dimanche 3 mai 2015

Memory motel.

                                              Reviens moi (prière loin de...)


Oh mon grand amour, ma petite amie
Tu me reviens comme un charme
En une image que rien ne ternit
Que n'efface ni le temps ni les larmes

Où es tu ? Je reste interdit
Dans les parages de jadis ou tu t'attardes
Est-ce la mer ? Est-ce la nuit ?
Il est minuit. Est-ce l'heure que je regarde ?

Je te revois, petit animal chéri
Sauter à la corde de mon cœur
Rire comme les enfants rient
Et je m'alanguis de bonheur

Ta pupille brille, ton teint rosit
Sous mes baisers sans fard
Il se peut que tout soit permis
D'aimer comme ça, comme un Art

A celles de mes doigts sur ta peau noircie
Tu préférais la caresse du soleil
Je m'en suis comme un astre obscurci
Tu as disparu avec le bon sommeil

Ton amour a depuis longtemps péri
Je suis aux aguets jusqu'à la garde
Du moindre signe, d'un débris
Moins dru que les rêves dont tu me lardes

Là un geste tendre je te mendie
Tu te moques d'un souverain rictus
Je me réveille seul et en sursis
Avec sur la gauche le souffle de l'infarctus

J'ai dans la poitrine un grand incendie
Qui ne peut rien brûler
Je veux vivre de spasmes en insomnies
Et ne rien oublier

Oh ma douceur, mon ennemie
Pour mon dernier soupir me reviens
Car je veux le cracher avec furie
Sur le mamelon d'un de tes seins


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