Je reparlerai de Leonard un autre jour. Et de Leon Russell, qui est mort aussi. Pour l'instant, un peu de légereté, de poussière d'étoile avec Adam Ant. Pendant six mois avec son groupe, sous le nom de Adam and the Ants, il ont été sur le toit du monde, roitelets rock de la frontière sauvage (à l'époque, il y en avait une ou deux qui n'étaient pas tristes, vers l'est, mais là, ils visaient l'ouest). C'était la mode "Pirate". Baggy en bas, cintré en haut, matelots matinés peaux-rouges emplumés. Des ventes insensées, trois ou quatre 45 tours classés en même temps dans le Top 50 de Grande-Bretagne, qui nous gratifiait là d'une des petites bouffoneries sans grand danger ni effets secondaires notables dont elle a le secret. Genre Samantha Fox, quoi ! Dont je ne laisserais pas dire impunément qu'elle ne méritait pas son succès par un talent explosant à l'oeil nu (c'est le cas de le dire). Donc Adam Ant. Je vais mettre une vidéo ci-dessous, c'est rigolo et frais et presque pas complètement nul. Ca laissait un peu de place à un truc bizarre qu'on commençait à perdre : l'insouciance. Et avec un sens du rythme certain quand même. J'ai revu le gars dans un téléfilm british plus tard où il jouait un vampire sexy et romantique qui avait horreur du sang. Un truc dans ce goût-là. Comme quoi il a pris une place durable dans l'imagerie anglaise, entre Bowie et Morrissey. Et puis, comme j'ai dit, c'était fun son truc et entre deux doses de New Oder ça permettait de décompresser. L'angoisse allait nous saisir, nous n'étions que des enfants après tout, 14, 15, 16 ans...
Adam and the Ants donc dans "Kings of the wild frontier". A la limite.
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