samedi 30 juin 2012
Re-scie-clage
Peut-être vous souvenez-vous de l'impeccable scie des années 90 de Chrytal Water : "Gipsy Woman" ? David Byrne, l'ex-leader des Talking Heads, a perçu le potentiel de cette chanson imparable et en a fait une reprise tout en nerfs et guitares. Il a toujours eu de bonnes idées, Byrne, et les idées c'est tout. Il faut simplement y mettre les formes. Là, elles y sont.
Avec son groupe, il avait déjà eu l'excellente idée de reprendre le "Take me to the river" d'Al Green et de la faire swinguer en un emballant groove livide.
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Règlements de compte
Carly Simon et Mick Jagger se ressemblent tellement qu'il a paru naturel que le second fit une chanson pour la première. Alors, avec Keith Richards, il a composé et écrit "You're so vain". Ca permettait à Simon de régler ses comptes avec Warren Beaty et à Jagger de le faire avec...je ne sais pas très bien qui ( Faithfull ?), tant sa misogynie est légendaire. Ce qu'il y a de drôle la-dedans c'est que "You're so vain" s'applique sans problème à Jagger lui-même.
En dessous, je mets une autre chanson misogyne des Stones," Out of time ", interprétée par leur ami Chris Farlowe, dont la carrière a consisté à reprendre en d'excellentes versions pop les tubes des Stones.
Dans les deux cas, Jagger est aux choeurs.
Je vous incite à aller voir la vidéo de "Muscles" de Diana Ross dans le message précédent. C'est une indécente exhibition de charcuterie humaine. Un jour Michael en a eu marre de Tante Diana qui lui tirait des pipes depuis qu'il avait 12 ans, de ses falbalas, de ses délires érotomanes. Alors, il a balancé "Dirty Diana". C'est une bonne chanson, alors même qu'il était en train de perdre la main et son pari : vendre plus d'exemplaires de "Bad" que de "Thriller". Il y a des paris idiots. La carrière de Jackon en est jonchée.
Style ? Chic (ou presque...)
Pendant un temps, les mecs de Chic ont eu la main. Tout ce qu'ils composaient et produisaient se transformait en tube planétaire. Sister Sledge, Cary Simon, et même cette salope en bois d'acajou de Diana Ross. Un peu plus tard c'est Michael Jackson qui s'est occupé de faire reluire la Ross. C'est une autre histoire, une histoire de muscles que Michael n'avait pas. Lui aussi a eu la main quelques temps.
Dans l'ordre, Carly Simon et Diana Ross interprétant Chic ; la même Diana Ross interprétant Jackson. "...that's allright for her..but it ain't enough for me..." Tu parles !
Carly Simon : la ligne de basse est démente.
Diana Ross cul par dessus tête.
Ross et son lubrifiant préféré. : les muscles.
Dans l'ordre, Carly Simon et Diana Ross interprétant Chic ; la même Diana Ross interprétant Jackson. "...that's allright for her..but it ain't enough for me..." Tu parles !
Carly Simon : la ligne de basse est démente.
Diana Ross cul par dessus tête.
Ross et son lubrifiant préféré. : les muscles.
Dancing the pain away.
En 1983, le groupe Chic a sorti un immense album de musique noire : "Believer". Funk ? Disco ? En fait, Bernard Edwards et Nile Rogers ont concocté un son, une façon de jouer et de composer uniques, mêlant enthousiasme à paillette et glamour désespéré. En quoi est ce que je crois ? A la beauté douce-amère des chansons de Chic, qui m'ont sauvé la mise plus d'une fois, quand je voulais fondre doucement en regardant mes pieds bouger. Je crois en ta beauté aussi. Et de souffler sur les braises roses qui sont dans ta poitrine.
NB : A un moment de la chanson, ils sont embringués dans une série de breaks qui pourrait s'avérer mortelle. Mais non, ils s'en tirent avec une suite d'accords d'une maestria renversante.
Un jour, quelques années plus tôt, un type de chez Carrère (maison de disque hexagonale) a eu l'idée saugrenue d'appeler les membres de Chic pour qu'ils fassent un tube pour Sheila," la petite fiancée de la France". Et bing, ça n'a pas loupé, le temps d'une chanson, elle est passée en première division mondiale. Ah, toujours ces accords mineurs ; et ce shuffle qui noue la gorge et fait s'agiter sur la piste de la discothèque en une adorable tristesse.
NB : A un moment de la chanson, ils sont embringués dans une série de breaks qui pourrait s'avérer mortelle. Mais non, ils s'en tirent avec une suite d'accords d'une maestria renversante.
Un jour, quelques années plus tôt, un type de chez Carrère (maison de disque hexagonale) a eu l'idée saugrenue d'appeler les membres de Chic pour qu'ils fassent un tube pour Sheila," la petite fiancée de la France". Et bing, ça n'a pas loupé, le temps d'une chanson, elle est passée en première division mondiale. Ah, toujours ces accords mineurs ; et ce shuffle qui noue la gorge et fait s'agiter sur la piste de la discothèque en une adorable tristesse.
