jeudi 17 décembre 2009

SANS COMMENTAIRE

PEARL

TRES BONNE RETROSPECTIVE DIETRICH EN CE MOMENT SUR TCM. ON PEUT Y VOIR LES ECRINS QUE LUI TAILLAIT VON STERNBERG, A COUP DE TRANSPARENCES, DE SUPERPOSITIONS, D'ENCHEVETREMENTS, DE FONDUS. ON NE VOIT QU'ELLE DANS CES EMBROUILLAMINIS DE GAZES, D'OMBRES, DE COULURES DE TUBES DE VERRE ET DE COTILLONS , IRRADIANT DE TOUS LES REFLETS QUE L'AMOUR PEUT DONNER A UNE FEMME. LES ECRINS SONT SPLENDIDES, ELLE EST MAGNIFIEE, AUSSI PRECIEUSE QU'UNE PERLE, INALTERABLE, CHANGEANTE, SUBLIME.
ALORS, LE JEUNE HOMME, A LA FIN DU FILM, IL DEVINE TOUT CA, C'EST COMME SI IL AVAIT VU LES STERNBERG-DIETRICH COMME NOUS ET LA FORCE D'ATTRACTION DE CETTE FEMME EST TELLE QU'IL REFUSE QU'ON LUI TIRE DESSUS. IL CRAQUE. PAS ELLE. MARLENE VA MORDRE LA NEIGE EN GRAND UNIFORME. SUITE DE LA SAGA AVEC "L'IMPERATRICE ROUGE". ECRIN BLANC, ECRIN NOIR, ET PERLE AUX REFLETS ECARLATE DONC.

ELLA AND THE DELTA RHYTHM BOYS

COOl COOl WATER OF THE OLD MAN RIVER!

VINTAGE

LES SOGGY BOTTOM BOYS EN VERSION ORIGINALE avant le blanchiement à la chaux des frères Cohen et après le DELUGE. L'Odyssée en Amérique cette fois-là, c'était eux?

SECS JUSQU'A L'OS !

dimanche 13 décembre 2009

LE SUCRE ET L'ARGENT DU SUCRE

Passons sur le cas Polanski, déja réglé ici. A l'heure qu'il est, il se réchauffe au brasier ardent des cheminées de son chalet suisse. Du ghetto de Cracovie à celui des milliardaires de Gstaad se dessine et s'achève un parcours exemplaire de sataniste misérable, forcément misérable. Le cas de François-Marie Banier est plus intéressant. Voilà qu'on cherche des noises à ce dandy riquiqui portant sur lui les marques de la peur du ridicule plutôt que l'écharpe incandescente de la provocation bleu-homard, ou la laisse orange-langouste du défi au crétinisme a coup d'aboiements rauques de doberman travesti. Peter Beard aux petits pieds, apprenti Genet, silhouette pâle du petit théatre Rohmérien, il n'est pas dénué d'un certain talent dans tous les genres qu'il a souhaité illustré d'un travail mineur, certes, mais qui n'est pas sans procurer de menus plaisirs. Pas coupables pour un sou, non même pas louches mais ténus et bien réels. Alors, on reproche à l'homme de vampiriser Liliane Bettencourt et de se faire largement sponsoriser ses passions, monnayées en millions d'euros. La belle affaire ! J'imagine assez bien le type de relations qui peuvent naître entre cette matronne vieillie du luxe cheap et ce Tadzio sexagénaire adolescent. Il y aurait un film à en faire. J'espère que ce ne sera pas Miller, Cantet ou Garcia qui s'y colleront mais plutôt Vecchialli, et en chansons si posssible. Visconti étant fort heureusement sur la touche depuis les annéés cinquantes. Je peux toujours émettre des jugements à l'emporte-pièce sur le travail de Banier, ça ne lui ôtera pas les bonnes raisons qu'il a de se tenir là où il est. Dans ce monde il faut toujours être au contact du magma qui le fait tourner : le Capital. Que se soit pour lutter, pour en tirer partie, pour en jouir il faut se tenir tout contre l'argent, en connaître les codes, les détruire, les pervertir et serrer au plus près la main qui va à la poche de ceux qui en ont ( et qui n'ont que CA ) pour la saisir au vol, d'une caresse ou d'un coup pour que les biftons tombent ailleurs que dans la même pôche, rengainée sans qu'on en ait vu la couleur. L'occasion se provoque ou advient, peu importe, si vous aimez les pourboires c'est votre problème. Là, Banier a atteint le milliard et peut se payer tous les colifichets dont il a besoin. Je souhaite bon vent à l'aventurier des deux rives dans sa course tranquille au trésor. Je lui fait confiance, il est solide et ce n'est pas l'héritière de sang qui peut lui faire peur. Il en sait un bout sur l'héritage Banier et je le regarde, mi-amusé mi-complice, étonné de le voir lutter si facilement et sans se cramer, si proche du corps de la charogne brûlante. Car la lutte est perpétuelle, inachevée, sans pitié et elle continue. Pour tous.

lundi 7 décembre 2009

LE JEU DES SEPT ERREURS


LE JEU DES SEPT ERREURS


LE JEU DES SEPT ERREURS


LE JEU DES SEPT ERREURS


LE JEU DES SEPT ERREURS


LE JEU DES SEPT ERREURS


POUR TOUS LES RESCAPES DES TRANS.


JUSTE CA ET JE LA FERME.

SSSSSSSS&MMMMMM (Shut your mouth)

ON APPELLAIT DU HARD ROCK A L' EPOQUE. PAS CON. HARDCORE, BABY !

LE PREQUEL FEMININ EST JUSTE EN DESSOUS ! THERE NOTHING WITH THAT I SUPPOSE ( YES IT IS !). C'EST TELLEMENT MIEUX COMME CA.

RE-NO COMMENT !

JOHNNY WALKER BLACK LABEL BLUES ! (si je peux me permettre).

NO COMMENT !

LOOK, LISTEN, LEARN !

51 briques sinon rien !

ET MAINTENANT, POUR VOTRE GOUVERNE A TOUS : UN ENREGISTREMENT DE JEUNESSE DE CHARLES PASQUA ! PEU CHERE !

AUX LARMES CITOYENS !

A genoux, Zeimour ! A genoux, j'ai dit !


dimanche 6 décembre 2009

Bob Dylan se révèle être un des tout meilleurs DJ radio qui soit. Sa " Theme Time Radio Hour" est a écouter respectueusement et avec le sourire. Le bon Bob y fait étalage de son humour, de sa culture, de son esprit pétillant ET SURTOUT nous propose des playlists thématiques jouissives et impeccables de tenue. Loin de moi l'idée de concurrencer ce roi Midas mais je me permets humblement de rajouter dans mon coin ce morceau de Shelley à son émission consacrée au " téléphone". Un petit post, new-wave, sans prétention. Mille mercis Bob.
au

La connerie est la chose la mieux partagée du monde

Si j'avais du temps à perdre, je ferais bien une pièce de théâtre qui s'appellerait : "Zeimour cocu ".( M'enfin Jarry s'y est déjà collé il y a longtemps. ) Cette crapule va répétant à l'envie à propos des femmes " Mais que veulent-elles ?", citant Freud, qui aurait bien eu besoin d'une psychanalyse ( mais il ne pouvait pas être à la fois au four et au moulin le pauvre Sigmund ). Il sous-entend par là qu'on fait bien de ne pas confier à ses êtres évaporés, velléitaires, quasi débiles, autres choses que les tâches ménagères, la confection de la bouffe des marmots et de magnifiques broderies qui viendront orner un intérieur bien tenu. Ce qu'il y a de sûr c'est que les femmes ne veulent pas de Zeimour. Pas si connes, Eric.

