Etonnant, cette année encore le week-end des Transmusicales de Rennes tombe en fin de semaine... C'est bien foutu, tout de même.
Et cette année encore, Jean-louis Brossard, programmateur du festival, vieux jeune sans âge, va abreuver un public de jeunes vieux sans âge de musique post-moderne, sans âge, ni pays d'origine. Des trucs calibrés pour le no-man's land avec Drive-in et Diners qu'est devenu l'ancien monde des Dieux et des Hommes et même La fameuse Vallée des ombres de la Mort que tout un chacun traverse maintenant sans plus y penser, l'œil rivé sur le compteur geiger sensoriel de l'intensité de ses plaisirs. Celui que j'ai mis en dessous est le seul que je connaisse d'avance pour la cuvée 2011. Je ne sais pas trop quoi en dire à part que cela me semble sans vie aucune, déjà, et depuis bien longtemps et sans identité, même d'emprunt. Totalement anémique et détruit jusqu'à la racine comme une jeune anorexique sous l'emprise de coupe-faims. De toute ma volonté, je veux croire au Miracle d'une seule heure de bonne musique aux Trans...Autant implorer les morts de marcher. C'est déjà fait ? Ils marchent ? Et ils ont des masques ?Ah bon, alors...
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