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mercredi 27 juin 2012
ROCKEUSES
L'idée de base de ce post est on ne peut plus simple : mettre des vidéos de rockeuses musicalement douées et fantasmatiquement inspirantes. En un mot : bandantes. C'est mieux que les actrices. Les actrices sont des putes qui se vendent à tous pour 7 euros sans vraiment payer de leur personne, le metteur en scène jouant le rôle avantageux du mac/amant de cœur. Toutes les actrices ne nous serinent-elles pas à longueur d'interview qu'elles veulent "s'abandonner au désir du metteur en scène" ? Et Benoit Jacquot ne dit-il pas sans fard qu'il veut "amener les actrices au bord du trou" ? Tout ça s'exhibe, tout le monde se branle, c'est pas très reluisant. Les rockeuses, c'est autre chose. Ce sont des créatrices, pas juste des créatures. C'est plus subtil, ça va plus loin. On peut les aimer pour leur talent, et, du coup, développer une véritable fantasmagorie admirative.
Bon, alors, Kate Bush. Immense artiste, femme d'exception, beauté rare. On la voit ici danser. Très bien.
Deborah Harry de Blondie. Elle écrivait les paroles, son amoureux Chris Stein les musiques. "Blondie !", c'est comme ça que les gars l'accostaient dans la rue. Elle a assumé de prendre sur ses épaules le stéréotype de la blonde glamour avec suffisamment de distance, d'esprit et d'ironie mordante pour que plus personne ne l'appelle jamais comme ça.
Siouxsie, avec l'ancien batteur des Slits, Budgie, dans leur projet parallèle aux Banshees : The creatures.
Je connais des fans de Siouxsie, des vrais fans, hystériques et tout et tout. Il faut dire qu'elle a beaucoup de choses pour elle. La musique et les paroles bien sur, un look, des clips marquants mais aussi une aptitude à emporter l'adhésion de n'importe quel public en deux temps, trois mouvements. Là, c'est un enregistrement de Top of the Pops de 1983. C'est en playback et néanmoins, elle joue le jeu et elle emballe avec une maestria impériale.
The Bangles et tout particulièrement Susanna Hoffs. C'est elle qui chante sur cette belle complainte signée par son soupirant de l'époque, Prince. A part la batteuse, les Bangles étaient de très bonnes instrumentistes et d'excellentes compositrices. Leurs albums "Different Light" et "All over the place" en témoignent et elles constituèrent ce qui fut peut-être le meilleur groupe de filles de tous les temps.
C'est avec Susanna Hoffs que mon plan simple se complique. Les gens ont des idées, des idées un peu bizarres, pas loin du tordu. Alors, il y a un mec qui fait la vidéo suivante : il a monté au ralenti une courte scène d'un film avec Susanna Hoffs ("the Allnighters"), une scène assez spécifique, disons. Il a même bidouillé un peu le montage et il a mis là-dessus une chanson (bonne, au demeurant) tirée d'un album solo de notre artiste. Ce n'est pas très net tout ça mais j'ai mes faiblesses coupables moi aussi, et parfois, des idées un peu tordues. En tout cas, suffisamment pour mettre cette vidéo sur mon blog. Mais là, je passe à autre chose que de l'admiration et du désir pour des femmes admirables et désirables ; ça se gâte, ça s'Hitchockise, ça se peepingtomise. Je rentre dans l'image et sa fascination. Je la regarde qui se regarde. Cette image, je ne devrais pas la voir. Elle m'ouvre sur mon désir. Mon désir à moi, de moi. Je me caresse dans le sens du poil. Je me fais jouir. C'est du cinéma. Vous voulez savoir de quoi il en retourne ? Évidemment.
Bon, alors, Kate Bush. Immense artiste, femme d'exception, beauté rare. On la voit ici danser. Très bien.
Deborah Harry de Blondie. Elle écrivait les paroles, son amoureux Chris Stein les musiques. "Blondie !", c'est comme ça que les gars l'accostaient dans la rue. Elle a assumé de prendre sur ses épaules le stéréotype de la blonde glamour avec suffisamment de distance, d'esprit et d'ironie mordante pour que plus personne ne l'appelle jamais comme ça.
Siouxsie, avec l'ancien batteur des Slits, Budgie, dans leur projet parallèle aux Banshees : The creatures.
Je connais des fans de Siouxsie, des vrais fans, hystériques et tout et tout. Il faut dire qu'elle a beaucoup de choses pour elle. La musique et les paroles bien sur, un look, des clips marquants mais aussi une aptitude à emporter l'adhésion de n'importe quel public en deux temps, trois mouvements. Là, c'est un enregistrement de Top of the Pops de 1983. C'est en playback et néanmoins, elle joue le jeu et elle emballe avec une maestria impériale.
