A force de courir tout le temps et dans tous les sens, tu vas finir par te rencontrer le soir au coin d'un bois et ça se passera mal. Forcément.
Avant de mordre la poussière, fais donc le ménage une dernière fois. Ca ne te fera pas de mal.
CHECK IT.
They say "Jump", you say "How high ?" And then you get down.They say "It is way far too easy".
MAIS IL FAUT BIEN CROIRE QUELQU'UN !!! POURQUOI PAS DAMON ALBARN ?
Pourquoi pas...
YES THE FUTURE'S BEEN SOLD ( Et pas cher en plus )
mardi 31 janvier 2012
YOU SEE, LIFE IS LIKE A CIRCLE. EVERYTHING YOU DO COMES BACK TO YOU .
Libellés :
Bassiste,
Blur,
Brit Pop,
David Bowie,
Folie,
Funk,
Gender Fucker,
Glamour,
Groove,
Mode,
Musique,
Poésie,
Pop,
Songwriter,
Soul
samedi 28 janvier 2012
It runs in the family !
Deux petites choses des cousins de la famille Newman. Rien à voir avec Paul, mais avec Alfred Newman, un des plus prolixes pourvoyeurs de B.O. du cinéma classique américain.
D'abord une des plus belles chansons de Randy Newman (neveu d'Alfred) dans sa plus belle version, celle de Cilla Black, la copine des Beatles. "Je me suis déjà trompée avant" dit-elle. Le goût amer de la déception amoureuse, en pleine remontée d'amour. Une tristesse, quoi. Ca trouble et c'est splendide.
Ensuite la musique de "Road to perdition" de Thomas Newman (le fils d'Afred), qui a fait nombre de beaux scores pour le cinéma américain récent. "Américan beauty" par exemple, c'est lui. Laissez vous emporter par le lyrisme de la la mélodie du piano et celui des cordes. Ca donne envie de pleurer. Des larmes de crocodiles, peut-être, mais des larmes. Et ça, on ne peut pas cracher dessus. Personne. " Les violons ont toujours raison" : Louis Skorecki.
Bonus track. Voix magnifique, son parfait, montage empesé de plans longs et inhabituels ; génial.
D'abord une des plus belles chansons de Randy Newman (neveu d'Alfred) dans sa plus belle version, celle de Cilla Black, la copine des Beatles. "Je me suis déjà trompée avant" dit-elle. Le goût amer de la déception amoureuse, en pleine remontée d'amour. Une tristesse, quoi. Ca trouble et c'est splendide.
Ensuite la musique de "Road to perdition" de Thomas Newman (le fils d'Afred), qui a fait nombre de beaux scores pour le cinéma américain récent. "Américan beauty" par exemple, c'est lui. Laissez vous emporter par le lyrisme de la la mélodie du piano et celui des cordes. Ca donne envie de pleurer. Des larmes de crocodiles, peut-être, mais des larmes. Et ça, on ne peut pas cracher dessus. Personne. " Les violons ont toujours raison" : Louis Skorecki.
Bonus track. Voix magnifique, son parfait, montage empesé de plans longs et inhabituels ; génial.
vendredi 27 janvier 2012
LE REVE D'HIVER. (Dreaming, it's free.)
