lundi 15 juillet 2013

Paul Weller : Passé, Présent, Futur

Paul Weller n'aime pas les honneurs. Il a gagné deux ou trois fois le Brit Award du meilleur artiste masculin (équivalent anglais des Victoires de la Musique en un peu moins con) sans se déplacer pour le recevoir. Et puis en 2006, il décide d'investir la scène des Brits et balance un medley rock de très haute tenue devant un public qui n'en peut mais et danse. Il balaye large dans sa carrière entre morceaux assez récents et classiques des Jam, de "Floorboards up" à "A town called malice".
Je ne sais pas quel âge il a. Il est super classe. Son groupe est à la hauteur. 

Il fut un temps où les Clash et les Jam se partageaient les Hit Parade grand-bretons. Ils étaient faciles et enchainaient les perles sans discontinuer. Quand je dis "faciles", c'est au sens où je l'entends pour les Beatles, le meilleur groupe de tous les temps. Comme eux, ils donnaient l'impression que chaque fois qu'ils touchaient leurs guitares ou piano quelque chose de génial allait en couler, comme de source, et que ça allait "naturellement" finir N°1. C'était tout simplement EVIDENT.
Les Clash "easy" donc : "Groovy time", extrait d'un EP appellé "Cost of living" paru entre deux albums, parce que les jeunes gens avaient beaucoup à proposer. (Fuck le plan de carrière.)

Les Jam "easy" aussi dans un grand morceau de pop brillante : "Strange Town". Pareil, single entre deux albums, presque trop beau pour être vrai. Weller est classe, déja.
J'attends encore beaucoup de Paul Weller. Pour lui ce n'est pas encore trop tard, et j'ai l'impression que ça ne le sera jamais.

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