C'est peu dire que je trouve Yukimi Nagamo, la chanteuse et compositrice de Little Dragon, à mon goût. Elle n'est pas tendre, peut-être douce parfois, si on la fait jouir, en tout cas, c'est une dure à cuire. Ça se voit, c'est une femme accomplie qui porte en elle et sur elle les marques de plusieurs vies (antérieures?) déjà vécues et dont elle a appris. On est pas leader d'un groupe suédois quand est japonaise par hasard, il faut du cran et du vécu.
Je n'aime pas beaucoup les tatouages, sauf sur les corps des femmes du Japon, là, je les trouve érotiques et beaux. Je note que Yukimi en un a au moins un qui lui fait le tour de la cheville droite, "la marque des esclaves", dirait Serge Gainsbourg". La Liberté et la contrainte entretiennent des rapports complexes, ambiguës, c'est entre elles que se tissent les liens de l'érotisme le plus violent, le plus délicat, le plus rare. Si je te bats comme plâtre, Yukimi, me mangeras-tu tout cru ? Oh, je t'en prie, à genoux, n'écarte pas trop facilement les jambes pour d'autres que moi ! Et toi non plus, là-bas.
Le très beau et mélancolique (Aquatique ? Humide ?) Twice.
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