Le rêve d'hiver
C'est le rêve de l'hiver
Froid et vigoureux
Qui sèche les envies
Les amène au quai
Et les rive à l'amarre
C'est l'arrêt momentané
Découvrant aux êtres
Aux hommes et aux femmes
Le miroir blanchi
De l'alliance
C'est le rêve de l'hiver
Qui fait couler
Au fond du lit
Sous d'épais édredons
Un fil de sang et d'or
C'est l'instant ou l'on se trouve
Seul, adossé à l'air
Au plus sec de son désir
Le sang roulant dans les veines
Et le givre ne gémit pas
C'est le rêve de l'hiver
Qui noie la sueur sous la glace
Vivifie le souffle
La tête plus vivante encore
De ce rêve d'hiver
C'est le rêve de l'hiver
Froid et vigoureux
Qui sèche les envies
Les amène au quai
Et les rive à l'amarre
C'est l'arrêt momentané
Découvrant aux êtres
Aux hommes et aux femmes
Le miroir blanchi
De l'alliance
C'est le rêve de l'hiver
Qui fait couler
Au fond du lit
Sous d'épais édredons
Un fil de sang et d'or
C'est l'instant ou l'on se trouve
Seul, adossé à l'air
Au plus sec de son désir
Le sang roulant dans les veines
Et le givre ne gémit pas
C'est le rêve de l'hiver
Qui noie la sueur sous la glace
Vivifie le souffle
La tête plus vivante encore
De ce rêve d'hiver
LANG VS HITCHCOCK
En matière de cinéma européen exporté aux états-unis, il y a deux grandes écoles qui s'affrontent ; celle d'Hitchcock et celle de Fritz Lang. D'après Hitchcock, le cinéma est affaire de domination sadique sur les spectateurs masochistes et consentants. Ce qu'Hitchcok vise, c'est la jouissance ; aussi bien celle du tout puissant réalisateur, que celle du le public moyen qui frémit d'aide grâce au suspense, qui l'emmène là ou il ne savait pas aller, alors qu'il y arrivera, esclave de la volonté infaillible et retorse du maître
Ce point de vue est magistralement résumé et critiqué dans le film de Michaël Powell '"Le Voyeur";
Lang, lui, a passé sa carrière à interrogé les images, leur évolution et, finalement à nous mettre en garde contre elles et le magister qu'elles finissent par exercer sur la vie. Pour Lang, la vie était une sorte de malédiction, le cinéma ne pouvait que désigner cette malédiction, en être le témoin et le révélateur.( Attention aux images, nous dit Lang). Il ne s'est jamais servi de leur pouvoir hypnotique que pour le dénoncer, le crypter par l'évidence de sa démonstration ! S'étant finalement débarrassé de ses obsessions, ayant rompu le fil de "Sa Malédiction" il fit deux film d'aventures exotiques purs dans lesquelles il retrouva la magie simple de Mélies, de "King Kong", des premier" Dracula", des " Tarzan " Bref la lumineuse Magie Blanche. L'enfance de l'Art. Il s'agit du "Tombeau Hindou" et du "Tigre du Bengale". Films aussi beaux qu'un Sérial, ce format que Lang aimait tant.
On pourrait prendre le récit de la vie du cinéaste amateur héros de Powell, les épisodes de la vie d'Hitchcock et dresser un parallèle sidérant entre les manifestations de la pathologie du héros du "Voyeur" et la façon dont Hitchcock survécut aux maltraitances de son père et ne sombra pas dans la la folie en exposant à tous ses plus grandes perversités.
Personnellement, je préfère les films de Lang. Je suis langien, comme Chabrol ! Merde ! Remarquez, quand on est Hitchcockien, on est en compagnie de Truffaut, c'est pas mieux. ! Remerde !
Bon, il y a d'autres écoles, plus américaines, celle de Ford, de Hawks, de Walsh ; et d'autres, européennes, asiatiques, africaines. Ce sont d'autres images, d'autre manières de les faire et d'en faire quelque chose. Pas d'extraits, cette fois-ci. Des photos.
Les deux couples adversaires du dernier Hitchcock " Family Plot". Ou Hitchcock tendant lui aussi vers l'enfance de l'Art.
La réalité est devenu une horreur qui passe en direct à la télé dans "La cinquième victime" de Lang. Et tout le monde en pâtit. La fiancée du journaliste servira d'appât pour le tueur en série afin que le journal télévisé débusque un scoop de première.
Ce point de vue est magistralement résumé et critiqué dans le film de Michaël Powell '"Le Voyeur";
Lang, lui, a passé sa carrière à interrogé les images, leur évolution et, finalement à nous mettre en garde contre elles et le magister qu'elles finissent par exercer sur la vie. Pour Lang, la vie était une sorte de malédiction, le cinéma ne pouvait que désigner cette malédiction, en être le témoin et le révélateur.( Attention aux images, nous dit Lang). Il ne s'est jamais servi de leur pouvoir hypnotique que pour le dénoncer, le crypter par l'évidence de sa démonstration ! S'étant finalement débarrassé de ses obsessions, ayant rompu le fil de "Sa Malédiction" il fit deux film d'aventures exotiques purs dans lesquelles il retrouva la magie simple de Mélies, de "King Kong", des premier" Dracula", des " Tarzan " Bref la lumineuse Magie Blanche. L'enfance de l'Art. Il s'agit du "Tombeau Hindou" et du "Tigre du Bengale". Films aussi beaux qu'un Sérial, ce format que Lang aimait tant.
