Je propose un jeu. Voici un texte, un poème. Tel quel, il n'est pas terrible. Il y a au moins sept façons de l'améliorer pour en faire un truc à peu près présentable. J'attends vos suggestions dans l'espace réservé aux commentaires ci-dessous. Le conseil qui consiste à me dire de le déchirer, de le mettre à la corbeille et d'en écrire un autre ne sera pas accepté. Il faut bien partir de quelque chose, celui-là n'est pas nul mais il demande à être repris. Ça sera un poème participatif.
Cela fait bien longtemps
Qu'on ne m'a rien donné
Que des coups et des insultes
La caresse et le baisers se refusent à moi
Je n'ai pas une tête pour ça
Je paye toujours le du exact
Et c'est moi qui fait l'effort de la prise
J'ai beau prier Dieu qu'il fasse de moi
Un de ceux qu'on aime
Je suis toujours faible
Encombré de charité et de pitié
Qui font de moi moins qu'un chien
Moins qu'un rat, comme une merde
Où est la caresse subreptice
Du revers de la main sur la joue
Qui ne claquera pas comme une gifle ?
Où est le sourire qui ne mord pas
fendant la pièce d'un air frais
Jusqu'à celui qu'il veut atteindre ?
Dans l'ordre des choses
J'espère l'accident qui me fera fort et
Donné tous les butins du pillage
Mais je m'étouffe de rage et
Mon cœur essoufflé se brise
De n'être embouché
A aucune âme sauf vilaines
Et souhaitant ma mort
Qui m'entourent et m'écrasent
Moins qu'un rat, moins qu'une poussière
Déjà, avant le terme redevenu
Comme avant la mère
Le sang froid gelé dans le corps
L'oeil torve tourné vers le dedans
Tout incurvé par les insultes et les coups
Que Dieu lui-même avec les autres
Me donne sans compter
Tout vient à celui qui vit sans prier
Et celui qui meurt lentement et rampe et glisse
A tort de demander autre chose
Qui ne fait qu'aggraver son sort
Idiot ! Parfait abruti qui geint !
On ne donne d'Amour qu'à celui
Qui n'en demande aucun
Et n'en ressent pas le chagrin
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