Peut-être est-ce ma complexion mentale, peut-être même est-ce une maladie, où alors c'est juste un goût ? mais je ne vois rien de plus jouissif que ça à voir et à écouter. Non, c'est trop fort chez moi pour être simplement un goût. Ca m'emporte la tête, littéralement, je fonce dans l'espace, agité de soubressauts de plaisir, dératé, cuit, énervé. Je ne vois pas ce qu'il y de mieux, de plus beau sur cette planête. Le riff, le rythme, le cri, la danse, la frime, le jeu de jambes, le son, la race, la virulence, les gestes, les fringues, le sex-appeal, l'agressivité, la folie, la vie. Ca c'est ce que j'aime, ce que je suis. Ca, c'est meilleur que l'art, que le sexe, peut-être même plus fort que l'amour, ça, ce sont les Dieux qui se sont penchés sur le berceau d'Orphée et qui lui ont dit : "Tu enchanteras les hommes !"
Bo Diddley et son combo dans une version minimale et intersidérante de "Roadrunner".
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