Un jeune ami me demandait l'autre jour à quoi ressemblait le groupe Van Halen avant "Jump", avant Sammy Haggar, avant le succès interplanétaire (franchement, les américains ne vivent pas sur la planète que nous ). Voici donc deux titres extraits de leur premier album, sorti en 78, en pleine période Post-punk/New Wave . A l'époque Eddie Van Halen inventait un style de guitare qui a fait flores depuis, caractérisé par une dextérité de virtuose, une utilisation outrancière du vibrato Floyd Rose et l'apparition du taping dans la musique populaire, le tout servi par un son saturé assez crade pour être pris en compte par les afficionados du rock dur et suffisamment propre pour passer sur les radios FM américaines. C'était neuf et assez excitant, en tout cas excessif. Et l’excès est une définition canonique du Rock dans son acception la plus pure..
Je pourrais dire de Van Halen que leur premier album est bon, que le second est supportable et qu'ensuite quelques morceaux surnagent du naufrage que fut pour Eddie Van Halen la découverte des synthés.
En bonus track : un morceau rap que j'ai beaucoup écouté à l'époque de sa sortie, basé sur un sample de Van Halen, issu de "Jamie's cryin'". Fort Heureusement Tone Loc ne s'est jamais pris au sérieux et il fait du bien dans un monde du Hip-Hop qui puise son inspiration à loisir dans le glauque, la violence, la pornographie.
Alors : Ain't talking about love" et Jamie's cryin'" justement, tirés du premier Van Halen. Puis Tone loc dans "Wild thing" une parodie de "Simply irressitible" de Robert Palmer, en ce qui concerne le clip, entre autres références. Vous aimez le DJ ? Moi aussi. Scratcher à la verticale, man, c'est la classe !
Je pourrais dire aussi que tout ça c'est de la merde. C'est vrai, c'est de la merde. Mais je ne le dirais pas car je suis un petit con et fondamentalement JE VOUS EMMERDE, tas d'abrutis !
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