lundi 13 avril 2015

Des fils rivaux pour de rire.

En cette ère post-historique et post-moderne tous les possibles s'emmêlent les pinceaux dans un réel parcellisé, clanique, rapiécé par chacun à sa petite sauce. Ainsi, moi, sur ce blog, j'y vais de mon petit couplet nostalgique de temps plus rudes ou plus doux où le mot "choisir" (ou "ne pas choisir") avait encore un poids. Maintenant, bof, tout est là, à portée, pré-cuit, pré-digéré. Prenez le groupe Rival Sons, ils mélangent le meilleur de Led Zep et un chanteur à la Jim Morrison (en sachant que le meilleur de Led Zep est de loin inférieur au pire des Doors, nous sommes d'accord. Pour moi seul le "nul" de Zeppelin tel que défini par le fan de base est audible) Et bien ça marche, on peut écouter ça en surfant sur des sites de cul millésimé French Touch (Jacquie et Michel, par exemple), pendant que les chipos grillent sur le barbecue, et que la petite amie se repeint les doigts de pieds en discutant Voyage Privé avec ses copines. Ça passe, Ça ne jaillit pas, ça c'est sûr, et ça n'émeut pas, mais ça passe. Ah non ? Une merguez, alors ?
Rival Sons : Open my eyes.

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