On pourrait prendre le récit de la vie du cinéaste amateur héros de Powell, les épisodes de la vie d'Hitchcock et dresser un parallèle sidérant entre les manifestations de la pathologie du héros du "Voyeur" et la façon dont Hitchcock survécut aux maltraitances de son père et ne sombra pas dans la la folie en exposant à tous ses plus grandes perversités.
Personnellement, je préfère les films de Lang. Je suis langien, comme Chabrol ! Merde ! Remarquez, quand on est Hitchcockien, on est en compagnie de Truffaut, c'est pas mieux. ! Remerde !
Bon, il y a d'autres écoles, plus américaines, celle de Ford, de Hawks, de Walsh ; et d'autres, européennes, asiatiques, africaines. Ce sont d'autres images, d'autre manières de les faire et d'en faire quelque chose. Pas d'extraits, cette fois-ci. Des photos.
Les deux couples adversaires du dernier Hitchcock " Family Plot". Ou Hitchcock tendant lui aussi vers l'enfance de l'Art.
La réalité est devenu une horreur qui passe en direct à la télé dans "La cinquième victime" de Lang. Et tout le monde en pâtit. La fiancée du journaliste servira d'appât pour le tueur en série afin que le journal télévisé débusque un scoop de première.
mercredi 25 janvier 2012
Mon Amour est comme un Rock : INALTERABLE !
FUCKING ROCK N' ROLL !!!
Serge Gainsbourg le savait, en ces années là, le rock français, c'était Bijou. La preuve.
Serge Gainsbourg le savait, en ces années là, le rock français, c'était Bijou. La preuve.
samedi 21 janvier 2012
I got the blues
En hommage à Etta James, la version française du blues : le cafard. Elle devrait être beaucoup plus connue que l'américaine si l'Europe ne s'était pas tirée une balle dans la tête en 1914. Pour le monde entier, le merdier incroyable dans lequel nous nous débattons toujours et encore a commencé cette année-là. Alors Etta ou Fréhel ? Ce soir ce sera l'une en pensant à l'autre. Un beau sujet de chanson réaliste à la française.
vendredi 20 janvier 2012
Dance of the Zombies
Au pays des mort-vivants, tu veux ta came ? Billy te la sert. Seuls les morts ne suent pas.
Le Cercle d'Amour (poème galant du 13 ième siécle).
En ces temps-là, Steve Miller, qui avait abreuvé les 70's de tubes et de hits, travaillait dur pour opposer une réponse crédible à la New Wave déferlante. Il a brûler plusieurs fois ses bandes, rendu folle sa maison de disque, harcelé ses musiciens jusqu'à lépuisement et finalement pondu "Circle of love". Voici le titre qui donne son nom à l'album. Tout les énervements punks du monde, toutes les agaceries nerveuses aux dents n'y feront rien, ce morceau est une cure de miel pour les oreilles, un carré de soie pour coucher sa tête et s'y reposer. C'est délectable. Le son est d'une qualité de chaleur, d'une suavité à faire fondre tous les piercings. Ne soyons pas toujours des bêtes brutes semble nous dire ce "Cercle d'Amour", mis au point par Miller. S'il vous plait, écoutez TOUTE la chanson, la guitare de la seconde partie a une patine de sucre roux et une brillance de jour de soleil éclatant et doux que je n'ai jamais entendues ailleurs. Il existe, bien sûr, de meilleurs morceaux dans ce genre, du "Deacon blue" des Steely Dan au "I can't go for that" de Hall and Oates (j'y reviendrai) mais celui-là est vraiment unique.
Milk and Honey donc.
(Je remercie au passage le sympathique internaute qui a retranscrit la matité et la clarté - eh oui, c'est possible ! - du son du vinyle, car c'en est un, en format digital. Vous pouvez toujours vous brosser pour entendre un son pareil de nos jours.)
