Bernadette Lafont est décédée. Je n'ai pas grand-chose à dire sur elle, à part qu'elle était une actrice formidable et certainement une femme du même métal. Pour l'actrice, il suffit de voir "La fiancée du pirate", "Une belle fille comme moi", "La maman et la putain". Pour la femme, je vous laisse à vos fantasmes et dérélictions, j'ai les miens, merci ( sa voix a le pouvoir de m'émoustiller instantanément ).
JJ Cale a lui aussi cassé sa pipe. Ce songwriter de première importance, repris par une multitude d'artistes, m'accompagne discrètement depuis que je suis en âge d'écouter de la musique." Discrètement", c'était sa façon, je crois. Sans tambour ni trompette il traçait son sillon de rocker décontracté, un peu nonchalant, un peu ironique, intelligent. Voyager en sa compagnie a toujours été agréable, parfois captivant et émouvant, de "Grasshopper" à "The road to escondido" (co-signé par Eric Clapton) en passant par "Closer to you". Cette façon qu'il a eu de travailler inlassablement son style, sans cesser d'innover et de chercher font que son corpus de chansons passera largement le cap des ans et que son oeuvre s'inscrira dans le temps. J.J. Cale n'a pas fini de m'accompagner.
Allez, trois titres évidemment à la coule.
Alors ta mère, elle aime ça le reggae ?
Ben oui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire