Je suis définitivement marqué par le cinéma américain classique. Mes héros viennent de ces films où ils sont magnifiés par la lumière, les focales et les effets des chef-ops, les costumes. A l'époque on savait filmer, dans tous les formats, dans tous les genres, en noir et blanc et en couleurs. Tout était bon ! Quand, par exemple, dans ces écrins faits sur mesure par des metteurs en scène enamourés de leurs Étoiles, un de ses héros sans peur et à l'impeccable assurance, harangue une foule a priori hostile, il apparait comme nimbé d'un halo surréel. C'est un rêve matérialisé sur l'écran, un modèle qui s'incarne à travers un acteur à la présence tout à la fois virile et évanescente. Regarder bien cette superstar tentant de rallier à sa cause une assemblée de minotiers réticents, tirant tous sur des bouts de cigares, en lançant des regards agressifs et des jurons. Le metteur en scène donne un effet saisissant à l'ensemble en profitant du réalisme de la fumée dégagée par les hommes en colère dans cette salle surchauffée. Notre héros va les retourner en 5 minutes chrono
MESDAMES ET MESSIEURS, une belle image tirée DE "RACING WITH THE DEVIL", introducing FRANKY HOLLAND
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