Milk and Honey donc.
(Je remercie au passage le sympathique internaute qui a retranscrit la matité et la clarté - eh oui, c'est possible ! - du son du vinyle, car c'en est un, en format digital. Vous pouvez toujours vous brosser pour entendre un son pareil de nos jours.)
jeudi 19 janvier 2012
I HAVE MY HEAD LIKE A ROCK !
Keep on playin' our favorite song,
turn it up, while you're gone.
It's all I've got when you're in my head,
and you're in my head, so I need it.
turn it up, while you're gone.
It's all I've got when you're in my head,
and you're in my head, so I need it.
"Encore un clou dans le cerceuil" : Bogart allumant une cigarette.
Etta James va bientôt mourir. Son "dernier" album sort le mois prochain. Je dis "dernier" parce qu'elle ne peut plus et ne pourra plus enregistrer. Elle lutte contre la maladie, chaque jour, pied à pied, et perd chaque jour du terrain. Elle a mis sur son CD ( "The Dreamer") une ultime prière amoureuse venue du fond de son cœur et de son ventre, un dernier rêve humain de vivant. J'ai le même et je remercie Etta James de l'avoir interprété. Mieux que Sigmund Freud. Qui chantait assez mal, paraît-il.
Pour l'heure, c'est en pensant à Etta James, qui ne peut que perdre son combat contre l'impudente et réconfortante Camarde, que je reprends aussi à mon compte l'ancestral cri humain, ici modulé par des sauvages des Appalaches américaines " O Mort, épargne-moi encore cette fois....." La version est géniale, les harmonies vocales fastueuses, les photos laissent sans voix. Le lecteur-audio/video saute un peu parfois, faites un un effort, écoutez quand même jusqu'à la fin de la chanson. Seuls Ramuz et Pourrat ont "chanté" aussi bien cette supplique radicale. Ils étaient des montagnes, eux aussi
Pour l'heure, c'est en pensant à Etta James, qui ne peut que perdre son combat contre l'impudente et réconfortante Camarde, que je reprends aussi à mon compte l'ancestral cri humain, ici modulé par des sauvages des Appalaches américaines " O Mort, épargne-moi encore cette fois....." La version est géniale, les harmonies vocales fastueuses, les photos laissent sans voix. Le lecteur-audio/video saute un peu parfois, faites un un effort, écoutez quand même jusqu'à la fin de la chanson. Seuls Ramuz et Pourrat ont "chanté" aussi bien cette supplique radicale. Ils étaient des montagnes, eux aussi
mardi 17 janvier 2012
DANCE WHITE BOY ! DANCE 'TILL YOU DROP DEAD !
Looking for more stuff ? Well, check your local dealer !
jeudi 12 janvier 2012
Des Femmes et des Hommes en France et ailleurs......
Quel est le pays où l'on aime le mieux les femmes ? L'Angleterre voit parfois l'homosexualité généralement dominante bousculée par des reines vierges ou des dames de fer mais l'hétérosexualité est avant tout l'apanage des servantes et des garçons de ferme. Kate Moss représente assez bien l'idéal féminin transgenre et garçonnier des anglais. En Allemagne, ou dans les pays d'obédience germaniques l'affirmation de la puissance masculine sait à quel point elle repose sur les hanches des femmes, percheronnes infatigables et reproductrices fertiles et serviles, transfigurées au XXième siècle en femmes de têtes et bêtes de sexe, dans une évolution normale et inévitable qui fait jouer aux germains la pièce du maître et de l'esclave depuis le début, et maintenant dans sa version Sado-Maso sexuellement la plus débridée et la plus assumée. Dans les pays scandinaves, les rapports entre les deux sexes ont longtemps été marqués du sceau d'une culpabilité pénible pour les deux, faisant des femmes des hystériques confinées et des hommes des hystériques tyranniques. Les deux sexes maintenant égaux cohabitent dans un agrément de gentlemen et gentlewomen ou tout, ou presque, est permis, à condition de s'essuyer les pieds sur le paillasson avant d'entrer. Un ennui affable et désespérant règne et le taux de suicide dans ces pays est le plus fort d'Europe. Les pays latins et méditerranéens dans leur ensemble ont bien du mal a jugulé un matriarcat rampant et tout-puissant par des interdits barbares et des rites machistes. Ce sont les pays où la relation homme/femme est la plus régressive et dangereuse pour les deux sexes. La défiance et la fascination y régissent des rapports agressifs où une sexualité infantile le dispute à une ségrégation radicale comme solutions à la "guerre des sexes" dont je