dimanche 13 novembre 2011

Elysée-moi

Vincent Furnier, alias Alice Cooper est réputé de longue date pour être quelqu'un de très sociable et sympathique. Il a sorti cette année un album de bonne facture ("Welcome 2 my nightmare") mélangeant sonorités actuelles et vieilles recettes. Tout cela fleure bon le grand Guignol habituel d'Alice Cooper sans une once d'opportunisme. Ce gars-là semble simplement en vie, et créatif, c'est à dire, dans son cas, qu'il a l'air cinglé, sans l'être du tout. Il s'amuse.
En cette période électorale, qui commence déjà à me prendre le chou, et avant que tout ce cirque ne vire au marasme général, je me permets d'exhumer un hymne oublié (peut-être) de Mr Furnier/Cooper, qui n'a rien perdu de sa pertinence. Les pays démocratiques connaissent une grande figure par siècle qui incarne leurs valeurs, grand maximum. A l'époque ou le morceau est sorti, c'était Nixon qui était aux commandes aux States, c'est dire qu'on était loin du compte. Je renvoie ceux qui voudraient en savoir plus sur cette période aux écrits de Hunter S. Thompson, récemment publiés en France.
La vidéo est très, très bonne ; inquiétante et drôle.
En dessous, je mets le morceau avec un bon son, plus un extrait du dernier Cooper, assez croustillant.


C'est marrant, on dirait du bon Oasis, ou un bon Stones, et on voit bien ce que Marylin Manson et tant d'autres lui doivent.
En-dessous Jack Sparrow (Johnny Deep ) rejoint son idole de jeunesse pour une version enjouée de "School's out" + un massacre d'un des rares morceaux présentables des Pink Floyd ( version Waters/Gilmour). Alice a vraiment l'air en pleine forme.
A noter : l'anecdote qui tue sur Keith Richards.

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