Anna Karina est décédée. Je l'aimais bien. Oh, par pour ce qu'elle a fait avec son pygmalion, Jean Luc Godard. Il est tellement insupportable Godard, tellement emphatique, fat, tellement crade au fond. Non, pour deux choses essentiellement, la comédie musicale "Anna" de 1967 et le petit court-métrage d'Agnes Varda "Les fiancés du pont McDonald", tout frais, tout jeune dans lequel même Godard, rendu au cinéma muet, est léger
Je mets deux ou trois extrait d'"Anna". La photographie est impeccable. On voit quelque chose de Paris juste avant 68, qui changera tout. Les chansons de Gainsbourg (arrangées par Michel Colombier) sont parfaites et Karina les chante avec conviction et allant, sans être pourtant chanteuse, d'où un charme fou, un décalage, accentué par son personnage de rêveuse à la beauté singulière. Il y a des sex-symbols, des vedettes, et puis des filles qu'on aurait pu aimées. Pour moi, elle était de celles-là.
En dessous, "Les fiancés du pont McDonald". Du burlesque vardien, espiègle et souriant, qui célèbre à sa manière les amours de Godard et Karina.
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Je mets deux ou trois extrait d'"Anna". La photographie est impeccable. On voit quelque chose de Paris juste avant 68, qui changera tout. Les chansons de Gainsbourg (arrangées par Michel Colombier) sont parfaites et Karina les chante avec conviction et allant, sans être pourtant chanteuse, d'où un charme fou, un décalage, accentué par son personnage de rêveuse à la beauté singulière. Il y a des sex-symbols, des vedettes, et puis des filles qu'on aurait pu aimées. Pour moi, elle était de celles-là.
En dessous, "Les fiancés du pont McDonald". Du burlesque vardien, espiègle et souriant, qui célèbre à sa manière les amours de Godard et Karina.
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