Alors, Pascal Dusapin c'est de l'Art ou du cochon ? La question s'est toujours posée tant ce mec la surjoue définitivement "génial", gravant lui-même en lettres d'or son nom au frontispice de dame Postérité. Il y a anguille sous roche. Tous les génies que j'ai eu l'occasion de voir, d'entendre et même de rencontrer se ressemblent. Ce sont des gens humbles et ils ne la ramènent pas à tout bout de champ. Ils ont deux ou trois obsessions qu'ils font fructifier tranquillement et se tiennent légèrement en retrait du boucan médiatique. Dusapin, c'est l'inverse, il veut exceller partout et se démerde pour être toujours sous les feux de l'actualité. C'est plutôt bien ce qu'il fait mais est-ce que ça passera la rampe du Temps ?
Un indice. L'autre jour, il était l'invité de Jean-Pierre Derrien sur France-Musique et ce dernier lui demande ce qu'il lit en ce moment. Je ne sais plus ce qu'il répond mais il ne peut s'empêcher de rajouter : "Je lis beaucoup, je l'ai commencé (le bouquin) avant-hier et je l'aurais fini ce soir". Pourquoi cette précision inutile si ce n'est pour se faire mousser ? Dusapin, il est vaniteux, très vaniteux, et généralement, à l'usage, l'Art des gens vaniteux se révèle vain. A suivre...de loin.
Jouons-là donc malin. Henri Dutilleux, compositeur français de musique contemporaine est devenu un "classique" incontournable de son vivant. Son corpus d’œuvres est très restreint mais essentiel, alors je vais plutôt me rabattre sur lui pour mettre un morceau qui tienne la route (en attendant que Gérard Pesson daigne enfin nous offrir son foutu concerto). En plus (ou naturellement, au choix) Il n'était pas vaniteux.
"Tout un monde lointain". Je mets la première partie du concert, si vous aimez, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
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