jeudi 29 janvier 2015

Une brève Histoire de...Ronnie Lane.

Ian Mclagan est mort il y a peu, mais qui se rappelle de son groupe des seventies les Faces ? Qui se rappelle du bassiste Ronnie Lane, le malingre Ronnie Lane, qui fonda plus tard son propre groupe "Ronnie Lane Slim Chance" ("la mince chance de Ronnie Lane") qui mélangeait sans vergogne Country, Folk anglais et Rock british ? Qui se rappelle qu'une des plus belles chansons des Faces était de lui, "Ooh La La", chantée par Ron Wood, futur Rolling Stones ? Il était tellement sympa Ronnie Lane que Pete Townshend lui offrit une plage sur son premier album studio de 1972, "Who came first", et que le morceau, "Evolution", est vachement bien. En 1977, c'est un album entier qu'il feront ensemble : "Rough Mix". Ah, la mémoire du Rock est oublieuse et le bastringue dévore parfois ses enfants les plus doués, les laissant abandonnés sur les sables infinis du Temps et de l'Histoire... Mais moi, je m'en souviens et comme je m'octroie un petit peu d'espace pour dire des choses sur le Net et bien j'en profite pour vous dire celles-là, parce je pense que plus il y aura de gens au courant mieux le monde se portera. J'en suis même fermement convaincu. Si ça c'est pas de l'Espérance grand teint, je ne m'y connais plus en matière de prières !
Alors allons-y pour un bain de jouvence ou un cours de rattrapage, c'est au choix. Les Faces : "Ooh La La". Ronnie lane c'est le gringalet au milieu. Il est entouré de Rod Stewart, Ian McLagan, Kenny Jones et Ron Wood, une sacré bande de branleurs.

"Maybe i'm amazed". Là, Ronnie Lane et le formidable Rod Stewart se partagent le lead vocal sur cette reprise d'une chanson de Paul McCartney. Rod a un des organes vocaux les plus beaux du Royaume-Uni, qu'il fait maintenant sagement fructifier aux Etats-Unis en chantant le "Great American Songbook", ce qui n'est pas aussi nul qu'on pourrait le croire. C'est son coté technicien. Mais quand il fait entendre son émotion ou sa goguenardise, c'est là qu'il est le meilleur. Là, il est simplement amoureux.

Enfin, "Evolution" de Ronnie Lane. Ca ne paye pas de mine, ce n'est pas surjoué, c'est donc l'inverse des Who. N'empêche, c'est sur un album solo de Pete Townshend, va savoir pourquoi ? Je sais gré à Pete (je dis Pete parce que lui, je le connais par cœur, ce ouf) d'avoir organiser des concerts de charité pour récolter des fonds afin que Ronnie Lane puisse soigner sa sclérose en plaques et crever dignement. C'était définitivement une bonne cause.

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