dimanche 27 mai 2012
Agnes Varda : 50 ans après Cléo et toujours pas très claire
En ce moment je raye. Je raye ceux qui me lassent, m'ennuient par trop de pédanteries, de prétentions. Les immodestes, les va-de-la-gueules, les imprécateurs, les bluffeurs. Ca veut dire tout le cinéma ou presque, une bonne partie de la littérature et de la poésie, tous les philosophes, à quelques exceptions près (ceux qui ont eu des enfants, c'est dire...). La musique, la peinture résistent mieux à mes coups de griffes.
En voilà une que j'épargne, Ô combien. Elle parle de liberté, de contraintes, du sens et de la forme, mêlés par le travail de l'artiste, Elle parle de passage, de partage, d'effort, d'attention, de recherche, d'éxpérimentation. Elle parle du ressenti et des rapports de formes qu'il faut pour qu'il passe, qu'il repasse (regardez la toute fin, elle mime le Temps). Elle parle de la Vie, de sa vie de femme et d'artiste, simplement, sans mièvrerie ni rodomontades. Elle parle juste. Comme les musiques sont justes même si elles dissonent.
Agnes Varda. Artiste. Je garde.
Je RE-garde.
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