samedi 10 octobre 2009

ROMAN NOIR

L'affaire Polanski ? Je vais la lui faire, moi. Premier point très important : A-t-il fait un seul bon film ? La réponse est non, bien entendu. Par contre il a suivi et epousé toutes les formes du "chic" à toutes les époques et a brillamment fait carrière. Absurdiste au bon moment ( "le couteau dans l'eau") en période communiste kafkaienne et a point nommé en occident (" cul de sac ") c'est à dire dans les sixties, période de crise des valeurs occidentales que sont la Raison, La Liberté, L'Humanisme. Sataniste ( j'y reviendrai) a l'orée des séventies au moment de l'acmé de cette crise occidentale ("Rosemary' baby"). -manque de bol pour lui la série des "Omens" et les deux "Exorcistes" sont de bons films, eux-. Romantique victorien sous Thatcher et Berri, ces deux grands libéraux émancipateurs du peuple, qui en le décomplexant de gagner de l'argent le décomplexerent de se mieux faire entuber, cf le tour de magie de Berri consistant a faire d'un "Tchao Pantin" a vomir de vichysme un hymne à la liberté et à l'amour fou alors que cet imbécile de Coluche y joue n'y plus ni moins le même rôle que Charles Bronson ( moins le talent) dans la série des "Justiciers dans la ville". Tout le monde entubant tout le monde on n'avait bien besoin d'un peu d'amour comme vaseline, vint alors "Tess" Il s'essaya plus tard à l'érotisme énervé avec "Frantic"et "Lune de fiel", des trucs au moins aussi excitants qu'une vanne égrillarde de Thierry Ardisson. Enfin quand il sentit venu le temps des repentances il y alla de sa petite sonate au clair/obscur de lune d'Auswitch ( "Le pianiste"). Je pourrais ajouter anti-psychiatre (" Le locataire") quand Guattari expliquait un peu la vie aux pensionnaires de la clinique de La Borde et que Deleuze y allait de sa schizoanalyse dans l' "Anti-Oedipe", ou encore féministe masochiste post-Bunuelien au moment ou ....enfin, vous savez. Etc, etc, etc.... Bref, Polanski a toujours eu le timing parfait, le chic, pour faire reluire les bottines les plus boueuses au moment ou leur éclat glauque demandait un petit coup de projecteur. C'est du à un fait très simple et c'est mon second point : l'allégeance qu'il fit à Satan il y longtemps, comme tant d'autres faiseurs à la Led Zeppelin, Chicago, j'en passe des tonnes. Cette allégeance, clairement revendiquée dans "la Neuvième porte" lui a permis de se tailler dans les hauts morceaux du cadavre "Humanité" sa pature quotidienne en matière de femmes, de succés, de parties plus que fines. Seulement voila, quand on croit a ces choses ( ce qui n'est pas mon cas) et que l'on vit selon les lois édictés par Satan himself il est dit qu'on aura le pouvoir, la gloire, la puissance mais jamais la possibilité de faire de belles oeuvres d'art, même pas une petite. On peut en faire en tirant le Diable par la queue, en se laissant tenter par lui et même en l'invoquant MAIS PAS en lui faisant allégeance. C'est comme ça, je n'y peux rien, ce n'est pas moi qui fixe les règles du jeu entre Dieu et les hommes, entre le Diable et les hommes, elles sont inscrites dans le marbre de toute éternité et si l'on ne croit ni à Dieu ni à Diable d'autres règles s'appliquent, elles-mêmes en place depuis le début des temps humains. Homme déchu, artiste impuissant (ce qui va ensemble) il va peut-être , au crépuscule de sa vie, passer par la case addition et être condamné par une société qui ,elle-même, n'a plus les repères suffisants pour se faire une idée claire de ce qu'on peut ou ne peut pas faire (l'hebdomadaire " "Voila" tenant lieu et place de journal officiel chez nous par exemple) C'est un peu triste pour la société. Pour Polanski ce n'est ni triste ni gai, il doit assumer les conséquences du chemin qu'il a choisi. Si je me suis permis d'écrire ce post c'est pour que chacun sache à quoi s'en tenir le concernant. Moi, je me trouverai toujours contre les Satanistes, contre les Intégristes, toujours à plaider auprès des hommes la cause (douteuse, forcément, douteuse) des hommes

mercredi 12 août 2009

A little lost for I paid the cost

Pour mon ami imaginaire, le juif d'acier,"Iron Skorecki" un truc qu'il aura peut-être du mal a comprendre. Enfin, avec lui, on ne sait jamais...

Vieux comme le monde

Aristophane disait a propos des femmes " Avec ces pestes , rien. Rien non plus sans ces pestes" Bon, maintenant imaginons Aristophane un peu fatigué, un peu surmené par son travail, mettons carrément au bout du rouleau. Ca donne a peu près ça...

Cher Aristophane , en voici une pour toi. Oh tu n'as de connexion internet ? Je te paierai ça pour les Dynosiaques. Aprés tout l'Acropole est AUSSI une colline.

CIAO l'Aristo !

jeudi 30 avril 2009

En noir et blanc

Jim Ford en forme !

Hedayat or Léger ? Hédayat !

Voilà Jack-Alain Léger en d'autres temps. " O tempora, O mores !"

Il a saisi quelque chose de l'époque, de l'air du temps. D'ailleurs voici "Something in the air" de Thunderclap Newman, l'hymne hyppie que Pete Townsend n'a jamais composé mais qu'il a produit. Un peu plus ancien qu'Hédayat et splendide.