The Bangles et tout particulièrement Susanna Hoffs. C'est elle qui chante sur cette belle complainte signée par son soupirant de l'époque, Prince. A part la batteuse, les Bangles étaient de très bonnes instrumentistes et d'excellentes compositrices. Leurs albums "Different Light" et "All over the place" en témoignent et elles constituèrent ce qui fut peut-être le meilleur groupe de filles de tous les temps.
C'est avec Susanna Hoffs que mon plan simple se complique. Les gens ont des idées, des idées un peu bizarres, pas loin du tordu. Alors, il y a un mec qui fait la vidéo suivante : il a monté au ralenti une courte scène d'un film avec Susanna Hoffs ("the Allnighters"), une scène assez spécifique, disons. Il a même bidouillé un peu le montage et il a mis là-dessus une chanson (bonne, au demeurant) tirée d'un album solo de notre artiste. Ce n'est pas très net tout ça mais j'ai mes faiblesses coupables moi aussi, et parfois, des idées un peu tordues. En tout cas, suffisamment pour mettre cette vidéo sur mon blog. Mais là, je passe à autre chose que de l'admiration et du désir pour des femmes admirables et désirables ; ça se gâte, ça s'Hitchockise, ça se peepingtomise. Je rentre dans l'image et sa fascination. Je la regarde qui se regarde. Cette image, je ne devrais pas la voir. Elle m'ouvre sur mon désir. Mon désir à moi, de moi. Je me caresse dans le sens du poil. Je me fais jouir. C'est du cinéma. Vous voulez savoir de quoi il en retourne ? Évidemment.
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lundi 25 juin 2012
Young Lily and Uncle Mick
Je n'ai rien de spécial à dire sur Lily Allen, à part qu'elle est jolie. Voilà en tout cas une très bonne version de "Straight to hell" des Clash produite par le guitariste du groupe en personne, Mick Jones. Comme son ex-comparse, Joe Strummer, ne cessait de le dire, c'est un grand arrangeur, et la fièvre délicate et mélancolique qui sous-tend le morceau le prouve. Les paroles. Je ne les comprends pas vraiment mais je les trouve belles, je les ajoute donc. Straight to hell boys ? Straight to hell...
If you can play on the fiddle
Hows about a british jig and reel?
Speaking kings english in quotation
As railhead towns feel the steel mills rust
water froze
In the generation
Clear as winter ice
This is your paradise
There ain't no need for yah
There ain't no need for yah
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Ywanna join in a chorus
Of the amerasian blues?
When its Christmas out in ho chi minh city
Kiddie say papa papa papa papa-san take me home
See me got photo photo
Photograph of you and
Mamma mamma mamma-san
Of you and mamma mamma mamma-san
Lemme tell ya bout your blood bamboo kid.
It aint coca-cola its rice.
Go straight to hell boys (go)
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Oh papa-san, please take me home
Oh papa-san, Everybody they wanna go home
So mamma-san says
(So mamma-san says)(So mamma-san says)
(So mamma-san says)(So mamma-san says)
You wanna play mind-crazed banjo
On the druggy-drag ragtime u.s.a.?
In parkland international
Hah! junkiedom u.s.a.
Where procaine proves the purest rock man groove
And rat poison
The volatile molatov says-
Go straight to hell
(Go straight to hell..)
Can you cough it up loud and strong
The immigrants
They wanna sing all night long
It could be anywhere
Most likely could be any frontier
Any hemisphere
Its No mans land
there aint no asylum here
King Solomon he never lived round here
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell
If you can play on the fiddle
Hows about a british jig and reel?
Speaking kings english in quotation
As railhead towns feel the steel mills rust
water froze
In the generation
Clear as winter ice
This is your paradise
There ain't no need for yah
There ain't no need for yah
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Ywanna join in a chorus
Of the amerasian blues?
When its Christmas out in ho chi minh city
Kiddie say papa papa papa papa-san take me home
See me got photo photo
Photograph of you and
Mamma mamma mamma-san
Of you and mamma mamma mamma-san
Lemme tell ya bout your blood bamboo kid.
It aint coca-cola its rice.
Go straight to hell boys (go)
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Oh papa-san, please take me home
Oh papa-san, Everybody they wanna go home
So mamma-san says
(So mamma-san says)(So mamma-san says)
(So mamma-san says)(So mamma-san says)
You wanna play mind-crazed banjo
On the druggy-drag ragtime u.s.a.?
In parkland international
Hah! junkiedom u.s.a.
Where procaine proves the purest rock man groove
And rat poison
The volatile molatov says-
Go straight to hell
(Go straight to hell..)
Can you cough it up loud and strong
The immigrants
They wanna sing all night long
It could be anywhere
Most likely could be any frontier
Any hemisphere
Its No mans land
there aint no asylum here
King Solomon he never lived round here
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell boys
Go straight to hell
dimanche 17 juin 2012
Après "No future", "No past". Il fallait bien que ça arrive.
