La déco a le vent en poupe. Très bien. Moi, j'ai des goûts très simples : des toiles de Maîtres partout. Mais chacun a son propre univers et veut agrémenter son petit chez-soi pour s'y sentir à l'aise et le montrer aux amis, aux aguets de la moindre faute. Pour ma part, je déplore que le grand public ne fasse pas plus appel à la taxidermie, je veux dire, aux animaux empaillés. C'est simple, peu salissant et très passe-partout, un "basic", quoi. La cause animale, qui s'est fort justement exprimée, a fait du tort à cet élément décoratif qui fut jadis très répandu. Mais savez-vous que, quand on les empaille, les animaux sont déjà morts ? Ah, avouez que vous n'aviez pas considéré la chose sous cet angle ! Ce n'est pas si barbare au fond, hein ? Alors, la peau de grizzli devant la cheminée, c'est pas si mal ? Et le renard empaillé dans l'attitude du prédateur, la gueule bien ouverte, c'est simple, ça va avec tout ! Mais, comme des illustrations bien senties valent mieux que tous les longs discours, voici deux exemples de décoration d'intérieur où la taxidermie trouve tout naturellement une place de choix. J'ai trouvé ça dans des vidéos de groupe de Rock, c'est vous dire si c'est cool.
Alors, en premier lieu, une magnifique tête de Tigre de Sibérie (espèce presque éteinte) en trophée sur mur bleu agrémente joliment le sous-sol d'un dénommé Juan, où s'ébat un petit combo pop des plus vifs, les Deerhoof. Le titre c'est "Dummy discards a heart".
Seconde salve, et pas des moindres. Monster Magnet démontre dans "Powertrip" avec sobriété et humour le coté "frais" de l'Ours Blanc empaillé (doit plus en rester beaucoup de vivant non plus). Cet accessoire discret autant qu'imposant ne souffre aucune contre-indication, sauf, peut-être, l'invité surprise Inuit qui peut en prendre un petit coup au moral. A ne pas oublier, on ne sait jamais.
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