jeudi 1 août 2013

"C'est curieux quand même !"

Partout, à la télé, à la radio, dans les journaux, c'est la mode des cuisiniers, des bons petits plats faits maison, de la bonne bouffe soit-disant pas chère. Et qu'je te prend des beaux produits de la ferme à pas de prix par-ci, et que c'est un jeu d'enfant à cuisiner par-là. Et on fait mariner par-ci, et ça se fait tout seul par-là, faudrait être bête pour ne pas en profiter et gna gna gna, et gna gna gna ! Ces connards essayent de faire culpabiliser les gaillards de mon espèce parce qu'on mange des pâtes en sauce made in Super U et des Pizzas livrées à domicile, mais ça ne prend pas. Non, définitivement, non. Moi, j'aime pas ça faire la cuisine, c'est une afféterie de pédale et je n'en suis pas. Mon taux de cholestérol parle pour moi : je n'ai jamais "émincé" quoi que ce soit, comme disent ces demoiselles, et encore moins "émonder". Non, moi, je tape dans le tas à l'arme lourde ; dans le camembert à la petite cuillère et dans le beurre à la plaquette de 125 (grammes, pas millimètres), et si un abruti me détaille une recette de ..., merde, comment ça s'appelle ? Ah oui : nem, Non..., ah voilà sushi, je l'équeute.
Ah, évidemment, si les cuisiniers-tantouzes (manchots, en plus !) de maintenant présentaient les choses comme Michel Galabru dans l'extrait ci-dessous, je pourrais faire un effort, il y aurait une possibilité de négociation. Mais non, je n'ai pas vu un cuistot digne de ce nom à la télé française depuis les rediffusions nocturnes de "Très chasse, Très pêche" sur TF1.
A noter  dans le film : le couteau électrique. Ah, le couteau électrique ! On en avait un à la maison. C'était le bon temps, un temps d'abondance, d'insouciance. Maintenant, il faut tout recycler, tout trier et il faut, en plus, chier dans des chiottes dégueulasses pour faire soi-même son compost. M'en tape, je veux chier dans l'eau et que mon étron disparaisse loin de chez moi emporté par un torrent d'eau fraîche et potable. Et je veux un couteau électrique.

1 commentaire:

Gael Coupé a dit…

Ah, les monstres ! Après ça, les frères Farelly peuvent toujours s'accrocher pour nous donner des leçons d'humanité déjantée.