Le truc à la mode chez les musiciens rétro-futuristes d'aujourd'hui, c'est les années 80. Mais ça veut dire quoi au juste "rétro-futuriste" ? Et bien, ça signifie que "ce qui vient", "ce qui arrive" trouve ses racines dans un passé lointain, un "Jadis", dirait Quignard, et non plus dans ce qui était là juste avant. Du coup le surgissement incessant de "l'actuel", en tant que vivant, excitant et angoissant est obéré au profit d'un éternel retour d'émotions-souvenirs revitalisées au grès de la nostalgie des camarades d'ennui et de renoncement. Comme si la Vie, c'était avant. Comme si la Réalité de maintenant était une "reprise" de celle d'il y a 30 ou 40 ans. En tout cas, comme dit Baudrillard, la Réalité est devenu un "simulacre" machinique et exsangue et la création tourne à vide, ou à l'envers, incapable d'alimenter en nouveauté une Histoire déjà écrite. Nous mangeons du poulet froid depuis presque 20 ans maintenant. Allons donc voir dans les années 80, ce qui fait saliver et rêver Sébastien Tellier, Daft Punk, Of Montréal, Dirty Projectors et autres Burgalat. Même Madonna s'y est mise, recyclant elle-même les brûlures de sa jeunesse en viande congelée passe-partout. Elle dit "You don't know me". C'est exact. Même elle s'est un peu perdue de vue dans la bagarre. La notion de Durée, celle d'Actualité sont passée à l'as (Elles vont ensemble) au profit de celles d'Immédiateté et de Continuité. A l'époque, on sciait les barreaux de nos prisons en même temps qu'on les érigeait. Maintenant ça se passe sans nous, comme si on n'y était pour rien et alors on re-regarde Tellier et Burgalat faire une moisson triste de larmes vaines.
Voilà la chaleur glaciale des machines d'alors, un jour actuelle, et pour le coup, toujours, férocement et forcément. Le mimétisme n'y changera rien. C'est perdu et c'est là, disponible, comme un souvenir, un rêve. Le cauchemar de la Vie n'est même plus à nous, mais il reste le leur (ceux qui suivent), à jamais. L'Histoire bégaye parce que l’Éternité est à portée de main.
Gary Numan : "Est-ce que les amis sont électriques ?" Pour le savoir, pressez le bouton "On".
Soft Cell, "Tainted Love" ? L'arbre qui cache la forêt délétère d'images à ne pas mettre entre toutes les mains. Je vous épargne la vidéo censurée de "Sex Dwarf" (Allez-y si vous êtes courageux). Je mets celle de "Say hello, wave Goodbye". Titre paradoxal ? Pas quand on angoisse. NB : Marc Almont est grand. Comme s'il avait prévu que tout ça tournerait à l'ironie faussement neuve.
Depeche Mode "Everything counts". L'album "Music for the masses" fut un pas de géant fait par Martin Gore et Dave Gahan. Je les ai vu à l'époque sur scène. Ca rigolait pas et ça envoyait tout sauf de la musique de garçons-coiffeurs. Là, le public reprend seul la chanson, après que le groupe a fini de la jouer. Dave Gahan a l'air heureux. Tu m'étonnes, ça doit faire un bien fou. Sinon, il est beaucoup question d'argent et de sexe. Ca, ça reste toujours d'actualité. le problème, c'est que ce sont les seules choses qui nous restent du début, et encore, bien réchauffées, sans plus..
Christophe :"Chiqué, chiqué". L'espace sonore d'un slow de crooner organisé différemment par les synthés et leurs sons. Novateur. Le rétro-futurisme a eu cette effet de montrer à certains artistes qu'un public divers et de qualité les aimait. Cristophe mérite tout l'amour du à un artiste noble et populaire.
Sébastien Tellier ? Oui, pourquoi pas. Il aime Christophe, lui aussi. Pourquoi pas n'importe quoi ? Il est quand même très loin de ça.
The Pet Shop Boys. Un parcours parfait tout au long des Eighties. Ils ont tapé plus fort, plus haut à chaque fois, avec une exigence musicale et un talent de mélodistes pop sans faille. Un de leur classiques : "Suburbia". Une jolie ritournelle sur fond de désespérance pavillonnaire. Tiens, Rodney King est mort....
Voilà la chaleur glaciale des machines d'alors, un jour actuelle, et pour le coup, toujours, férocement et forcément. Le mimétisme n'y changera rien. C'est perdu et c'est là, disponible, comme un souvenir, un rêve. Le cauchemar de la Vie n'est même plus à nous, mais il reste le leur (ceux qui suivent), à jamais. L'Histoire bégaye parce que l’Éternité est à portée de main.
Gary Numan : "Est-ce que les amis sont électriques ?" Pour le savoir, pressez le bouton "On".
