Quand il écrit et joue "Sixteen again", Pete Shelley a 23 ans. La nostalgie commence tôt pour les âmes fragiles. Des Buzzcocks à Tricot et King Brothers en passant par Nirvana, on peut tirer à main levée une ligne droite impeccable. Et on a toujours seize ans. J'en peux plus de cet âge, c'est usant autant que jouissif. Mais ça fait de moi un condamné heureux, béni et maudit tout à la fois. Misérable ? Jamais. Ah, j'aurais bien vécu et la Mort qui m'attend au tournant de mes artères fatiguées, comme disait Bijou quand j'avais "réellement" seize piges, ne me fait "Ni peur, ni envie". Tant qu'il me reste des Japonaiseries de ce calibre à écouter je demeure "alive and kicking". Seize ans, encore et toujours, tant que ça bat, tant que je bande, tant que je ris et pleure. "Pourvou que ça doure" comme disait la vieille.
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