On m'a dit l'autre jour que Walt Disney s'était attiré les foudres de certaines bonnes âmes concernant le supposé "racisme" de son film "Le livre de la jungle" car les singes y seraient la transposition des noirs américains.
Évidemment, tout le monde se souvient de la scène merveilleuse où le Roi Louis danse un swing du feu de Dieu en implorant Mowgli de lui donner le secret des Hommes : comment faire le feu ? En fait, tout part de là. Et tout s'arrête là. "Le livre de la jungle" est un film assez complexe. Il est tiré d'un grand livre de Rudyard Kipling, auteur remarquable et l'adaptation est plutôt réussie. Il va de soi que, ni Kipling, ni les studios Disney ne pouvaient faire des singes des personnages simples. Vous avez déjà vu des grands singes de près ? Ca questionne tout de suite. Oui, cette question là, cette question de la limite entre eux et nous, de ce qui nous fonde nous autres, hommes. Il n'est pas de réponses simples, sauf pour les cons. En tout cas, si vous demandez à des mômes qui ont vu "Le livre de la jungle" ce qu'ils pensent des singes, ils vous répondront qu'ils sont drôles, rigolos, malins, un peu trop, qu'ils dansent bien et écoutent une musique encore meilleure que leur danse. Voilà jusqu'où voient les mômes avant qu'on ne leur remplisse la tête de merdes soit-disant "adultes" qui "élargissent" leurs horizons.
Je vais donc mettre "La chanson du roi Louis" ("I want to be like you" en anglais), en hommage à Walt Disney, à sa bande d'animateurs de génie, à Rudyard Kipling, à Baloo (qui craque, comme de juste "Im gone, man, solid gone.") et à Louis Prima qui chante, et qui était blanc.
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