Soft Cell, "Tainted Love" ? L'arbre qui cache la forêt délétère d'images à ne pas mettre entre toutes les mains. Je vous épargne la vidéo censurée de "Sex Dwarf" (Allez-y si vous êtes courageux). Je mets celle de "Say hello, wave Goodbye". Titre paradoxal ? Pas quand on angoisse. NB : Marc Almont est grand. Comme s'il avait prévu que tout ça tournerait à l'ironie faussement neuve.
Depeche Mode "Everything counts". L'album "Music for the masses" fut un pas de géant fait par Martin Gore et Dave Gahan. Je les ai vu à l'époque sur scène. Ca rigolait pas et ça envoyait tout sauf de la musique de garçons-coiffeurs. Là, le public reprend seul la chanson, après que le groupe a fini de la jouer. Dave Gahan a l'air heureux. Tu m'étonnes, ça doit faire un bien fou. Sinon, il est beaucoup question d'argent et de sexe. Ca, ça reste toujours d'actualité. le problème, c'est que ce sont les seules choses qui nous restent du début, et encore, bien réchauffées, sans plus..
Christophe :"Chiqué, chiqué". L'espace sonore d'un slow de crooner organisé différemment par les synthés et leurs sons. Novateur. Le rétro-futurisme a eu cette effet de montrer à certains artistes qu'un public divers et de qualité les aimait. Cristophe mérite tout l'amour du à un artiste noble et populaire.
Sébastien Tellier ? Oui, pourquoi pas. Il aime Christophe, lui aussi. Pourquoi pas n'importe quoi ? Il est quand même très loin de ça.
The Pet Shop Boys. Un parcours parfait tout au long des Eighties. Ils ont tapé plus fort, plus haut à chaque fois, avec une exigence musicale et un talent de mélodistes pop sans faille. Un de leur classiques : "Suburbia". Une jolie ritournelle sur fond de désespérance pavillonnaire. Tiens, Rodney King est mort....
dimanche 10 juin 2012
En juin, fais ce que la pluie te demande.
Ray Davis des Kinks avait tout. Tout pour que son groupe deviennent aussi énorme que les Beatles. Comme eux, un fort ancrage rock d'ascendances noire et blanche mélangées. Autant qu'eux, et c'est le seul, la capacité à ciseler des morceaux pop d'une grâce stupéfiante qui les fait s'inscrire immédiatement dans l'esprit. Plus qu'eux, des qualités d'écriture exprimant toute une gamme de sentiments partagés par des vignettes sensibles et ironiques. Un talent fou. Le seul problème - et c'est vraiment le seul - c'est que les autorités américaines ont refusé l'entrée du territoire des USA à son groupe, après une première tournée houleuse, et ce pour 3 ou 4 ans. Contrairement aux Stones ou aux Who, les Kinks n'ont pas pu sillonner le pays du Rock et le conquérir à coup de concerts. C'est là-bas, sur ce terrain du public en chair et en os, que TOUS les groupes anglais ou irlandais ont forgé leur destin, éprouvé leur qualité. Les Kinks étaient impeccables sur scène, ça n'aurait posé aucun problème, mais ils n'eurent pas l'occasion de le prouver au moment idoine. Dés qu'il le purent ils se ruèrent aux States et, bien sur, remplirent immédiatement les stades. Alors ? Alors, les Kinks sont le plus grand groupe de Rock n'Roll "bis" du monde, quand bien même ils sont sans égal, sauf les Beatles. Un sacré gâchis dont je ne sais trop comment Ray Davis le vit ? Pas trop mal apparemment puisqu'il est un des rares survivants de cette saga de la pop britannique des sixties à sortir régulièrement des albums aussi tranchants et vifs que ceux des premier jours, et bien plus encore que Paul Mac Cartney. Il y a peu de sujets de la vie ordinaire, de tous les jours, que Davis n'ait abordés. On trouve toujours dans son catalogue de chansons celle qui parlera avec vous de l'air du temps. Il fait mauvais en ce mois de juin, et l'humeur est maussade et un rien tristoune ? Pas de soucis : "Rainy day in june".1965. Une merveille.
samedi 9 juin 2012
vendredi 8 juin 2012
Le don de Colère - 2
En bon narcisse que je suis (qui a dit pervers ???), je regardais l'autre jour les vidéos attachées à mon avant-dernier message. Je les ai trouvées affolantes de netteté, de pertinence. Je remets donc la Colère au programme, avec à peu près les mêmes énervés dans de très actuels brûlots d'intelligence paniquée, d'urgence incandescente, d'angoisse sourde ET bruyante.
