D'abord il y a eu les cinéastes qui faisaient des films.On a appelé bêtement ça le cinéma .Puis la télé est arrivée et ils se sont mis à faire "cinéma" pour continuer a remplir les salles. Surenchère et distanciation, cinémascope et clins d'oeil aux spectateurs étaient au programme. Puis la race mortifère et infantiles des cinéphiles est arrivée et ils ont fait "comme au cinéma". De Truffaut à Tarentino, ils connaissent tous les trucs, les astuces des vieux maîtres. Leur magister sur le spectateur est total. La Liberté, la poésie, la reflexion des spectateurs ont disparues. L'agonie fut pénible et les enterrements se sont succédés. Un des derniers en date et en grandes pompes fut " Pulp Fiction, un "film" surchargés de signes qui font "sens", d'adrénaline droit au coeur, ou tout est affaire de shyncters bien serrés ou pas, pour faire face à des situations plus ou mois "cools", plus ou moins "emmerdantes". Une horreur régressive du stade anal comme on en avait jamais vue. Après Godard, Bertolucci, Lucas, Léone, les Frères Cohen, Coppola, l'Ordonnateur des Pompes Funêbres en chef s'apprête à désosser ce qui reste de la vieille carcasse. Spielberg prépare "Tintin". Ou les aventures d'un héros d'avant le pèché dans un monde envahie par le stupre et le lucre. La sempiternelle opposition entre deux éléments inconciliables qui fonde tous ces nanars, de " Jaws" à la "Liste de Schindler". Aucune négociations, violentes ou pas, à hauteur d'homme ne sera possible et ce film pour enfants fera un tabac auprés de tous les phantasmeurs infantiles qui fréquentent les salles et jouent aux jeux vidéos. A dégager le Rêve, La Poésie, La Fable, les Histoires d'hommes et de femmes, les Films, les Images. MORT, MORT , MORT.
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