dirais qu'elles existe seulement dans ces pays-là, incapables d'élaborer une pensée quelconque sur la différence des sexes. S'il n'y avait eu le communisme, les pays de l'Est de l'Europe aurait pu voir se développer une sorte de femmes fortes et partenaires d'élection de hommes ; pensantes et désirantes, libres, en un mot, dont on trouve des exemples à foison dans la littérature, la musique, les arts de ces pays-là, au début du XXième siècle. Il n'en a rien été et les beautés de ces pays, ont fini esclaves sexuels vidéo des européens occidentaux décadents, sous des pseudo américains. Elles auraient pu échapper tout à fait à Freud, Marx a eu leurs peaux. En Amérique les femmes n'ont jamais été émancipées, passant en 50 ans du statut de matrone de ligue de Morale, et de putain de bordel à cow-boys à ce modèle hégémonique, unique et débilitant dont Marylin Monroe fut la représentante la plus achevée (la pire) : la femme-enfant. Je laisse de coté l'Asie pour des raisons multiples en indiquant l'Inde comme pays fer de lance de l'Amour des femmes et le Japon comme des iles peuplées d'extra-terrestres, maîtres des images et des symboles jusqu'au dégoût de toute tentative d'expression un rien détendue. C'est donc en France que les femmes sont le mieux aimées. Depuis la Renaissance, et même bien avant, ce pays vit une histoire d'amour intense avec ses femmes, il les honore, les révère, leurs coupe le cou ou les cheveux mais toujours il les aime. je veux dire par là que les hommes et les femmes de ce pays se parlent avant tout d'Amour. Il n'y a nulle part ailleurs d'exemple équivalent à la brûlante Marie de France, à la savante Marguerite de Navarre ; ni aux vers délicieux des grand amoureux qu'étaient Ronsard et Scèves ; ni aux échanges d'Amour sensuels et extatiques d'Héloïse et Abélard. D'ailleurs le Savoir et les femmes ont toujours eu partie liée en France et la Révolution Française est le fruit des salons tenus par quelques femmes érudites, quelques décennies plus tôt. En général, l'éducation des jeunes femmes est un question majeure et constante en France. Les hommes y sentent bien que le Savoir et leur puissance ne leur seraient d'aucune utilité, s'ils ne peuvent en faire don et partage à leurs partenaires du sexe opposé. Si cette préoccupation n'avait pas été telle, jamais nous n'aurions eu Louise Labé, Mme de Sévigné, Mme de Lafayette, Mme du Chatelet, Charlotte Corday, Mme de Staël, Georges Sand, Juliette Drouet, Sarah Bernard, Berthe Morisot, Marie Curie, j'en passe évidemment, et des milliers. Il y a dans la littérature française les portraits de femmes les plus divers, de "l'Astrée" d'Honoré d'Urfé, à "Madame Bovary" en passant par "Manon Lescaut". Ces femmes singulières dessinent à leurs manières le plus beau, le plus exhaustif, le plus admiratif des tableaux de la Femme dans tous ses états, sous toutes ses facettes, dans tous ses possibles, dans ses différences irréductibles. Aucun des auteurs - homme ou femme - peignant ce motif qui n'ait cherché à connaître, qui n'ait connu, aimé les femmes ; ils savent trop l'importance et la place des femmes dans la société et le cœur des hommes pour en oublier la secrète et souveraine importance ; et qui doit d'être traitée comme telle, si un groupe d'homme et de femmes aspire, entre eux, à une instable harmonie et à un respect de la place mouvante de chacun. Et, par exemple, il aura fallu l'éducation sévère d'un pensionnat, l'Amour d'une mère et d'un père dévoués l'un à l'autre, et à leur progéniture, tous ces soins apportés aux jeunes femmes pour qu'éclose, encore inégalée, une Colette ; libre, si vive d'esprit et de corps, si experte (et pas comptable de ses émotions et de ses sentiments) des secrets des psychés amantes des hommes et des femmes. En sorte qu'il n'est pas étonnant que Casanova, après avoir parcouru l'Europe et aimé les femmes à satiété, se soit décidé à écrire ses mémoires, si précieuses aux hommes comme aux femmes, en français, car en France il n'est question que d'Amour entre les hommes et les femme, dans toutes ses dimensions ; spirituelle, sentimentale, physique, psychique etc, etc et ce depuis des siècles. Mais pour combien de temps encore ? Ca dépendra de la capacité des Français a résister et à ne pas céder sur ce terrain du sentiment liant les deux sexes. Et on peut parier gros là-dessus. Très gros.