Tout d'abord Killng Joke en 1980, dans leur configuration la plus inquiétante : Geordie Walker à la guitare, Youth à la basse, Paul Fergusson à la batterie et Jaz Coleman à la Folie et au chant (+claviers). Je n'ai jamais entendu nulle part une guitare électrique sonner comme celle de Walker dans Killing Joke, il avait le chic pour insuffler à sa Gibson, plutôt destinée au Rockabilly, une sorte de pompe anxiogène et libératrice dans le même mouvement. Youth a produit tout le gratin du rock par la suite, de U2 à Depeche Mode, les faisant généralement accoucher de très bons albums qui rencontrèrent un succès immense et mérité. Et, tenez vous bien, il a même fait partie d'un duo expérimental mystérieux, dont le nom des membres fut longtemps tu, avec, je vous le donne en mille, Sir Paul Mac Cartney en personne : The Fireman (une dauberie imbitable).
Quant à Coleman, il a eu 50 vies au moins, entre prophète apocalyptique, scribe ésotérique, shaman millénariste etc, etc, etc. Révolté foncier, surtout contre lui-même, il ne se sera rien épargné, et à nous non plus, nous gratifiant de tout et de n'importe quoi, du pire comme du meilleur, mais toujours animé par une Colère fidèle, première.
L'injonction paradoxale qui sert de titre au morceau qui suit est à ne pas prendre au premier degré, en tout cas, elle fout les boules (sauf dans les rangs du FN et autre UMP). Attention, ça fait mal, sauf quand vous avez mal, où là, et oui, ça fait du bien.
Pete Shelley. Le dernier morceau qu'il enregistra avec les Buzzcocks est l'un des plus beaux rock dansant et désespéré qui soit. Il s'appellait "Why can't I touch it ?" En solo, Shelley se rua sur les machines pour leur faire cracher des sons abrasifs et tuméfiés, de véritables bleus musicaux sur lequel il posa sa voix désincarnée. Dans ce morceau minimaliste ce tissage entre voix blanche de peur et clavier froids fait merveille, mais là où ça devient grandiose, c'est quand Shelley exprime son angoisse devant ce qu'il croit être de l'Amour et qui le terrorise. Ca commence au troisième couplet. C'est à hurler, bouche cousue. " It makes my heart beat faster...it has become my master..." Je vous aurais prévenus. Ce type ne se laisse pas brûler en enfer tout seul.
Les Talking Heads. On pourrait penser que David Byrne est un peu plus calme que les zigotos précédents. Bof, pas vraiment. J'emmerde Jonathan Demme et ces films musicaux conceptuels et sans émotions (sur les Talking Heads, sur Neil Young), qui font passer à la musique et à leurs auteurs le même traitement lénifiant qu'impose Nagui à celle de ses invités de Taratata. Et donc, il ne faut pas se fier à "Stop making sense", du dit Demme, qui ne rend pas compte de la folie de Byrne, ou mal. Alors, je vais mettre deux vidéos. Sur l'une, Byrne invente un style imagier de zazou épileptique à lui tout seul. (Jean-Paul Goude ? Jean-Baptiste Mondino ? Vous plaisantez ? C'est bon pour Ardisson, çes trucs-là !). Unique et paniquant. C'est "Once in a lifetime", tiré du très beau "Remain in light. Le monsieur est détraqué, le monde aussi. "Tout va très bien, Madame la marquise..."
Sur l'autre, le classique "Psycho killer" c'est le guitariste Adrian Belew qui fait des siennes (enfin, Harrison, Weymouth et Frantz ne sont pas des anges non plus). Il faut attendre la fin du morceau mais ça vaut le coup. Je mets les paroles de "Once in a lifetime". Elles sont si belles. " Letting the days go by...."
You may find yourself living in a shotgun shack
And you may find yourself in another part of the world
And you may find yourself behind the wheel of a large automobile
You may find yourself in a beautiful house, with a beautiful wife
You may ask yourself, "Well, how did I get here?"
Letting the days go by, let the water hold me down
Letting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, after the money's gone
Once in a lifetime, water flowing underground
And you may ask yourself, "How do I work this?"
And you may ask yourself, "Where is that large automobile?"
And you may tell yourself, "This is not my beautiful house"
And you may tell yourself, "This is not my beautiful wife"
Letting the days go by, let the water hold me down
Letting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, after the money's gone
Once in a lifetime, water flowing underground
Same as it ever was, same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, same as it ever was
Water dissolving and water removing
There is water at the bottom of the ocean
Under the water, carry the water
Remove the water from the bottom of the ocean
Water dissolving and water removing
Letting the days go by, let the water hold me down
(From: http://www.elyrics.net/read/t/talking-heads-lyrics/once-in-a-lifetime-lyrics.html)
Letting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, into the silent water
Under the rocks and stones, there is water underground
Letting the days go by, let the water hold me down
Leting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, after the money's gone
Once in a lifetime, water flowing underground
You may ask yourself, "What is that beautiful house?"
You may ask yourself, "Where does that highway go to?"
You may ask yourself, "Am I right, am I wrong?"
You may say to yourself, "My God! What have I done?"
