samedi 24 octobre 2015

"Maureen, viens mourir dans mes bras."

Maureen O'Hara vient de mourir à 95 ans. Mémoire, mémoire, que viens-tu me chanter à l'oreille ? C'était qui Maureen O'Hara ? C'était quoi ? Quand le plus enfantin des réalisateurs (Spielberg) de cette cour de maternelle friquée qu'est devenu Hollywood rend éternelle l'enfance du héros par l'intermédiaire d'un Christ venu d'une autre planête, il tombe sur quoi ? Sur John Ford batissant sans relâche un mythe américain, donc un truc sans âge, avec John Wayne et et ...Maureen O'Hara. Maureen O'Hara c'est l'Histoire en marche en personne, avec un grand "H", d'Hollywood et des USA. Une image, un cliché, une statue, un mythe, donc. Ce ne sont pas les africains qui sont de grands enfants, ce sont les américains. Et ils ont de ces jouets !!! Hollywood, c'est leur plus beau joujou. Un truc à couler de ces bronzes, plus hauts que ceux de Staline, jusqu' à en remplir les parcs d'attractions ras la gueule. Avec ça, il passent dans le monde entier pour des gentils garçons et de gentilles filles. Et ça ne date pas d'hier ! Le pays entier est tourné vers le futur, le pays entier a la gniaque et les boules, le pays entier à 6 ans d'âge mental. Des vrais fous furieux. Font peur, ces cons. Maureen o'Hara est morte, le mythe; du vent, un miroir, un homme, l'orage, la violence, l'amour. Emballée, c'est pesé. Comme au cinéma. Moi, je tente d'oublier tout ça en mangeant des cuisses de grenouilles.

Aucun commentaire: