
Goutte de temps
 Le soleil de cuivre abaissé
 Au loin
 C'est l'heure délicieuse
 Au jardin
 Ou le souffle
 A travers les grilles
 Fais bouffer les herbes hautes
 Comme la main fait
 Des cheveux d'un ange
 Ici – Massifs Parterres Bouquets
 Verdures et Allées
 Le long d'un silence
 Presque infini --
 L'eau de la vasque entr'ouverte
 Des doigts disjoints
 Arrose de frais
 Les graines et les cailloux
 Mélés
 Du coeur cultivé
 Battant alors
 A coups allègres et chanceux
 Entre deux temps
 Amoureux
 C'est l'heure incomplète
 Et parfaite
 Ou dans l'ondée précieuse
 Et le ciel apuré
 Sur le jardin délicieux
 Tout se joue
 Et se dénoue
 Sur un air de vent
 Qui vient lécher la joue
 Et s'échoue
 A l'ouverture
 D'un oeil calme
 Où trempe peut-être
 Une larme.
3 commentaires:
Bonjour. Je suis flattée que ma photographie ait pu servir de modèle à ce poème, qui me plaît ! Amicalement, Christine
Chère Christine, vous me voyez un peu embêté car votre photo n'a pas directement inspiré le poème, qui était écrit avant. Mais je l'y ai associé car je trouvais que les deux collaient bien l'un avec l'autre et je les ai publiés ensemble. Déçue ? Normal, mais sachez que sans la photo, je j'aurais pas mis le poème. Trop délicat pour ce blog casse-cou et parfois un peu crasseux.
Amicalement. Gaël.
Un vol pour un poème ce n'est plus du vol c'est du troc, un peu d'âme partagée. Cela dit, je déconseille fortement au poète de faire une OPA agressive sur le crédit Lyonnais en échange de l'un de ses recueils.
Bien que cela fasse les fesses et l'esprit de ces rustres, cela pour le coup serait du vol. L'échange poétique n'étant possible qu'entres personnes disposées...
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