Letting the days go by, let the water hold me down
Letting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, into the silent water
Under the rocks and stones, there is water underground
Letting the days go by, let the water hold me down
Letting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, after the money's gone
Once in a lifetime, water flowing underground
Same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, look where my hand was
Time isn't holding up, time isn't after us
Same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, hey let's all twist our thumbs
Here comes the twister
Letting the days go by
Letting the days go by
Once in a lifetime
Let the water hold me down
Letting the days go by
Tout d'abord Killng Joke en 1980, dans leur configuration la plus inquiétante : Geordie Walker à la guitare, Youth à la basse, Paul Fergusson à la batterie et Jaz Coleman à la Folie et au chant (+claviers). Je n'ai jamais entendu nulle part une guitare électrique sonner comme celle de Walker dans Killing Joke, il avait le chic pour insuffler à sa Gibson, plutôt destinée au Rockabilly, une sorte de pompe anxiogène et libératrice dans le même mouvement. Youth a produit tout le gratin du rock par la suite, de U2 à Depeche Mode, les faisant généralement accoucher de très bons albums qui rencontrèrent un succès immense et mérité. Et, tenez vous bien, il a même fait partie d'un duo expérimental mystérieux, dont le nom des membres fut longtemps tu, avec, je vous le donne en mille, Sir Paul Mac Cartney en personne : The Fireman (une dauberie imbitable).
Quant à Coleman, il a eu 50 vies au moins, entre prophète apocalyptique, scribe ésotérique, shaman millénariste etc, etc, etc. Révolté foncier, surtout contre lui-même, il ne se sera rien épargné, et à nous non plus, nous gratifiant de tout et de n'importe quoi, du pire comme du meilleur, mais toujours animé par une Colère fidèle, première.
L'injonction paradoxale qui sert de titre au morceau qui suit est à ne pas prendre au premier degré, en tout cas, elle fout les boules (sauf dans les rangs du FN et autre UMP). Attention, ça fait mal, sauf quand vous avez mal, où là, et oui, ça fait du bien.
Pete Shelley. Le dernier morceau qu'il enregistra avec les Buzzcocks est l'un des plus beaux rock dansant et désespéré qui soit. Il s'appellait "Why can't I touch it ?" En solo, Shelley se rua sur les machines pour leur faire cracher des sons abrasifs et tuméfiés, de véritables bleus musicaux sur lequel il posa sa voix désincarnée. Dans ce morceau minimaliste ce tissage entre voix blanche de peur et clavier froids fait merveille, mais là où ça devient grandiose, c'est quand Shelley exprime son angoisse devant ce qu'il croit être de l'Amour et qui le terrorise. Ca commence au troisième couplet. C'est à hurler, bouche cousue. " It makes my heart beat faster...it has become my master..." Je vous aurais prévenus. Ce type ne se laisse pas brûler en enfer tout seul.
Les Talking Heads. On pourrait penser que David Byrne est un peu plus calme que les zigotos précédents. Bof, pas vraiment. J'emmerde Jonathan Demme et ces films musicaux conceptuels et sans émotions (sur les Talking Heads, sur Neil Young), qui font passer à la musique et à leurs auteurs le même traitement lénifiant qu'impose Nagui à celle de ses invités de Taratata. Et donc, il ne faut pas se fier à "Stop making sense", du dit Demme, qui ne rend pas compte de la folie de Byrne, ou mal. Alors, je vais mettre deux vidéos. Sur l'une, Byrne invente un style imagier de zazou épileptique à lui tout seul. (Jean-Paul Goude ? Jean-Baptiste Mondino ? Vous plaisantez ? C'est bon pour Ardisson, çes trucs-là !). Unique et paniquant. C'est "Once in a lifetime", tiré du très beau "Remain in light. Le monsieur est détraqué, le monde aussi. "Tout va très bien, Madame la marquise..."
Sur l'autre, le classique "Psycho killer" c'est le guitariste Adrian Belew qui fait des siennes (enfin, Harrison, Weymouth et Frantz ne sont pas des anges non plus). Il faut attendre la fin du morceau mais ça vaut le coup. Je mets les paroles de "Once in a lifetime". Elles sont si belles. " Letting the days go by...."
You may find yourself living in a shotgun shack
And you may find yourself in another part of the world
And you may find yourself behind the wheel of a large automobile
You may find yourself in a beautiful house, with a beautiful wife
You may ask yourself, "Well, how did I get here?"
Letting the days go by, let the water hold me down
Letting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, after the money's gone
Once in a lifetime, water flowing underground
And you may ask yourself, "How do I work this?"
And you may ask yourself, "Where is that large automobile?"
And you may tell yourself, "This is not my beautiful house"
And you may tell yourself, "This is not my beautiful wife"
Letting the days go by, let the water hold me down
Letting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, after the money's gone
Once in a lifetime, water flowing underground
Same as it ever was, same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, same as it ever was
Water dissolving and water removing
There is water at the bottom of the ocean
Under the water, carry the water
Remove the water from the bottom of the ocean
Water dissolving and water removing
Letting the days go by, let the water hold me down
(From: http://www.elyrics.net/read/t/talking-heads-lyrics/once-in-a-lifetime-lyrics.html)
Letting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, into the silent water
Under the rocks and stones, there is water underground
Letting the days go by, let the water hold me down
Leting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, after the money's gone
Once in a lifetime, water flowing underground
You may ask yourself, "What is that beautiful house?"
You may ask yourself, "Where does that highway go to?"
You may ask yourself, "Am I right, am I wrong?"
You may say to yourself, "My God! What have I done?"
Letting the days go by, let the water hold me down
Letting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, into the silent water
Under the rocks and stones, there is water underground
Letting the days go by, let the water hold me down
Letting the days go by, water flowing underground
Into the blue again, after the money's gone
Once in a lifetime, water flowing underground
Same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, look where my hand was
Time isn't holding up, time isn't after us
Same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, same as it ever was
Same as it ever was, hey let's all twist our thumbs
Here comes the twister
Letting the days go by
Letting the days go by
Once in a lifetime
Let the water hold me down
Letting the days go by
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samedi 2 juin 2012
Photos - 2
Dans le métro de Rennes on ne voit rien. Tout le monde serre les fesses et baisse la tête dans l'immobilité forcée et anti-naturelle du trajet, qui plus est, sous terre. Les yeux dans les yeux personne ne regarde personne. Tout le monde attend la fin du voyage, en gisant debout. C'est le moment de prendre des photos.
Le don de Colère
Des fois, je suis tellement stupéfait, proprement sidéré par ce que je vois, ce que j'entends, que j'en oublie la Colère, la saine et sainte Colère. Et puis elle revient, elle m'anime, me réveille et je redeviens ce que je suis : quelqu'un d"assez mauvaise humeur dans l'ensemble. Quand j'étais plus jeune la Colère m'habitait sans discontinuer. C'est trop, trop fatiguant. Mais encaisser sans rien dire l'est tout autant. La Colère participe à l'équilibre. A celui des forces en présence, comme à celui de l'intérieur. Simplement il faut qu'elle sorte à bon escient. Comment faire ? Laissez la venir : dans 90 % des cas, elle sera entièrement justifiée. Les dégâts collatéraux seront minimes et généralement rattrapables. Pas de culpabilité à avoir. Ce sont les parents qui disent aux enfants d'être "gentils", pour mieux laisser leur colère s'exprimer à loisir. Enculez vos parents, l'adolescence c'est fait pour ça. Une fois vos géniteurs remis à leur juste place ( Le père est généralement moyen, la mère relativement aimable ), abandonnez à leur triste sort ces bourreaux sans victimes et foncez tête baissée EN PRENANT VOTRE TEMPS. Dieu seul sait sur quelle pépite de Beauté et d'Amour vous allez tomber ! Mais n'oubliez jamais cet aliment de la force qu'est la Colère. Comme tout ce qui ne sert à rien, c'est vachement utile.
Colère froide.Colère brûlante. Pete Shelley, après les Buzzocks, nous la sert sur un plateau.fulminant de rancœur.
Et lui ! Plus hargneux, c'est pas possible !
Et pour la route, le "prequel" de "Come as you are" de Nirvana. "Eignties...I'm living in the eignties...
Colère froide.Colère brûlante. Pete Shelley, après les Buzzocks, nous la sert sur un plateau.fulminant de rancœur.
Et lui ! Plus hargneux, c'est pas possible !
Et pour la route, le "prequel" de "Come as you are" de Nirvana. "Eignties...I'm living in the eignties...
L'Enfer - 2
Voici le pendant Capitalo au post précédent. Ça fout autant les boules, c'est coréen aussi (du sud) et c'est ignoble. Ah, la Corée, le Pays du Matin Calme, une civilisation plurimillénaire qui a résisté à ce qui se faisait de pire dans le genre salopard destructeur aux alentours : les Mongols, les Chinois, Les Japonais......Ils n'ont pas tenu 50 ans face au Rock n' Roll, le rejeton speedé et vorace du tonton capitalisme Américain. Qui le pouvait ? Au nord, ils ont essayé, c'est navrant, on l'a vu. Alors ? Alors, si vous allez au bout des quelques neuf minutes que comporte cet holocauste de l'humain (enfance, musique, dignité, rire etc, etc...), même par curiosité, c'est que vous êtes DÉJÀ mort. Moi, j'ai tenu 4 minutes. Je la mets, histoire que cette saloperie ne traine pas n'importe où, mais je ne la regarderai plus jamais. Faut pas déconner, la roulette russe avec six balles dans la barillet n'intéresse plus tellement les statisticiens ( Je compte : un : l'animateur, deux : le public, trois : la mise en scène, quatre, cinq, six : les mômes ). Et puis moi, j'aime quand les matheux ont des calculs à faire. Bonne chance !!!
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