Et pendant ce temps là, en France

DELICIEUX !

Le rock n'a presque jamais été pris au sérieux en France sauf par Bijou, Hedayat, Christophe. Enfin, trés peu.

mercredi 4 mars 2009

DO THE DOG

Ainsi Iggy Pop va faire un album " francophile" tiré des écrits de Houellebecq et plus particulièrement de "La possibilité d'une île ". Déja il clâme un peu partout son amour des chiens, comme Houellebecq, et affirme qu'il a compris que "ça doit être cool d'être un chien". Il veut dire par là, gentil, pacifique pas comme ces hommes tueurs et ravageurs ( à dire vrai, dans ce cas précis, surtout des pauvres cerveaux des simples d'esprits comme Iggy et Michel. Tiens, si jamais j'ai des chiens un jour je les appellerais comme ça. ). Alors il va donc falloir ranger définitivement Iggy Pop au rayon "connard" ou il ne sera pas seul avec tous ces petits copains post-humains. Rappellons qu'Iggy Pop s'était illustré à la fin des années soixantes avec la chanson " I wanna be your dog" , hymne radical à l'autodestruction et au nihilisme. Sur l'album des Stooges il y avait aussi une chanson intitulé " We will fall" et le leader Pop se balladait à l'époque en arborant un tee-shirt " I wiped out the sixties ", ( " J'ai détruit les sixties"). Effectivement la dernière utopie humaine de l'Histoire, celle des jeunes des années 67-69, a échoué. Depuis le début des Temps, nous autres humains tombons à terre et échouons à devenir des hommes. Il y eut quelques périodes d'accalmie, voire de bonheur, en de certains endroits du monde mais elles furent toujours battues en brèche par notre colère à n'être pas des Dieux ou des chiards tout- puissants. (Cf le bouquin de Freud " Malaise dans la civilisation "). Aprés la dernière guerre mondiale ( je veux dire la deuxième) et sous le choc des bouleversements qu'elle a induit dans les têtes, l'ordre social et les luttes qui allaient avec sont devenus obsolètes et trés vite ( voir le film "Les rendez-vous de Juillet", de Jacques Becker) la jeunesse d'alors, qui commencait à exister en tant que telle, non plus simple transition entre l'enfance et l'âge adulte, et en tant que finalité même de la vie ( c'était assez embryonnaire au début, mais les Zazous de Saint-Germains, parmi lesquels Sartre et Beauvoir allaient faire leur marché, et les Beatniks c'était déja ça) a voulu s'adonner a ce qui était reservé à l'élite bourgeoise et artistique : la jouissance à tout crin, l'affollement des sens jusqu'à l'extase. L'Hédonisme, la course au plaisir sous toutes ses formes et spécialement sexuel fut le nerf sous-jacent de toutes les révoltes et révolutions de l'époque ( même s'il allait falloir passer par une période transitoire de rude discipline, même s'il allait falloir passer 20 ans dans des camps du même nom.) Les trajectoires des acteurs de ces époques furent multiples car pour "ces temps de changements"divers (1962 , Bob Dylan) il n'y eut pas qu'une seule voie. De la lutte armée des "Action directe" et autres "F.R.A" à la méditation transcendentale, de l'acide lysergique, aux communeautés hippies, les jeunes de ces temps-là ont expérimenté beaucoup de choses, parfois avec bonheur (la musique, les premières " poussées" du Bio) , souvent dans le désenchantement (la drogue, les sectes). Ils voulaient " tout, tout de suite" et même si l'aspiration à une sexualité plus libre était, me semble-t-il, légitime, ce Crédo est intenable et constitue en fait la structure cachée d'un corps psychotique ( corps social ou individuel ). Nous autres humains avons toujours de grandes difficultés à imbriquer le collectif et l'individuel sans qu'il y ait trop de casse. C'est comme ça depuis les premières sociétés animistes. Fin 69, dans l'enfer du concert des Stones à Altamont, Californie, l'utopie collective des sixties dans son ensemble (bien dit!) prit fin. "We will fall" avait prédit Iggy Pop. Ne reste en place, comme fil rouge-sang, de cette époque à celle d'aujourd'hui que celui de l'Hédonisme et de le jouissance à tout prix. Iggy Pop, chantre du malaise individuel dans le marasme collectif a largement eu son lot de plaisirs surboostés, et de chair fraîche, à peine croquée sitôt avalée. Houellebecq, pour n'avoir pas eu auprès des filles le succés du guitariste-chanteur du groupe de son lycée a vécu un temps dans l'amertume, avant d'accéder à la notoriété et depuis, de se bien rattraper du temps perdu dans les bordels de Patalya où les boites à partouzes. Nous voila bien seuls avec nos phantasmes millènaires de domination ou de sujétion dans une société qui s'offre à nous permettre de les satisfaire et à disparaître avec nous, une fois le calice bu jusqu'à la lie. Nous sommes aller trop loin dans nos revendications de liberté, confondant émancipation et dérèglement, oubliant que seuls les lois et l'éthique nous émancipent et nous libèrent de la plus grande des tyrannie : celles de nos sens, qui s'alliant à notre raison n'a qu'une fille unique : la barbarie. Alors, Iggy veut s'en tirer, c'est pas le mauvais bougre au fond. C'est comme Houellebecq, il le dit lui-même : il aurait bien aimé que sa maman le regarde et l'aime un peu plus. Faut-il pour autant s'amourracher des chiens et jeter l'espèce humaine au rencart ? Je ne crois pas. Foncièrement même, je suis contre cette idée. Moi aussi je veux m'en tirer et avec ça en étant accompagné de mes frères d'humanité. J'ai trop écouté " I wanna be your dog" en me tapant la tête contre les murs et " God save the Queen" en pleurant et saignant de rage, pour n'avoir pas fini par apprendre de cette rage même qu'il existe un chemin, des chemins vers un bien-être relatif typiquement humain et non canin. Je me battrai donc toujours contre " La possibilité d'une île" de Houellebecq au profit de " l'Amour du monde" de C.H Ramuz (auteur trop peu lu de nos jours) et pour cela je vous demande une chose : éteignez ce putain d'ordinateur et faites quelque chose de vos dix doigts ! Quelque chose qui ne soit pas sexuel ( chaque chose en son temps), qui ne maltraite personne, qui n'aie rien à voir avec la télévision ou Internet. Je ne sais pas moi, jardiner, aller faire une promenade en campagne avec votre chien, regarder attentivement les nuages, prendre une guitare et composer un morçeau. En tout cas, moi, c'est ce que je vais faire !

