Comme Nerval, comme tant d'autres, je suis à la fois mon père et moi-même. C'est triste ? Un peu oui. Paul Weller m'a aidé à grandir puisque ce n'était pas le "sujet" de mon père. Et voilà, que Weller et moi ayant un peu vieillis, il vient me chanter ça. Je ne peux plus courir, il n'est déjà plus temps pour moi de ce genre de vitesse. J'entends néanmoins le chaleureux conseil de mon vieux compagnon Paul et je le comprends. Est-ce à rire ou à pleurer ? Les deux. Chante, Paul, chante encore, pour nous les tout petits, pour les orphelins comme pour tous les autres, les mélancoliques, les joyeux, les rieurs et les pleurnichards, les enfants, les fils.
2 commentaires:
j'ai deux enfants et adore les voir courir malgré les injonctions têtues des maitresses:"Walk! walk! walk!" répétait sans cesse la rogue teacher Robin (c'était une école anglaise dans les Caraïbes)à ma fille qui avait le plus grand mal à empêcher ses pieds d'enfourcher leurs ailes...
il faudrait pouvoir s'enlever la peau du père, comme on se démasque, pour voir quel visage se révèle, se démaquiller du père. Et la mère? Elle c'est différent, elle n'est pas au-dessus, en couche externe mais à l'intérieur, impossible de la retirer sans se tuer. Mieux vaut alors avoir tiré le bon numéro...
Il est donc question de la mère, et plus précisément de la mienne plus haut. La loterie ne me fut pas très favorable....
Enregistrer un commentaire