Comme le montre la scène intelligemment isolée ci-dessous par un bienfaiteur Marilyn Monroe c'est d'abord un CUL. Wilder ne s'est pas privé pour qu'on ne voit que lui en scope dans "The seven years hitch" et il recommencera dans "Some like it hot". La première fois que Monroe apparaitra à l'écran un jet de vapeur lui caressera les fesses. Le cinéma est une machine a creer des monstres, monstres de sex-appeal, monstres de frustration, freaks cinéphiles qui se branlent devant du hardcore du genre de celui que Wilder aimait à servir. Quelques films ont montré ça, cette horreur pornographique pour grands enfants qu'est le cinéma " Le voyeur" de Michael Powell, "Lola Montes" de l'immense et mélancholique Ophuls Hitchock en a fait le ressort à jouir de tous ses films, poussant l'abjection onaniste du spectateur et la sienne jusqu'aux limites du supportable dans "Fenêtres sur cour" et Lang bien sûr, l'a dénoncé toute sa vie avant de finir par faire DEUX films ingénus, presque purs, décalés jusqu'à l'insuccés " le Tombeau Hindou" et "Le tigre du bengale". D'autres aussi.
Et donc voici l'origine du monde actuel, en plan serré, anonciateur de toutes nos pauvres sauvageries virtuelles. La pauvre Marilyn n'était ni un écrivain, plus un être humain, juste "ça". Et "ça", c'est sans nom, si vous l'endossez, vous mourrez(comme Elvis, comme Jackson). Tant pis pour elle, tant pis pour nous. Eteindre l'ordinateur 5 minutes serait-il trop vous demander ? "Let's fuck" ( Nicole Kidman)
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