Je viens de découvrir le travail du photographe et ethnologue italien Fosco Maraini. On a pas fini de s'émerveiller les amis. On n'a pas fini de désespérer non plus. Et non, je ne suis pas bipolaire, c'est l'Homme qui oscille dangereusement entre le noble et l'ignoble, et le sublime et le sordide, si tant est que ces notions veuillent encore dire quelque chose aujourd'hui.
Enfin bref, ce photographe amoureux du Japon a fourni une iconographie abondante et magnifique sur une catégorie très spéciale de la population : les pêcheuses en apnée d’ormeaux d'une île du sud de l'archipel, les Ama. A voir ces photos de femmes débordantes de santé et d'énergie effectuer leur tâche quotidienne quasiment nue on ressent une charge érotique d'une puissance peu commune alors même qu'aucun des codes de la photo de charme d'Occident ou d'ailleurs n'entre en jeu. Ce ne sont pas des sirènes que l'on voit ici comme on l'a souvent dit, créatures fatales et fragiles comme beaucoup hommes les aiment, mais des guerrières au sourire éclatant, à la nudité rayonnante, aux seins galbés pour la main, le couteau à la ceinture, prêtes au combat. Voilà bien nos égales dans la lutte amoureuse pour le plaisir. Elles ne s'en laisseront pas compter et il faudra les baiser de toutes nos forces pour les faire décoller et nous avec dans le maëlstrom d'un orgasme partagé arraché aux Dieux jaloux. Nous sommes là bien loin de la névrose mise en scène par Oshima (et comment) dans "l'Empire des sens" (titre original "Ai no corrida", qu'on pourrait traduire assez simplement par "la corrida du sexe"; parlant, non ?). Les japonais s'y connaissent en matière de sexualité tordue et de névroses carabinées mais je doute que les psys fassent fortune là-bas. On connaît la fameuse phrase de Freud sur les Irlandais qu'il jugeait être le seul peuple hermétique à la psychanalyse. Le pauvre ne connaissait pas le Japon, pays ou les perversions s'épanouissent toutes violemment et font partie intégrante de la vie de la plus grande majorité sans que cela semble poser trop de problèmes.
Mais là, c'est autre chose que nous montre Maraini. Il s'agit bien d'une sexualité parfaitement saine, parfaitement puissante et heureuse à laquelle ces femmes, ces Ama(zones, bien sûr) nous invitent. C'est revigorant et ça change avantageusement de "sexually broken" sur Youporn, série SM anglaise où des femmes sont réduites, en plein consentement paraît-il, à l'état de déversoir à violence masculine. On pourrait toujours essayer ça avec une Ama, les gars, ça n'irait pas très loin avant qu'elle quitte la tour du donjon, et tant pis pour vous si les photos et la vidéo ci-dessous ne vous excitent pas, les morts bandent aussi.
Enfin bref, ce photographe amoureux du Japon a fourni une iconographie abondante et magnifique sur une catégorie très spéciale de la population : les pêcheuses en apnée d’ormeaux d'une île du sud de l'archipel, les Ama. A voir ces photos de femmes débordantes de santé et d'énergie effectuer leur tâche quotidienne quasiment nue on ressent une charge érotique d'une puissance peu commune alors même qu'aucun des codes de la photo de charme d'Occident ou d'ailleurs n'entre en jeu. Ce ne sont pas des sirènes que l'on voit ici comme on l'a souvent dit, créatures fatales et fragiles comme beaucoup hommes les aiment, mais des guerrières au sourire éclatant, à la nudité rayonnante, aux seins galbés pour la main, le couteau à la ceinture, prêtes au combat. Voilà bien nos égales dans la lutte amoureuse pour le plaisir. Elles ne s'en laisseront pas compter et il faudra les baiser de toutes nos forces pour les faire décoller et nous avec dans le maëlstrom d'un orgasme partagé arraché aux Dieux jaloux. Nous sommes là bien loin de la névrose mise en scène par Oshima (et comment) dans "l'Empire des sens" (titre original "Ai no corrida", qu'on pourrait traduire assez simplement par "la corrida du sexe"; parlant, non ?). Les japonais s'y connaissent en matière de sexualité tordue et de névroses carabinées mais je doute que les psys fassent fortune là-bas. On connaît la fameuse phrase de Freud sur les Irlandais qu'il jugeait être le seul peuple hermétique à la psychanalyse. Le pauvre ne connaissait pas le Japon, pays ou les perversions s'épanouissent toutes violemment et font partie intégrante de la vie de la plus grande majorité sans que cela semble poser trop de problèmes.
Mais là, c'est autre chose que nous montre Maraini. Il s'agit bien d'une sexualité parfaitement saine, parfaitement puissante et heureuse à laquelle ces femmes, ces Ama(zones, bien sûr) nous invitent. C'est revigorant et ça change avantageusement de "sexually broken" sur Youporn, série SM anglaise où des femmes sont réduites, en plein consentement paraît-il, à l'état de déversoir à violence masculine. On pourrait toujours essayer ça avec une Ama, les gars, ça n'irait pas très loin avant qu'elle quitte la tour du donjon, et tant pis pour vous si les photos et la vidéo ci-dessous ne vous excitent pas, les morts bandent aussi.
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