On le sait depuis un bout de temps, depuis Loti, depuis Bouvier, au Japon tout est différent. Tout le montre, leurs arts comme leurs us et coutumes. S'il y a un Ailleurs dans ce monde c'est sur cet archipel, traversé et bousculé par une modernité déchaînée qui vient en force à travers des âges où la société était très codifiée, très hiérarchisée, déjà étrange et étrangère, profondément structurée par les codes d'honneur, les lois de l'hospitalité, la politesse, l'art d'aimer, l'art de vivre. Et bien, c'est toujours aussi loin, le Japon, c'est toujours autre chose. Prenez le Rock de ces dernières années, JPop ou assimilé JMusic, c'est extravagant, c'est virtuose, c'est nouveau à l'extrême. Tel groupe de filles fait du rock mélodique et dissonant en tong et en short, tel autre groupe a pour chanteur un mystérieux transgenre prénommé Margaret, un troisième compte en son sein le bassiste le plus cinglé de la planète, tous sont détonants, jeunes, filles/garçons, anciens/marmots, actuels, d'ailleurs. Non seulement le Japon, c'est loin mais il a encore muté, la réalité et les mangas s'y confondent, le futur y est déjà en marche et l'histoire redevient à la mode du jour. Rien n'est perdu, tout est gagné, re-gagné, tout se joue maintenant, et parfois vachement bien, dans l'urgence d'avant-hier qui vient tailler des croupières à après-demain sur les talons de l'éternité qui prend formes stupéfiantes. Les fruits de quarante ans de crise sont âpres et gouleyants, sans amertume. Des preuves ? C'est parti
Et puis, dans ce grand chamboule tout trans-humain, il y a le coté obscur du soleil levant, quand ça dérape dans le n'importe quoi, le plan marketing post-émission de télé-réalité ou pire le mélange Bushido-heavy-métal. Ils y vont aussi à fond et sans vergogne et on se prend à regretter l'enfance et ses plaisirs simples, par exemple les Thunderbolts de Robert "Papy Boillington" Conrad dessoudant du chasseur Zéro à tout-va. Je vous laisse juge mais c'est Waza-ari en moins de trente secondes. Et encore, je vous ai épargné des trucs pas présentables du tout, du tout... .quoique le dernier....ouh là....
Et puis, dans ce grand chamboule tout trans-humain, il y a le coté obscur du soleil levant, quand ça dérape dans le n'importe quoi, le plan marketing post-émission de télé-réalité ou pire le mélange Bushido-heavy-métal. Ils y vont aussi à fond et sans vergogne et on se prend à regretter l'enfance et ses plaisirs simples, par exemple les Thunderbolts de Robert "Papy Boillington" Conrad dessoudant du chasseur Zéro à tout-va. Je vous laisse juge mais c'est Waza-ari en moins de trente secondes. Et encore, je vous ai épargné des trucs pas présentables du tout, du tout... .quoique le dernier....ouh là....
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