Résumé en son et images ci-dessous.
Du Bellay, Homme féminin amoureux des femmes, s'y était mis aussi.
Yvette Guilbert. Freud l'adorait.
Résumé en son et images ci-dessous.
Du Bellay, Homme féminin amoureux des femmes, s'y était mis aussi.
Yvette Guilbert. Freud l'adorait.
Libellés :
Amour,
Antoinette Fouque,
Chanson Française,
Chanteur(euse),
Classique,
Erotisme,
Gabriel Fauré,
Géographie,
Grâce,
Histoire,
Hommage,
Humaine,
Humour,
Icône,
Littérature,
Musique,
Poésie,
Psychologie,
Tendresse,
Violence
Une mise de plus sur la Gaieté et l'Amour
Charles Ives est un compositeur américain a l'image de son pays. Énorme (BIG), il a l'humour dévastateur et iconoclaste d'un tribun du peuple, la mélancolie à l'aune des grands espaces, déferlante et sans fin, jusqu'à ce que sa puissance finisse en auto-dérision à force de ne rien trouver pour l'endiguer et l'exercer. Il est l'équivalent de John Ford pour la musique "classique". Voici des variations sur le "God bless America" qui sont d'un humour ravageur, d'une fantaisie inaliénable et qui nécessitent des esprits et des oreilles grandes ouvertes et alertes sur cet éclat de rire bien portant qui n'est possible que là-bas et que l'on retrouve dans nombre de films et chez les comiques américains. Comme eux Charles Ives parle sur tous les tons d'une Nation à l'ensemble de ceux qui la forment. C'est une position qui pourrait être mégalomane si la dite Nation n'avait pas générer en ces meilleurs membres un solide "Esprit" ' d'appartenance solennel et dérisoire tout à la fois. Voici, la bonne humeur et la saine ironie de Charles Ives.
Parlons d'Amour en quelques secondes. Gabriel Fauré aima les femmes d'un amour constant et confiant. Il aimait leurs corps, leurs mystères, leurs voix, leurs manières. Il y a chez lui une mâle assurance et une acceptation joviale des différences intrinsèques qui définissent les sexes et font tout le charme de leurs différent rapports. la majeure partie de ces œuvres sont dédiées à des femmes. Voici un morceau simple et limpide, loin du romantisme allemand, ou on peut entendre à son meilleur les charmes de ce qu'on appelle "La mélodie française". Elle vaut bien les Lieder germaniques.
.
Parlons d'Amour en quelques secondes. Gabriel Fauré aima les femmes d'un amour constant et confiant. Il aimait leurs corps, leurs mystères, leurs voix, leurs manières. Il y a chez lui une mâle assurance et une acceptation joviale des différences intrinsèques qui définissent les sexes et font tout le charme de leurs différent rapports. la majeure partie de ces œuvres sont dédiées à des femmes. Voici un morceau simple et limpide, loin du romantisme allemand, ou on peut entendre à son meilleur les charmes de ce qu'on appelle "La mélodie française". Elle vaut bien les Lieder germaniques.
.
samedi 7 janvier 2012
De la défense de musiques indéfendables.
