vendredi 7 février 2020

Kirk Douglas ? Ah oui, le petit Izzy Demsky, le fils du chiffonier !

Issur Danielovitch Demsky, américain pur-jus, est décédé. Sous le pseudonyme de Kirk Douglas, il a joué dans quelques chefs-d’œuvre Hollywoodiens, et même produit certains dont "Les sentiers de la gloire", de Kubrick, qui montrait les exactions commises sur leurs propres homme par l'Etat-major français en 1917 et qui, pour cette raison, fut interdit de diffusion en France et un peu partout en Europe pendant 18 ans jusqu'à sa sortie en salle en 1975. Il est génial dans "Les Vikings", "les Ensorcelés", "Quinze jours ailleurs", "L'arrangement", "l'homme qui n'a pas d'étoile" et tant d'autres où sa puissance, son énergie parfois inquiétante, son charisme physique ont fait merveille. Il imprimait sacrément la pellicule, Kirk, et les esprits.
Le voici dans des extraits des "Ensorcelés" où Minnelli se paye gentiment la tête d'Hitchcock en le faisant parodier par un des acteurs de second rôle favori du britannique, Leo. G. Carroll. C'est un film clé pour qui veut comprendre Hollywood et l'impact déterminant qu'y avait des gens de l'ombre qui décidaient du sort de ceux qui entraient dans la lumière : les producteurs.

Là, il joue le rôle intenable du Colonel Dax, dans l'armée française pendant la guerre de 14-18. Ah, ces travellings, purée ! Et le génial Menjou, frenchy de service à Hollywood pendant 40 ans et plus.


Et là dans "Le Champion", film noir de chez noir sur un boxeur dézingué. Un de ces premiers films en vedette. Le coup de la contracture du bras pour coincer la main de Marilyn Maxwell est un coup de génie de jeu d'acteur.

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