mardi 3 mars 2009

LE PATRON EST DEVENU FOU

TROIS CINCLES POUR LE PRIX D'UN
LADIES AND GENTLEMEN
W. "CRAZY". FIELDS !!!!
AU PROGRAMME SPORTS D'INTERIEUR
ET MUSIQUES EXOTIQUES !!!


C'est encore mieux quand c'est Mc Carey qui dirige !!!
"How did you ever get the name of Honest John ?" Ca parait simple, c'est trés compliqué, ou l'inverse. La grâce, quoi !!!

mercredi 25 février 2009

SE SOUVENIR

J'ai fait l'Algérie dans les couilles de mon père, ça m'a beaucoup marqué. J'aime ce pays. Comme un français.

Comme un français qui a une mémoire et qui sait qui il est : Alias Gaël Coupé.

Et qui aime.

AVERTIR

NE PAS CONFONDRE
BEBES BRUNES
ET BIJOU
AXL ROSE
ET JOHN WAYNE

INCROYABLE !
INEDIT !
LE COUPLE DE L'ANNEE (laquelle, bon sang ?)
DINO ET MARION

LA NOUVELLE STAR

QUAND JE PENSE A TOUT CES PETITS CONS QUI CROIENT FAIRE DU ROCK. PRENDS-TOI CA DANS LA GUEULE PHILIPPE MANOEUVRE !

REVENIR

La musique, la vie, la mort, un film. Un, non... des rêves.

LA VIE, LA MORT, LEURS HABITANTS

JE
SUIS
UN FANTÔME
GENE TIERNEY
M'A REVE
IL Y A
LONGTEMPS

En passant

Pour parler un peu, comme ça, d'un " film" : "Slumdog millionaire". J'espère que ce truc, réalisé par un très mauvais metteur en scène ( c'est vraiment peu de le dire) ne vaut ni plus ni moins que les imbécilités produites à tire-larigot depuis quarante ans de par le monde, oscarisées à mort ou non. J'espère qu'il n'appartient pas à cette catégorie de film, et ça c'est assez nouveau je trouve, qui sont humiliants à regarder, qui vous font avoir honte de vous, du "cinéma" ( pour ce qu'il en reste ) et du monde qui vous entoure. Deux exemples récents vite fait : " Les bronzés 3" " King Kong". Il y en a tant d'autres ("Entre les murs", les films d'Ozon). J'espère ça dans le même état d'esprit que celui d'un personnage de Peckinpah. Déja mort, pas encore suicidé, survivant éreinté à la débacle générale et à la sienne propre. D'ailleurs j'aimerais signer ce post du seul nom qui me semble signifier quelque chose encore : Alias. Ouf, je respire mieux et ce n'est pas quelques fantômes qui vont m'empêcher de dormir, bien au contraire.

lundi 16 février 2009

THE CARPET UNDERGROUND

COMME AURAIT DIT SACHA GUITRY : DEFINITIF !

On the airwaves

ADD SOME ROCK TO YOUR ROCK

LA NUIT EST SOMBRE (encore heureux)

STILL HAPPY
A SONG FOR THE LOVE OF THE MUSIC . ANOTHER ONE FOR JUMPING INTO SILENCE !

Tropicaliiiisssssssiiiiimmme !

KEVIN BARNES EN SLIP!
KEVIN BARNES EN FORME ! DINGUE !

One more for the rose

TWO ROSES BEAT AS ONEA COLLISION ROSE

FREAK FOR TRUTH

IMAGES STOLEN TO THE NIGHT BY A DIAMOND

A la Rue. La RUE !

Broken pieces of a broken dream
Two series of images just not to look at them. CHAOS !

vendredi 30 janvier 2009

Décadence et Mort

D'abord il y a eu les cinéastes qui faisaient des films.On a appelé bêtement ça le cinéma .Puis la télé est arrivée et ils se sont mis à faire "cinéma" pour continuer a remplir les salles. Surenchère et distanciation, cinémascope et clins d'oeil aux spectateurs étaient au programme. Puis la race mortifère et infantiles des cinéphiles est arrivée et ils ont fait "comme au cinéma". De Truffaut à Tarentino, ils connaissent tous les trucs, les astuces des vieux maîtres. Leur magister sur le spectateur est total. La Liberté, la poésie, la reflexion des spectateurs ont disparues. L'agonie fut pénible et les enterrements se sont succédés. Un des derniers en date et en grandes pompes fut " Pulp Fiction, un "film" surchargés de signes qui font "sens", d'adrénaline droit au coeur, ou tout est affaire de shyncters bien serrés ou pas, pour faire face à des situations plus ou mois "cools", plus ou moins "emmerdantes". Une horreur régressive du stade anal comme on en avait jamais vue. Après Godard, Bertolucci, Lucas, Léone, les Frères Cohen, Coppola, l'Ordonnateur des Pompes Funêbres en chef s'apprête à désosser ce qui reste de la vieille carcasse. Spielberg prépare "Tintin". Ou les aventures d'un héros d'avant le pèché dans un monde envahie par le stupre et le lucre. La sempiternelle opposition entre deux éléments inconciliables qui fonde tous ces nanars, de " Jaws" à la "Liste de Schindler". Aucune négociations, violentes ou pas, à hauteur d'homme ne sera possible et ce film pour enfants fera un tabac auprés de tous les phantasmeurs infantiles qui fréquentent les salles et jouent aux jeux vidéos. A dégager le Rêve, La Poésie, La Fable, les Histoires d'hommes et de femmes, les Films, les Images. MORT, MORT , MORT.
MES HEROS. LE DOIGT VENGEUR ET L'OEIL ALERTE. HOMMAGE.

Inspecteur Gadget

Ce n'est pas tant la mort d'Hörst Täppert que je déplore ( même si mon coeur saigne ) c'est celle du chef opérateur de la série qui a passé en revue comme un damné toute la gamme du "glauque". Ici un magnifique exemple de gris glauque. Toutes ces couleurs inédites que nous ne verrons plus se refléter dans l'oeil impavide de l'inspecteur. Mein Gott, quelle perte !

Capitaine abandonné !

Ne vous fiez pas à son air bonnasse et à sa bonne mine, cet homme a un double-cheese dégoulinant de sauce blanche dans le tiroir et est prêt à en faire usage à tout instant !

vendredi 16 janvier 2009

Hospitalisation à la Demande d'un Tiers. H.D.T. Vite !