Les noces de la musique et des images furent joyeuses au début des années 80. Après l'excitation de la fête, le robinet à clips qui ne dort jamais a rapidement remplit l'office pour lequel il avait été conçu. Mettre tout au même niveau, à égale portée de bouton "On" de la zapette ; égaliser les goûts dans l'éternité de la veille hallucinée ; tendre un écran aux phantasmes et les générer à l'infini dans un flux de jouissances pauvres. L'écran fait écran, en l’occurrence au réel. Les Histoires qui assuraient une existence à la collectivité, et aux individus des rôles dont ils étaient aussi les garants, ont cédé la place à une logorrhée insensée de propositions, de choix, de flashs sidérants, qui laisse tout un chacun aux prises avec ses pulsions aussitôt satisfaites et sans la possibilité de prendre le temps d'élaborer une place dans des récits qui n'existent plus. Le clip est un fragment, mais le continuum de MTV ne laisse aucun repos, et à chaque nouvelles série d'images, l'impératif est "Jouis et meurs". Cette injonction destructrice est la colonne vertébrale de notre société, l'Argent en est son sang.
Après cette intro un rien balisée mais aussi un rien réaliste, repartons donc nous noyer dans la joie innocente d'images qui ne le furent jamais pour défendre quelques musiques indéfendables.
Frankie Goes To Hollywood proposait à l'époque une panoplie complète de modèles de comportements, un catalogue de fringues, d'objets (slip boxer "Jean Genet" ; marcel "Wirginia Woolf" etc etc); offrant à tous pour un prix modique un raffinement de Dandy, un accès à l'hédoniste le plus le plus débridé et transgenre. Holly Johnson en maître de cérémonie idéal et inquiétant officiait dans les orgies que De Palma mit dans son film " Body double", jusqu'au matin ou la mélancolie inhérente à cette vie (Douce) venait lui dire qu'il était, lui aussi : "Born to run". Le voilà en concert avec ses petits camarades, dont Mark O'Toole en bassiste énervé, reprenant et éprouvant le standard de Bruce Springsteen. On pouvait encore s'exploser la tête avec une certaine classe, non ? Je ne résiste pas au plaisir de mettre le clip de "Relax", c'est simplement parfait. Ames sensibles s'abstenir." Tu fais quoi, après l'orgie ?"
Billy Idol, ce n'est pas un nom, c'est un programme. Comme Sid Vicious. (D'ailleurs la rumeur court encore que Sid cherchait Billy dans tout Londres pour le tuer parce qu'il était trop beau.) Et le programme fut appliqué à la lettre par les deux hommes. Sid se suicida par overdose de connerie et Billy devint une idole, avec tout ce qu'il fallait pour ça, tubes imparables, excès en tout genre (de vitesse, surtout), effondrement, rédemption. N'empêche, je me rappelle très bien avoir dansé dans des boites de nuit face au mur recouvert de miroirs, parce que je ne trouvais rien de mieux à faire. Narcissisme dévoyé et désespoir jouissif. Billy avait vu le futur, il lui appartenait. Jusqu'à la fin des temps.
Je mets cette vidéo là qui est un pur phantasme, un porno gonzo à peine déguisé, recyclant tout et n'importe quoi (Elvis,Le Docteur Caligari) en une noria de sucreries en tout genre pour les jeunes yeux avides des téléspectateurs de l'époque, qui n'auraient pour rien au monde louper son 5ième passage de la journée sur MTV. La soupe est mitonnée et servie par de graves musiciens, dont Steve Stevens à la guitare. Dire que le bassiste assure est un euphémisme.
Après cette intro un rien balisée mais aussi un rien réaliste, repartons donc nous noyer dans la joie innocente d'images qui ne le furent jamais pour défendre quelques musiques indéfendables.
Frankie Goes To Hollywood proposait à l'époque une panoplie complète de modèles de comportements, un catalogue de fringues, d'objets (slip boxer "Jean Genet" ; marcel "Wirginia Woolf" etc etc); offrant à tous pour un prix modique un raffinement de Dandy, un accès à l'hédoniste le plus le plus débridé et transgenre. Holly Johnson en maître de cérémonie idéal et inquiétant officiait dans les orgies que De Palma mit dans son film " Body double", jusqu'au matin ou la mélancolie inhérente à cette vie (Douce) venait lui dire qu'il était, lui aussi : "Born to run". Le voilà en concert avec ses petits camarades, dont Mark O'Toole en bassiste énervé, reprenant et éprouvant le standard de Bruce Springsteen. On pouvait encore s'exploser la tête avec une certaine classe, non ? Je ne résiste pas au plaisir de mettre le clip de "Relax", c'est simplement parfait. Ames sensibles s'abstenir." Tu fais quoi, après l'orgie ?"
