Des fois, je suis tellement stupéfait, proprement sidéré par ce que je vois, ce que j'entends, que j'en oublie la Colère, la saine et sainte Colère. Et puis elle revient, elle m'anime, me réveille et je redeviens ce que je suis : quelqu'un d"assez mauvaise humeur dans l'ensemble. Quand j'étais plus jeune la Colère m'habitait sans discontinuer. C'est trop, trop fatiguant. Mais encaisser sans rien dire l'est tout autant. La Colère participe à l'équilibre. A celui des forces en présence, comme à celui de l'intérieur. Simplement il faut qu'elle sorte à bon escient. Comment faire ? Laissez la venir : dans 90 % des cas, elle sera entièrement justifiée. Les dégâts collatéraux seront minimes et généralement rattrapables. Pas de culpabilité à avoir. Ce sont les parents qui disent aux enfants d'être "gentils", pour mieux laisser leur colère s'exprimer à loisir. Enculez vos parents, l'adolescence c'est fait pour ça. Une fois vos géniteurs remis à leur juste place ( Le père est généralement moyen, la mère relativement aimable ), abandonnez à leur triste sort ces bourreaux sans victimes et foncez tête baissée EN PRENANT VOTRE TEMPS. Dieu seul sait sur quelle pépite de Beauté et d'Amour vous allez tomber ! Mais n'oubliez jamais cet aliment de la force qu'est la Colère. Comme tout ce qui ne sert à rien, c'est vachement utile.
Colère froide.Colère brûlante. Pete Shelley, après les Buzzocks, nous la sert sur un plateau.fulminant de rancœur.
Et lui ! Plus hargneux, c'est pas possible !
Et pour la route, le "prequel" de "Come as you are" de Nirvana. "Eignties...I'm living in the eignties...
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