais !
Brice Hortefeux : Ministre de l'Intérieur jugé et condamné pour injures racistes. Un cas unique dans l'Histoire de la République Française. " Quand il n'y a qu'un ça va, c'est quand ils sont plusieurs que ça pose problème. " Ah, ça c'est sur,et du coup on a un putain de problème.
Le coach : spécialiste du dérapage fiscal, et verbal. Maître incontesté de la manipulation en " close-up " mais attention !: sous la table. Exhibitionniste invétéré de son omnipotence comme il convient à un Dieu, il accumule les conquêtes, les apparitions, les triomphes et les coups de sang vengeurs. D'ailleurs pour lui rendre hommage j'aimerais citer le poète romain Ovide qui fait dire à Héra, vexée d'une infidélité de plus de son Zeus de mari : " Va te faire enculer, sale fils de pute". Ah, rien ne vaut la rigueur de l'Antique ! On ne serait mieux dire !
Christian Blanc : 14 000 euros de cigares cubains au frais du contribuable. Un gros consommateur aux goûts simples : les plus gros, les plus chers, c'est tout.
Eric Woerth : se prépare une petite retraite à plusieurs centaines de milliers d'Euros aux Seychelles et soigne son hygiène corporelle "parce qu'il le vaut bien "! Le boute-en-train de l'équipe !
Roselyn Bachelot : Ministre de la Santé et gestionnaire zélée d'une pandémie imaginaire. Coût : 500 millions d'euros. Vois la vie en rose, comme les éléphants, d'ailleurs.
Fadela Amara : Habite toujours en logement à loyer modéré mais logement avec un "s". Depuis qu'on lui a expliqué le concept de "Transversalité", elle ne s'embarrasse plus de détours et fonce directement de la banlieue défavorisée au ministères parisiens en passant par la poche du contribuable. Un parcours exemplaire.
Rachida Dati : S'emmerde en Coupe d'Europe. Fille-mère à l'avenir flamboyant car elle sait, comme elle le dit elle-même " baiser utile". Une femme libérée de tout amour-propre qui peut donc se servir sans fard de sa féminité pour pomper les phallocrates et leur faire cracher la monnaie Avenue Montaigne. C'est plus rigolo que de tripoter des dossiers à Strasbourg.
François Barouin : Le Harry Potter de la politique française. Grâce à sa cape d'invisibilité il peut se permettre de laisser traîner ses mains dans toutes les culottes, les directions, les porte-feuilles . Ni vu, ni connu, je t'embrouille. Seul homme au monde capable de dire "blanc" et "noir" en même temps sans prononcer le mot" gris " La qualité de son goût en matière de femme est maintenant légendaire. Comme sa fidèle chouette.
Michelle Alliot-Marie : Maraboutée par le général Idi Amin Dada il y a longtemps, elle accumule les charges qui la dépassent avec un sérieux inébranlable. Depuis qu'elle est Ministre de la Défense, les volontaires pour partir en Afghanistan se multiplient plus vite que les talibans fanatisés.
Didier Lombard : Quelques dizaines de suicides à son actif et toujours le sourire. Un moral d'acier, un porte-monnaie en fonte, une vocation à faire le ménage par le vide intacte. Employé de l'année.
Charles Pasqua :Ce n'est pas un homme d'Etat, c'est une sorte d'état humain dont les médecins n'ont toujours pas trouvé le mode de fonctionnement. Si vous vous faites agresser par quelque chose de visqueux qui sent le pétrole et le Ricard, ça doit être lui. Mais pour le prouver, alors là vous pourrez toujours vous brossez. Devrait finir par "muter" en quelque chose d'inédit qu'on pourrait appeler " relaxé à perpétuité".
Edouard Balladur : Touchait de l'argent par l'intermédiaire de rétro-commission sur la vente de sous-marins au Pakistan, argent qui lui servait à financer sa campagne présidentielle de 1995. Son ennemi Chirac élu, la vente est annulée, Balladur ne rend pas l'argent et une dizaine de français sont tués dans un attentat à Karachi en guise de vengeance. Attentat attribué à des terroristes. Devise : " Je vous demande de vous arrêter !" Quand il la lance au public, comme ça, d'autorité, je me passe les menottes immédiatement et je me conduis " manu militari" au commissariat le plus proche. Non, mais !
Brice Hortefeux : Ministre de l'Intérieur jugé et condamné pour injures racistes. Un cas unique dans l'Histoire de la République Française. " Quand il n'y a qu'un ça va, c'est quand ils sont plusieurs que ça pose problème. " Ah, ça c'est sur,et du coup on a un putain de problème.
Le coach : spécialiste du dérapage fiscal, et verbal. Maître incontesté de la manipulation en " close-up " mais attention !: sous la table. Exhibitionniste invétéré de son omnipotence comme il convient à un Dieu, il accumule les conquêtes, les apparitions, les triomphes et les coups de sang vengeurs. D'ailleurs pour lui rendre hommage j'aimerais citer le poète romain Ovide qui fait dire à Héra, vexée d'une infidélité de plus de son Zeus de mari : " Va te faire enculer, sale fils de pute". Ah, rien ne vaut la rigueur de l'Antique ! On ne serait mieux dire !
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