Billy Idol, ce n'est pas un nom, c'est un programme. Comme Sid Vicious. (D'ailleurs la rumeur court encore que Sid cherchait Billy dans tout Londres pour le tuer parce qu'il était trop beau.) Et le programme fut appliqué à la lettre par les deux hommes. Sid se suicida par overdose de connerie et Billy devint une idole, avec tout ce qu'il fallait pour ça, tubes imparables, excès en tout genre (de vitesse, surtout), effondrement, rédemption. N'empêche, je me rappelle très bien avoir dansé dans des boites de nuit face au mur recouvert de miroirs, parce que je ne trouvais rien de mieux à faire. Narcissisme dévoyé et désespoir jouissif. Billy avait vu le futur, il lui appartenait. Jusqu'à la fin des temps.
Je mets cette vidéo là qui est un pur phantasme, un porno gonzo à peine déguisé, recyclant tout et n'importe quoi (Elvis,Le Docteur Caligari) en une noria de sucreries en tout genre pour les jeunes yeux avides des téléspectateurs de l'époque, qui n'auraient pour rien au monde louper son 5ième passage de la journée sur MTV. La soupe est mitonnée et servie par de graves musiciens, dont Steve Stevens à la guitare. Dire que le bassiste assure est un euphémisme.
Une mise de plus sur l'Amour et la Tristesse
BLUESY ROSE
L'eau secrète qui sourd ici
Entonne le chant régulier
D'une sereine mélodie
Et, dans l'air asséché
Du froid neigeux de là-haut
Elle lisse, cajole
Les pétales roses et frais
D'une fleur venue en l'hiver
Dont la teinte pâle et suave
Tentative fragile proposée
Au temps
Prévient pour l'instant
La montagne de tomber
Qui acquiesce en secouant une épaule
Et souffle un soupir pur
Qui dit « Oui »
Dans la grand' salle du Casino
Derrière le piano mat
Et ses verres teintés
Le chanteur offre à son cœur
Le vaste écho de la rose qu'il a mis
A sa boutonnière bleu nuit
Et, distingué lover susurre
L'amertume d'un blues nuptial
Qui étire ses notes
Jusqu'au ciel universel des amants
Par dessus un lit de gentiane
Prévenant la douleur qui viendra
Des mots et des corps
Par le baume caressant et sûr
De sa voix de velours
Disposant coussins et carreaux de larmes
Sous les têtes fatiguées
Et les cœurs lassés
Qui s'abattent et fondent
D'avoir brûlés
jeudi 5 janvier 2012
Fleur de Rhétorique.
Une fleur = une poésie. C'est comme ça, c'est le tarif sur ce blog. C'est pas cher payé !!!
Goutte de temps
Goutte de temps
Le soleil de cuivre abaissé
Au loin
C'est l'heure délicieuse
Au jardin
Ou le souffle
A travers les grilles
Fais bouffer les herbes hautes
Comme la main fait
Des cheveux d'un ange
Ici – Massifs Parterres Bouquets
Verdures et Allées
Le long d'un silence
Presque infini --
L'eau de la vasque entr'ouverte
Des doigts disjoints
Arrose de frais
Les graines et les cailloux
Mélés
Du coeur cultivé
Battant alors
A coups allègres et chanceux
Entre deux temps
Amoureux
C'est l'heure incomplète
Et parfaite
Ou dans l'ondée précieuse
Et le ciel apuré
Sur le jardin délicieux
Tout se joue
Et se dénoue
Sur un air de vent
Qui vient lécher la joue
Et s'échoue
A l'ouverture
D'un oeil calme
Où trempe peut-être
Une larme.
dimanche 1 janvier 2012
Inscription à :
Articles (Atom)