mercredi 14 mars 2012

L'éternité n'est pas pour demain.

Vous voulez une bonne raison de ne pas voter Sarkozy ? En voilà une. Ce porc.
Ce débris humain a naguère interprété la "racaille" de l'époque (on disait un loubard)  dans un film ignoble de Bertrand Blier, sensé mettre un grand coup de pied au cul de la France rance et "moisie" (comme dirait ce con de Sollers). C'était dans "les Valseuses". Dans cette sorte de faux brûlot libertaire un rien sénile, la liste des actes répréhensibles par la loi, dont Sarkozy aime tant à se servir pour encadrer le moindre de nos actes, commis par le tandem Depardieu-Dewaere finit par être désespérément longue et lassante. Vous avez dit "rebelles" ? Tout le monde ne s'appelle pas Nicholas Ray. "Subversifs"" ? Il n'y a qu'un seul Chris Marker et il n'aimerait pas qu'on le réduise à ce qualificatif  Je me souviens d'un truc : lui et Dewaere font le cirque la nuit dans une cité-dortoir et des lumières apparaissent aux étages des immeubles environnants dont les habitants menacent d'appeler la police, voire de se faire justice eux-mêmes. "Ah, elle est belle la France !"s'exclame alors une des deux petites frappes qu’interprètent nos deux guignols. Quelques années plus tard, des années importantes, le candidat soutenu par notre Gégé-Glandu, s'exclamait en direction de la France haute-perchée dans ses tours : " On va vous débarrasser de cette racaille !". Ah oui, vraiment, elle est de plus en plus belle la France ! C'est un pays ou des pans entiers de la population sont stigmatisés, pointés du doigt, rendus responsables et déclarés coupables par avance du chômage, de la misère rampante, de l'insécurité. Toutes choses qui existent par ailleurs mais qui ne sont pas le résultat de ce que sont, ou ne sont pas ces populations, mais la conséquence du récit mythologique du libéralisme économique dérégulé porté à son paroxysme. Il tient en quelques mots : possédez plus et vous irez mieux, possédez tout et vous serez invincible ; au top du palmarès de la Course du Rat , que tout le monde semble avoir intégrer comme étant une réalité indépassable. C'est une histoire, un récit qu'on se raconte, une illusion ;  moteur jadis sous une forme moins violente ; destructrice aujourd’hui, de tout et de tous. Cette illusion que Blier semblait relever dans son film ( en fait, il ne faisait qu'épater le bourgeois qui n'aime rien tant que de se sentir frémir d'effroi devant le vulgaire) est le fond de commerce réel de Sarkozy et de nombreux autres types de cet acabit. Alors pourquoi, mon Dieu pourquoi, est-ce que l’interprète des "Valseuses" se fait-il le chantre de l'homme-lige du fric tout puissant, qui malmène tant et tant de gens, en racontant comme un pauvre gamin que "Nicolas ne fait que du bien" ?  (Comme un Chirouble 1989 aurait-il du rajouter.). C'est simple, il est idiot. Ou il a fini par le devenir, à force de s'empiffrer, sans plus penser à rien qu'à s'en fourrer ras le gosier. Il a mordu à l'hameçon, et même, il en a avalé des centaines par pur plaisir. Cessons d'écouter ces sornettes pour enfants gâtés. VOUS N'IREZ PAS MIEUX SI VOUS AVEZ UNE PLUS GROSSE BAGNOLE. C'est un leurre, une bêtise. En face, le récit mythologique collectiviste Marxiste ne vaut malheureusement pas mieux, il est aussi débilitant et aliénant.
Nous ne serons jamais totalement satisfaits, nous ne serons jamais complètement en paix avec nous-mêmes, jamais en paix les uns avec les autres. C'est ça la réalité : des manques insondables que rien ne viendra jamais combler une bonne fois pour toute, des défaillances individuelles à tire-larigot, des catastrophes collectives en veux-tu en voilà, des piailleries après Papa-Maman alors que nous sommes nous-mêmes des parents  Le désordre, l'échec, la peine font partis de l'humanité, du monde. C'est de là, et du reste : la bonne volonté, l'amour, l'esprit, qu'il faut partir pour s’élever sans risquer de tomber de trop haut, conscient toujours de la chute qui nous guette tous, conscient toujours de notre force à l'éviter et à prendre parfois un peu de hauteur ; lors d'un vol, d'une traversée, d'un instant de plénitude, d'une grâce. On n'aura pas mieux, il s'agirait de commencer à s'en contenter.
L’éternité n'est pas pour demain. Elle ne se trouve pas dans les rayons des supermarchés, ni dans les semelles d'une paire de Louboutin. C'est ce que Sarkozy et sa bande de salopards voudrait nous faire croire. Regardez bien la photo ci-dessus : c'est l'acteur français le plus connu dans le monde. C'est cet homoncule qui geint après Sarkozy pour que celui-ci accouche d'une "belle France" toute propre, monocorde, et monochrome, couverte de centres commerciaux infernaux ou paradisiaques. Stop ! Pitié ! Fini l'arnaque. Pitres ! Achevez donc de vous goinfrer tous les deux à en exploser, mais FOUTEZ-NOUS LA PAIX !!!.

Aucun commentaire: