lundi 21 juillet 2014

Ted Nugent condamné à la guitare électrique à vie !

Amis du bon goût, du savoir-vivre et des bonnes manières, quittez ce blog pendant qu'il en est encore temps, avant que vos yeux et vos oreilles ne soient définitivement traumatisés par ce qui se profile. Je vais en effet parler de Ted Nugent et Nugent a toujours été infréquentable. Dès le début où il faisait du bruit pseudo-novateur avec un groupe psychédélique, les Amboy Dukes, jusqu'à maintenant où il fait un foin d'enfer en tant que porte parole plus ou moins officiel du Tea Party américain et surtout de la N.R.A. plus que jamais mobilisée pour défendre le droit de tout citoyen des U.S.A. à détenir une arme à feu, voire plusieurs, voire tout un arsenal.
Ce mec, souvenons nous-en, a contribué a forgé le son Rock de Détroit au même titre que les Stooges, le M.C.5 ou Bob Seger et ce son brut de la cité de la ferraille et de la bagnole il l'a fait triompher dans les stades peu après le mitan des seventies lors de tournées dont l'album "Live Gonzo" griffe de sa patte chaude tout ceux qui s'en approche d'un peu près. C'est ce qui m'est arrivé, m'en suis jamais remis.
Ted Nugent est devenu un réactionnaire imbuvable et blablateur, une tête chaude (à défaut de pensante) de l’extrême droite U.S. MAIS il est en même temps le maître du riff d'acier et de chrome et des nerfs rendus à vif par l'excès de speed et les nuits blanches étranges et érotomaniaques. Simplement, ce mec a changé, tout change plus ou moins et ce qu'on devient ne lève pas sur n'importe quel terrain. Le défenseur du deuxième amendement était déjà en germe dans le maverick chasseur à l'arc de Détroit. De toute façon, pour tout Bobo qui se respecte, ce type reste à tout jamais un ringard imbitable et horriblement red-neck. Ma sensibilité de yak, voire de bison, n'en a cure et hurle depuis la nuit des temps du rock avec le rude Nugent "this is the Waaaaannnnnnnggggggoooooooo Taaaaaaaaaannnnnngggggoooooo", and justice for all. Et de commencer à me transformer en méchant connard de droite. Yeah !
"Strangehold". C'est une sorte d'expérimentation hard entre John Carpenter et Van Halen et c'est complètement sauvage et primitif. Grand.

"Wango Tango". Nous pouvons constater, rien qu'à la grande qualité graphique des pochettes d'album reproduites dans cette petite vidéo, que notre homme n'a toujours pas compris l'usage de la serviette, ni même des couverts et qu'il mange les huîtres avec la coque. Un taquin, quoi !

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