mardi 16 novembre 2010

la Beauté : un miroir qui se souvient


A L’ÉCART

Soleil bruni s'écroule
Au lointain
Sur le divan du monde
Dans le brouillard doré
D'un crépi en ruine
Le dos au mur
Fraiche détrempe l'Ombre
Fait naître l'ancienne
Héliomètrie du
Temps passé qui affleure
Au geste de l'artiste
Ce bain d'ardeur
Où s'alanguit
Le songe baroque
Du vieux Napoli

Tableau de Silvia Leveroni Calvi. Poème de Gaël Coupé.
   

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