mardi 12 juillet 2016

Fièvre d'été des Buzzcocks.

Les Punks. Il n'y a qu'un seul véritable groupe punk : les Sex Pistols, et encore, ils n'étaient pas si nihilistes que ça, juste un peu dépités. Les autres groupes de l'époque sont devenus des combos de virtuoses de haute volée aux ambitions artistiques qui égalaient celles de leurs petits camarades des sixties et seventies, et aussi des jazzeux. Les Buzzcocks, par exemple, sont un groupe dément. Pétrifiants d'intelligence, d'une pertinence sociale et psychologique acérée, ils étaient (et sont) capables de faire des albums d'une richesse contradictoire remarquable, évoquants tout et son contraire sans perdre le fil de l'Art qui charge à vif les émotions les plus rudes et les exprime au plus juste.
A les écouter, à écouter les Clash et les Jam, les Cure et Elvis Costello, après cinquante années de bouteille passées à le faire, il ressort que le plus important  dans la Vie, à part la Mort, c'est la Liberté. Puis viennent l'Amour et le Sexe.
C'est l'été, c'est la saison des "Bites qui Bourdonnent." Maintenant, excusez-moi, je vais écouter "Madame Butterfly" à la radio. C'est aussi beau que du Buzzcocks.



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