Si vous croyez que les Américains sont moins paumés que nous, vous vous trompez. Ils ne comprennent plus rien à leur pays, leurs traditions, leur identité. Le problème, maintenant mondial, a débuté la-bas et on a pu croire un instant que c'était les américains qui tiraient les ficelles de cette mondialisation à marche forcée, afin d'en tirer un max de profit. Certes, quelques capitalistes déjantés continuent à engranger du pognon sur le dos du monde entier, mais le peuple américain est totalement, absolument largué. Les Etats Unis d'Amérique n'ont plus rien à voir avec ce qu'ont bâti et pensé les Pères Fondateurs. Une société qui fonctionne autour d'un intérêt commun, celui de la Communauté, dont chaque membre, du plus pauvre au plus riche se retrouve à sa place, sur un pied d'égalité de droits avec tous les autres, autour d'un culte commun, celui de Dieu. Dans ce modèle l'argent est régulée par la croyance en Dieu qui soude les hommes et l'ensemble de la communauté est responsable de ses valeurs et de leur préservation.
Il se trouve que j'ai écouté l'autre soir sur RTL l'émission de Georges Lang WRTL Country. Il se trouve que j'aime la musique country américaine, comme plein d'autres musiques populaires traditionnelles et vous jure que la mélasse cradingue et infâme qui m'a frappé les oreilles et le cerveau na plus rien de commun avec la Country que je connais et apprécie. Ni avec celle du renouveau " Outlaw" des années 70 de Jennings, Nelson, Lynn, Parton etc, etc... et encore moins, avec celle chantée par Williams, Snow, Autry, Rodgers dans les débuts.
Ce con de Waylon Jennings a appelé son fils " Shooter", c'est à dire "Flingueur" et c'est lui qui sévit maintenant sur les ondes à coups de tubes aseptisés, formatés, débiles et sans âme, qui renvoient aux pauvres Ricains l'image fantasmée de la bande de Cow-boys de "La horde Sauvage" de Peckimpah, saoulés d'alcool, de viols de femmes pseudo-consentantes et de violences racistes. C'est la version sudiste du Rap, ni plus ni moins et ça dit bien que toute la société américaine a perdu la boule Tout ça grâce à Hollywood, la malignité d'industriels cinglés (Ford, Edison, Bell, Mc Donnel, DuPont, jusqu'aux trop fameux Jobs et Bill Gates), la junk food, la télévision et la violence de leurs dirigeants libéraux fanatiques ( Bush , Rumsfeld, Wolfowitz )
Pour le frisson, vous allez voir c'est terrifiant, Merle Haggart puis Garth Brooks.
Encore plus horrible, Waylon Jennings suivi de son rejeton Shooter. Flippant, non ?
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