2013. Enfin, c'est l'année indiquée sur les calendriers mais les calendriers mentent. Preuve en est la calendrier Maya qui ne daignera pas aller jusqu'à la fin du Monde. Pas très sérieux tout ça, messieurs les Mayas. Donc ça se gâte encore avant le "boum final". Un jeune anglais de 19 ans, issu de Nottingham, réinvente la Country américaine, issue de la bouse. Au passage, il pond une des meilleures chansons des Everly Brothers que les Everly Brothers avaient oubliée de composer.
1959. Dans son film de cette année-là Howard Hawks fait chanter un des Jake Bugg originaux de l'époque, Ricky Nelson, en duo avec Dean Martin, soutenu par le vieux Walter Brennan, sous l’œil goguenard de John Wayne. C'est une pause dans le film, mais aussi dans l'Histoire, dans le Temps, un rêve de cinéphile, un rêve d'homme. Hawks présente ça avec son professionnalisme habituel, sans emphase, sans falbalas et il donnera l'impression de passer à la scène suivante sans plus sourciller
Sauf qu'il n'y a pas de scène suivante. En tout cas, pas comme ça, plus comme ça. Il n'y aura plus que des remakes, des revivals, du rétro-futurisme jusqu'à ce que tout ait lieu partout, en même temps, comme si le Temps et l'Histoire n'avait plus début ni fin. C'est toujours un rêve d'homme, un rêve de cinéphile. Les films ont changé.
"Lost in tranlation"
Une jeune femme américaine voit passer le Temps et l'Histoire devant elle au Japon. Elle n'en fait pas partie, elle n'a pas envie d'en faire partie. Enfin si, un peu. Elle fait juste un vœu, au cas où. Peu avant, dans le train, elle écoutait la musique d'un groupe français. Elle sourit en voyant passer ce vieux couple. Elle a très peu d'ambition. C'est mieux. Les cinéphiles passent finalement. Les hommes aussi. Les films meurent.
BOUM !
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