On a beaucoup parlé cet-an-ci des aliénés qui sortent des établissements psychiatriques et commettent des crimes. On s'est étonné du laxisme des procédures d'internement et de confinement. Vous voulez du fou criminel ? du dangereux au-delà du réel ? du tueur en série ? En voila un de première force. Regardez-moi cette belle tête de maniaque, de narcisse pervers. C'est le Président de la République Française ? Alors c'est qu'il y a un gros malaise en France. Il est vrai qu'en un autre temps de malaise, dans un autre pays Adolf Hitler fut élu démocratiquement. 53% pour un 100% cinglé. Qui y gagne ?

LUI

samedi 10 janvier 2009

Un pur moment de Disco

Vous marchez dans les allées d'un centre commercial. Depuis que vous y êtes entré les deux morceaux passés à la radio sont bons. Ca vous étonne un peu mais ce lieu propice aux ruminations misanthropes et à la dépression nerveuse expresse ne vous parait pas si nauséeux. Les gens flânent, ils achètent, se font plaisir ( c'est les soldes) . Tout ça n'est pas désagréable et vous rend assez amène. Tout à coup l'intro de "Staying alive" des Bee Gees vous arrive aux oreilles. Flash. Tout de suite vous commencez à prendre le rythme de la démarche de Tony Manero dans "Saturday Night Fever". Vous revoyez mentalement le début du film. OK, vous n'avez pas le pot de peinture à la main mais le sac C&A fait la blague et vous avancez d'un pas altier et fringuant, la tête bien haute. Un début de sourire vous vient aux lèvres. Vous arpentez fièrement ce lieu dédié à la dépense, à la vente, au commerce des hommes. Vous êtes bien dans le groove maintenant et Tony Manero montre à tous, par sa seule démarche, qu'il est là et bien là. Vous marchez sur un nuage, vous planez avec vingt ans de moins et une petite veste en cuir noir. Quant à vos pompes, Ouah ! ces bottines rouges mi-montantes vous vont à merveille. Un rapide coup d'oeil dans un miroir... Ca roule ma poule! " I'm staying aliiiiiiiiive iiiiiiive iiiiiive iiiiiive " Trois, quatre et c'est reparti. Vous lancez un sourire à une petite pouffe de 16-17 ans qui se marre en retour, ça mange pas de pain. Encore trois minutes comme ça et vous allez entreprendre la première vendeuse blondasse du coin sur l'air de : " Ca vous dirait faire du cinéma ". Ca y est,vous y êtes, c'est qui le King entre Séphora et Starbucks? Sephora ? Starbucks ?C'est Brooklin, mec ! Le morceau s'achève, il y un jingle de la radio. Vous êtes un peu sonné et vous vous asseyez à la terrasse d'un bar. Le jeune asiatique qui tient l'endroit répète votre commande avec un sourire affable : " Un petit café ". Sa femme ( ou sa mère ) a un rayon traiteur "spécialités vietnamiennes" dans l'établissement. A coté de vous quatres vieux arabes discutent avec animation, des habitués probablement. Vous redescendez lentement dans une sorte d'hébétude joyeuse. Aprés une pub, le DJ lance "Let's dance" de Bowie. Atterissage en douceur. Oui, ça va bien. Le café arrive. " Merci". "Put on your red shoes and dance the blues..

mardi 6 janvier 2009

Flaubert.... Flaubert....
Encore un qui aurait mieux fait de se taire. A force de faire le relevé géométrique de l'humaine bêtise il a fini par s'en faire le poussif Homais, mi-Pécuchet mi-Bouvard. L'ermite de Croisset croassait au gueuloir pour savoir si la rime tombait juste à l'infini. Pas peintre pour deux sous, encore moins musicien, danseur peut-être, mais depuis Céline on sait ce qu'il en est des danseurs en littérature, leur grâce est celle des marcheurs au pas. Enfin, il écrivait ,parait-il, et prenait ça très au sérieux.Sa palette noir de suie me fait suer. Que d'efforts, en vain! Et ses galipettes, ses galipettes ! Son voyage en Orient n'a rien du arranger ! "E dolce far niente", voyez-vous, quand on est entiché de sa machine-outil, ça ne dit rien. Glapisseur, aboyeur, pisse-copie : silence !Charles Cros a quelque chose à dire. Ouverture du "Coffret de Santal".... en mineur. LE PERE DE MARC EDOUARD NABE LE NOUVEAU CELINE. QUELLE RIGOLADE !