lundi 29 juillet 2013

Perdus dans la musique. Acte III

Les Isley Brothers sont des forces de la Nature et un des groupes en activité à la plus grande longévité. Songez un peu que "Twist and shout" en 1962, c'était eux. S'en sont suivis une bonne quarantaine d'albums très variés. Et en 2001, Ronnie Isley et son frère Ernie, le guitariste surdoué, sortent un CD intitulé "Eternal". L'alter-ego de Ronnie Isley, "Mister Biggs", une sorte de Godfather noir, y fait sa première apparition notable. On le reverra chez R. Kelly dans une scie géniale et imbitable dont l'idée du clip est piquée à "Pulp fiction" : "No one has to knows", "Personne n'a à le savoir"...devinez quoi !!!
L'album est torride, il sent la sueur et les fluides corporels en tous genres disséminés un peu partout. Pour peu que la nuit soit vraiment chaude, si on est seul, ça devient intenable. Et paf ! voilà t'y pas qu'ils reprennent sans se démonter (pas le genre) une très belle chanson des Chic, c'est à dire du duo Rodgers/Erwards qui nous occupait il y a peu : "Warm summer night". Le truc est simplement dégoulinant. Les paroles rajoutées par Mister Biggs sont obscènes (In a minute/ I'll be in it...) qu'importe, on dirait que le disque propage des phéromones dans tous les sens. Ça fait couiner, râler, hurler. Sur internet, je ne sais pas si ça marche. Je pense que oui.
Donc "Warm summer night" deux fois. Chauffé à blanc (si je puis dire) par Ronnie et Ernie Isley.
Puis plus classieux par les créateurs du morceau : Chic et leurs choristes-walkyries du disco.
Le clip est fourni par un sympathique érotomane aux goûts plus que douteux. Grâce lui soit rendue.


Petit plaisir perso en bonus.

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