Chez moi, ce sont toujours les nerfs qui ont déconné le plus. L'interface quoi. Résultat, le réel m'a toujours été insaisissable, j'ai vécu dans l'Ether et j'ai été inlassablement éjecté du monde autant qu'incapable d'y agir vraiment. Un fumiste involontaire. Alors, j'ai passé beaucoup plus de temps à rêvasser à la Pop musique, à Debbie Harry et à son minou tout blond par exemple, qu'à apprendre à jouer de la guitare, et quand je me suis mis à en jouer, je me suis montré inapte à faire autre chose que de gratouiller (mal) trois accords et très prompt à m'en satisfaire, simultanément frustré, paresseux et auto-indulgent. Les nerfs, j'vous dis ! J'avais pourtant trouvé dans le Rock une forme d'Art qui correspondait à ma complexion physique et mentale et j'en ai jouis tant et plus. Ce sera ça jusqu'à ma mort.
En 1978, Blondie et Debbie Harry.
En 1976, The Nerves avec Peter Case et Paul Collins.
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