samedi 12 novembre 2016

Mort d'un homme à femmes.

Fait chier, Leonard Cohen est mort. C'est un guide, un phare d'occident qui disparait. Après un album testament où il se mettait en règles avec ses amis et amantes et avec son Dieu, il nous a dit "So long..." en nous laissant des sanglots dans le coeur et de la vie plein les mains. Ne nous reste plus qu'à célébrer sa mémoire en écoutant ses disques, en lisant ses livres, en écoutant sa voix, magnifique, profonde et magique. C'est nos idoles qui meurent les unes après les autre, NOS idoles, je dis bien, ceux venus avec nous de nulle part, du pays de la jeunesse reine et perdue, rêvant de toutes ses forces et se cassant la figure sur la terre pour se relever la gueule de traviole; venue d'un autre pays, un peu en marge du réel qu'il fallait bien rejoindre pourtant parce que pour que tout soit VRAI, il fallait aussi l'épreuve du réel. Cohen disait la VERITE,il disait les choses comme elles sont, en rêve ou en réalité; il a joué de sa lyre, il ne nous a jamais trompé ni menti; il n'a jamais triché. Moi, je SENTAIS que c'était une parole libre et juste, de faiblesse et de force, de tendresse, d'amour; de la poésie très pure. Je le COMPRENAIS aussi, ça me pénétrait en bonne et due forme, comme il avait pénétré ses muses de toutes sortes. Magie du grant ART. On aurait aussi bien pu lui filer le Nobel. Maintenant, j'ai jusqu'à ma mort pour le réécouter, le mijoter dans ma cervelle avec la beauté des ritournelles en sus pour rajouter à ma joie, avant de partir en règle, moi aussi, quand je dirai à quelqu'un " Vous le voulez plus sombre...., je suis prêt, Seigneur.".


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