L'autre jour, je ne sais pas ce qui me prend, paf ! une nostalgie de cinéma. J'ai eu envie de revoir la tronche de Jack Nicholson jeune, avant "Batman", avant "pour le pire et pour le meilleur", avant "Mr Schmidt", à une époque de cinéma. Oh, il était déjà bien amoché, le cinéma, mais enfin, il avait de beaux restes. Le problème est que le feu ne faiblissait pas et que le ragoût commençait à coller au fond à force de réduire. Donc, je surfe un peu, à peine, et je tombe très vite sur ce qui suit, la fin de "Five easy pieces" avec Karen Black, disparue récemment et dernière héroïne d'Hitchcock. Le flip intégral.
Et puis je tombe là-dessus. " Le dernier nabab". Je n'aime pas beaucoup Elia Kazan, il a souvent été malhonnête et je déteste sa direction d'acteur, mais le film (son dernier) est bien et ça fait du bien de voir de Niro se faire casser la gueule, surtout par un meilleur acteur que lui. Je vous laisse juge. Theresa Russell joue magnifiquement son rôle.
J'aurais pu mettre les scènes ou il affronte Brando dans "Missouri Breaks". Ces acteurs et actrices sont vraiment tous très bons, même de nos jours ils sont bons, il y a des bons scénarios dans tous les coins à Hollywood et il y a surtout des montagnes de pognon, ça pourrait être le pied mais non, tout a changé cependant et tout est devenu irrémédiablement nul dans le cinéma américain, d'une pauvreté intellectuelle et artistique absolue qui fait qu'un débile (un vrai débile, attention) comme Tarantino passe pour un metteur en scène alors qu'il est juste un cinéphile à qui on a donné les clefs de la morgue. Vous voulez une scène de commande dans un Diner qui ne soit pas un Soap-opéra bodybuidé qui hurle qu'il faut l'écouter alors qu'on entend que lui ("Pulp fiction"), une scène de commande qui sente la Vie, le rance, la mauvaise humeur, voilà, c'est aussi tiré de "Five easy pices".
Même ce con de Scosese faisait des bons films !
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