"Mama told me not to look into the heart of the sun
But Mama that's where the fun is."
Spingsteen était bien plus groovy, moins emphatique, moins monolithique dans les années 70. Il passait moins en force. Voici l'original de "Blinded by the light" , une de ses excellentes chansons, et la reprise, déjà plus théâtrale et surlignée, du Manfred Mann Earth Band.
Spirngsteen, première manière, années 70.
Manfred Mann Earth Band, deuxième manière, années 70.C'était autre chose dans les sixties.
mercredi 28 mars 2012
dimanche 25 mars 2012
Oh, Sister, I'm talking to you !
Voici le chant le plus triste que j'ai jamais entendu. Le chant d'un être mortellement blessé qui n'attend plus que le coup de grâce, tout espoir perdu, disparu, annihilé. C'est déjà l'Enfer. C'est déjà la Mort ; sur pied, qui allonge debout, pétrifie dans le tourment, subie infiniment, le temps d'une chanson. Paradoxe ? Déjà morte pourtant elle chantait encore et déjà elle chantait sa mort. Elle n'avait plus que ce souffle ultime à pousser et puis rien. Les larmes sont désormais pour les autres.
" Karen chérie, ma sœur, mon cœur, je n'aurais pas pu t'arracher à ton manque d'Amour, même avec tout le mien. Oui, tout mon Amour pour toi, Karen, n'aurait pas suffi, à vider le creux de ton âme qui t'appelait sans cesse. C'est lui, là, au fond de toi, qui avait pris le pas sur tout. Comme tu souffrais et comme je souffre de ne pas t'avoir sauvée. Non, je n'ai rien pu faire, je n'ai pas su dire les mots âpres qui t'aurait amenée à la lumière qui se coule dans les recoins de l'ombre. Mais qu'importe la lumière à une étoile qui meurt ? Tu mourrais après chaque phrase, après chaque sourire, chaque chanson. En guise d'Amour, voici la très sérieuse postérité qui plie tout à son impeccable jugement. Est-ce que ça aide ? Non. Il aurait fallu ne pas naître, ne pas pleurer, ne pas chanter, se taire et disparaitre. Impossible et le souhaiter aurait été l'indécence même et nous sommes l'élégance. Tu n'as pas trouvé, ça ne veut pas dire que ça n'existe pas, hein ? Je ne sais pas non plus où ça se trouve mais, ma petite sœur, ma sœurette, mon amour, je vais chanter avec toi, pleurer et disparaitre, la gratitude au cœur.
Tu ne le savais pas qu'il fallait ça ? Ah merde, ça, j'aurais pu te le dire. C'est la seule chose, mais oui, ça, je le sais et je comprends maintenant que tu ne le savais pas. Alors j'en aurais pour nous deux, ma chérie."
Pour ma mère.
" Karen chérie, ma sœur, mon cœur, je n'aurais pas pu t'arracher à ton manque d'Amour, même avec tout le mien. Oui, tout mon Amour pour toi, Karen, n'aurait pas suffi, à vider le creux de ton âme qui t'appelait sans cesse. C'est lui, là, au fond de toi, qui avait pris le pas sur tout. Comme tu souffrais et comme je souffre de ne pas t'avoir sauvée. Non, je n'ai rien pu faire, je n'ai pas su dire les mots âpres qui t'aurait amenée à la lumière qui se coule dans les recoins de l'ombre. Mais qu'importe la lumière à une étoile qui meurt ? Tu mourrais après chaque phrase, après chaque sourire, chaque chanson. En guise d'Amour, voici la très sérieuse postérité qui plie tout à son impeccable jugement. Est-ce que ça aide ? Non. Il aurait fallu ne pas naître, ne pas pleurer, ne pas chanter, se taire et disparaitre. Impossible et le souhaiter aurait été l'indécence même et nous sommes l'élégance. Tu n'as pas trouvé, ça ne veut pas dire que ça n'existe pas, hein ? Je ne sais pas non plus où ça se trouve mais, ma petite sœur, ma sœurette, mon amour, je vais chanter avec toi, pleurer et disparaitre, la gratitude au cœur.
Tu ne le savais pas qu'il fallait ça ? Ah merde, ça, j'aurais pu te le dire. C'est la seule chose, mais oui, ça, je le sais et je comprends maintenant que tu ne le savais pas. Alors j'en aurais pour nous deux, ma chérie."
Pour ma mère.
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jeudi 22 mars 2012
Sale affaire
MORT POUR LE TREIZE HEURES. C'EST BIEN FAIT TOUT DE MÊME, LEUR TRUC !!!!
PS 2014 : Je me rappelle d'une chose. Le patron du G.I.G.N. disant à la radio :" C'est la première fois que je vois quelqu'un mener l'assaut contre nous." Cet homme était motivé, c'est le moins qu'on puisse dire. Ses motivations étaient délétères. T.F.1 nous l'a suffisamment seriné. Maintenant, les jeunes gens motivés partent en Syrie...
mardi 20 mars 2012
???????????????????????
En surfant sur Youtube je tombe là-dessus. Une "critique" du "Parrain" de Coppola. Je suis totalement bluffé, estomaqué. Je n'ai jamais rien entendu de semblable. Je ne pensais pas entendre un truc pareil une seule fois dans ma vie. C'est....c'est...je ne sais pas moi, je ne sais pas quoi dire. Regardez, écoutez, c'est incroyable.
dimanche 18 mars 2012
C'est dimanche, il pleut. J'ai le coeur à Gasoline Alley.
Vous voulez savoir ce qui me donne des frissons ? Et qui me colle le sourire en même temps ? A chaque fois ? Ça. Ça sent la sueur et le cambouis, les rires grasseyants et la bière. Un chant populaire, un chant pour tous; Pour le travail, pour le repos, la bagnole, la fête. Un bonheur. "Tempus fugit" ? Ok, mais ça revient à chaque fois que j'écoute "Gasoline Alley"
Ci dessous un show parfait. Stewart est à la coule, contrôle tout sans effort, chante comme jamais. Au début du morceau, les musiciens, surpris qu'il ne chante pas et que le public le fasse, manquent de s'arrêter. Il réagit comme un vrai pro. Puis il enchaine avec "Gasoline Alley". Il joue avec son pote Ron Wood ("Ah, le voilà ce vieux cabot !"). Il est heureux, c'est communicatif. Tout le monde s'époumone gaiement
Et puis ça. Une chanson anti-homophobe, gay friendly comme on dit de nos jours. Paroles (magnifiques) et musique de Rod Stewart lui-même. Cette chanson a été mal perçue à l'époque. Très peu de temps en fait. Peu après, la culture gay sortait du placard, avec cuir, moustache et toute une esthétique qui restait invisible jusqu'alors. C'est comme ça, on vient de Gasoline Alley, un coin prolo où papa et maman tenaient toujours la porte et la table ouverte, aux copains du mari, aux copains des fistons. On venait manger là, ensemble. Alors on a vu de tout, surtout le dimanche midi, au réveil, après la sortie du samedi soir : des pas clairs, des pédés, des noirs, des beaux, des moins beaux, des filles plus ou moins bien élevées, des putes. Il y avait des tartines et de la confiture. C'est comme ça qu'on s'est éduqué, dans la rudesse et la joie, la tendresse muette et les rigolades. Après, on est parti loin.
"Oh yeah..."
Et hier soir, samedi (ou était-ce il y a trente cinq ans ?), ils ont passé ça en boite. C'était bon de danser là-dessus.
Pour l'apprécier pleinement, ce morceau s'écoute au casque. Fort. On se rend compte que les guitaristes (ils sont deux) brodent un fond de guitare précieux doré sur tranche. Que le bassiste insuffle un shuffle qui donne des fourmis dans les jambes. Bien sur, la mélodie de clavier rentre immédiatement dans le cervelet et y reste gravée à jamais. Carmine Appice est un métronome lourd et puissant. Les paroles sont bonnes et sexy. Ça donne envie de baiser. " Give me a dime so I can call my mother... He said I'm sorry but I'm out of milk and coffee... Come on sugar, let me know !"
Ci dessous un show parfait. Stewart est à la coule, contrôle tout sans effort, chante comme jamais. Au début du morceau, les musiciens, surpris qu'il ne chante pas et que le public le fasse, manquent de s'arrêter. Il réagit comme un vrai pro. Puis il enchaine avec "Gasoline Alley". Il joue avec son pote Ron Wood ("Ah, le voilà ce vieux cabot !"). Il est heureux, c'est communicatif. Tout le monde s'époumone gaiement
Et puis ça. Une chanson anti-homophobe, gay friendly comme on dit de nos jours. Paroles (magnifiques) et musique de Rod Stewart lui-même. Cette chanson a été mal perçue à l'époque. Très peu de temps en fait. Peu après, la culture gay sortait du placard, avec cuir, moustache et toute une esthétique qui restait invisible jusqu'alors. C'est comme ça, on vient de Gasoline Alley, un coin prolo où papa et maman tenaient toujours la porte et la table ouverte, aux copains du mari, aux copains des fistons. On venait manger là, ensemble. Alors on a vu de tout, surtout le dimanche midi, au réveil, après la sortie du samedi soir : des pas clairs, des pédés, des noirs, des beaux, des moins beaux, des filles plus ou moins bien élevées, des putes. Il y avait des tartines et de la confiture. C'est comme ça qu'on s'est éduqué, dans la rudesse et la joie, la tendresse muette et les rigolades. Après, on est parti loin.
"Oh yeah..."
Et hier soir, samedi (ou était-ce il y a trente cinq ans ?), ils ont passé ça en boite. C'était bon de danser là-dessus.
Pour l'apprécier pleinement, ce morceau s'écoute au casque. Fort. On se rend compte que les guitaristes (ils sont deux) brodent un fond de guitare précieux doré sur tranche. Que le bassiste insuffle un shuffle qui donne des fourmis dans les jambes. Bien sur, la mélodie de clavier rentre immédiatement dans le cervelet et y reste gravée à jamais. Carmine Appice est un métronome lourd et puissant. Les paroles sont bonnes et sexy. Ça donne envie de baiser. " Give me a dime so I can call my mother... He said I'm sorry but I'm out of milk and coffee... Come on sugar, let me know !"
samedi 17 mars 2012
Le printemps est un pari.
Le Printemps n'est pas seulement une saison. Pour les hommes, c'est une croyance, et un acte de foi quand il arrive. C'est le temps de la sève qui monte, du sang qu'on sent couler dans ses veines. Naturellement, on y prend des paris, on se renouvelle ou on meurt. Beaucoup de personnes âgées qui ont passées l'Hiver, décèdent au Printemps. C'est normal car c'est la saison où l'on oublie son âge. Si ça n'arrive pas, c'est qu'on est mort.
L'hiver a cessé : la lumière est tiède
Et danse, du sol au firmament clair.
Il faut que le coeur le plus triste cède
A l'immense joie éparse dans l'air.
Même ce Paris maussade et malade
Semble faire accueil aux jeunes soleils,
Et comme pour une immense accolade
Tend les mille bras de ses toits vermeils.
J'ai depuis un an le printemps dans l'âme
Et le vert retour du doux floréal,
Ainsi qu'une flamme entoure une flamme,
Met de l'idéal sur mon idéal.
Le ciel bleu prolonge, exhausse et couronne
L'immuable azur où rit mon amour.
La saison est belle et ma part est bonne
Et tous mes espoirs ont enfin leur tour.
Que vienne l'été ! que vienne encore
L'automne et l'hiver ! Et chaque saison
Me sera charmante, ô Toi que décore
Cette fantaisie et cette raison !
Paul Verlaine
"You must believe in spring" du génial Michel Legrand, 80 ans, tiré des "Demoiselles de Rochefort", film de Jacques Demy sans équivalent dans l'histoire du cinéma., ici repris par Bill Evans, avec son trio.
En plus de ça, un titre de 1958, toujours Bill Evans, seul au piano : "Peace piece". Cet homme était un fervent et un sage, un simple. Un grand musicien.
L'Hiver fut long et pesant. Sur les ailes du Printemps, je dors mieux, je vais mieux, la Beauté devient une évidence, l'Amour une nécessité. La réciprocité entre soi et la Nature prend le relais de l'effort contre. Le Soleil retrouve sa plénitude. Saturne se cache. La Lune minaude, en sourdine.
L'hiver a cessé : la lumière est tiède
Et danse, du sol au firmament clair.
Il faut que le coeur le plus triste cède
A l'immense joie éparse dans l'air.
Même ce Paris maussade et malade
Semble faire accueil aux jeunes soleils,
Et comme pour une immense accolade
Tend les mille bras de ses toits vermeils.
J'ai depuis un an le printemps dans l'âme
Et le vert retour du doux floréal,
Ainsi qu'une flamme entoure une flamme,
Met de l'idéal sur mon idéal.
Le ciel bleu prolonge, exhausse et couronne
L'immuable azur où rit mon amour.
La saison est belle et ma part est bonne
Et tous mes espoirs ont enfin leur tour.
Que vienne l'été ! que vienne encore
L'automne et l'hiver ! Et chaque saison
Me sera charmante, ô Toi que décore
Cette fantaisie et cette raison !
Paul Verlaine
"You must believe in spring" du génial Michel Legrand, 80 ans, tiré des "Demoiselles de Rochefort", film de Jacques Demy sans équivalent dans l'histoire du cinéma., ici repris par Bill Evans, avec son trio.
En plus de ça, un titre de 1958, toujours Bill Evans, seul au piano : "Peace piece". Cet homme était un fervent et un sage, un simple. Un grand musicien.
L'Hiver fut long et pesant. Sur les ailes du Printemps, je dors mieux, je vais mieux, la Beauté devient une évidence, l'Amour une nécessité. La réciprocité entre soi et la Nature prend le relais de l'effort contre. Le Soleil retrouve sa plénitude. Saturne se cache. La Lune minaude, en sourdine.
mercredi 14 mars 2012
L'éternité n'est pas pour demain.
Vous voulez une bonne raison de ne pas voter Sarkozy ? En voilà une. Ce porc.
Ce débris humain a naguère interprété la "racaille" de l'époque (on disait un loubard) dans un film ignoble de Bertrand Blier, sensé mettre un grand coup de pied au cul de la France rance et "moisie" (comme dirait ce con de Sollers). C'était dans "les Valseuses". Dans cette sorte de faux brûlot libertaire un rien sénile, la liste des actes répréhensibles par la loi, dont Sarkozy aime tant à se servir pour encadrer le moindre de nos actes, commis par le tandem Depardieu-Dewaere finit par être désespérément longue et lassante. Vous avez dit "rebelles" ? Tout le monde ne s'appelle pas Nicholas Ray. "Subversifs"" ? Il n'y a qu'un seul Chris Marker et il n'aimerait pas qu'on le réduise à ce qualificatif Je me souviens d'un truc : lui et Dewaere font le cirque la nuit dans une cité-dortoir et des lumières apparaissent aux étages des immeubles environnants dont les habitants menacent d'appeler la police, voire de se faire justice eux-mêmes. "Ah, elle est belle la France !"s'exclame alors une des deux petites frappes qu’interprètent nos deux guignols. Quelques années plus tard, des années importantes, le candidat soutenu par notre Gégé-Glandu, s'exclamait en direction de la France haute-perchée dans ses tours : " On va vous débarrasser de cette racaille !". Ah oui, vraiment, elle est de plus en plus belle la France ! C'est un pays ou des pans entiers de la population sont stigmatisés, pointés du doigt, rendus responsables et déclarés coupables par avance du chômage, de la misère rampante, de l'insécurité. Toutes choses qui existent par ailleurs mais qui ne sont pas le résultat de ce que sont, ou ne sont pas ces populations, mais la conséquence du récit mythologique du libéralisme économique dérégulé porté à son paroxysme. Il tient en quelques mots : possédez plus et vous irez mieux, possédez tout et vous serez invincible ; au top du palmarès de la Course du Rat , que tout le monde semble avoir intégrer comme étant une réalité indépassable. C'est une histoire, un récit qu'on se raconte, une illusion ; moteur jadis sous une forme moins violente ; destructrice aujourd’hui, de tout et de tous. Cette illusion que Blier semblait relever dans son film ( en fait, il ne faisait qu'épater le bourgeois qui n'aime rien tant que de se sentir frémir d'effroi devant le vulgaire) est le fond de commerce réel de Sarkozy et de nombreux autres types de cet acabit. Alors pourquoi, mon Dieu pourquoi, est-ce que l’interprète des "Valseuses" se fait-il le chantre de l'homme-lige du fric tout puissant, qui malmène tant et tant de gens, en racontant comme un pauvre gamin que "Nicolas ne fait que du bien" ? (Comme un Chirouble 1989 aurait-il du rajouter.). C'est simple, il est idiot. Ou il a fini par le devenir, à force de s'empiffrer, sans plus penser à rien qu'à s'en fourrer ras le gosier. Il a mordu à l'hameçon, et même, il en a avalé des centaines par pur plaisir. Cessons d'écouter ces sornettes pour enfants gâtés. VOUS N'IREZ PAS MIEUX SI VOUS AVEZ UNE PLUS GROSSE BAGNOLE. C'est un leurre, une bêtise. En face, le récit mythologique collectiviste Marxiste ne vaut malheureusement pas mieux, il est aussi débilitant et aliénant.
Nous ne serons jamais totalement satisfaits, nous ne serons jamais complètement en paix avec nous-mêmes, jamais en paix les uns avec les autres. C'est ça la réalité : des manques insondables que rien ne viendra jamais combler une bonne fois pour toute, des défaillances individuelles à tire-larigot, des catastrophes collectives en veux-tu en voilà, des piailleries après Papa-Maman alors que nous sommes nous-mêmes des parents Le désordre, l'échec, la peine font partis de l'humanité, du monde. C'est de là, et du reste : la bonne volonté, l'amour, l'esprit, qu'il faut partir pour s’élever sans risquer de tomber de trop haut, conscient toujours de la chute qui nous guette tous, conscient toujours de notre force à l'éviter et à prendre parfois un peu de hauteur ; lors d'un vol, d'une traversée, d'un instant de plénitude, d'une grâce. On n'aura pas mieux, il s'agirait de commencer à s'en contenter.
L’éternité n'est pas pour demain. Elle ne se trouve pas dans les rayons des supermarchés, ni dans les semelles d'une paire de Louboutin. C'est ce que Sarkozy et sa bande de salopards voudrait nous faire croire. Regardez bien la photo ci-dessus : c'est l'acteur français le plus connu dans le monde. C'est cet homoncule qui geint après Sarkozy pour que celui-ci accouche d'une "belle France" toute propre, monocorde, et monochrome, couverte de centres commerciaux infernaux ou paradisiaques. Stop ! Pitié ! Fini l'arnaque. Pitres ! Achevez donc de vous goinfrer tous les deux à en exploser, mais FOUTEZ-NOUS LA PAIX !!!.
Ce débris humain a naguère interprété la "racaille" de l'époque (on disait un loubard) dans un film ignoble de Bertrand Blier, sensé mettre un grand coup de pied au cul de la France rance et "moisie" (comme dirait ce con de Sollers). C'était dans "les Valseuses". Dans cette sorte de faux brûlot libertaire un rien sénile, la liste des actes répréhensibles par la loi, dont Sarkozy aime tant à se servir pour encadrer le moindre de nos actes, commis par le tandem Depardieu-Dewaere finit par être désespérément longue et lassante. Vous avez dit "rebelles" ? Tout le monde ne s'appelle pas Nicholas Ray. "Subversifs"" ? Il n'y a qu'un seul Chris Marker et il n'aimerait pas qu'on le réduise à ce qualificatif Je me souviens d'un truc : lui et Dewaere font le cirque la nuit dans une cité-dortoir et des lumières apparaissent aux étages des immeubles environnants dont les habitants menacent d'appeler la police, voire de se faire justice eux-mêmes. "Ah, elle est belle la France !"s'exclame alors une des deux petites frappes qu’interprètent nos deux guignols. Quelques années plus tard, des années importantes, le candidat soutenu par notre Gégé-Glandu, s'exclamait en direction de la France haute-perchée dans ses tours : " On va vous débarrasser de cette racaille !". Ah oui, vraiment, elle est de plus en plus belle la France ! C'est un pays ou des pans entiers de la population sont stigmatisés, pointés du doigt, rendus responsables et déclarés coupables par avance du chômage, de la misère rampante, de l'insécurité. Toutes choses qui existent par ailleurs mais qui ne sont pas le résultat de ce que sont, ou ne sont pas ces populations, mais la conséquence du récit mythologique du libéralisme économique dérégulé porté à son paroxysme. Il tient en quelques mots : possédez plus et vous irez mieux, possédez tout et vous serez invincible ; au top du palmarès de la Course du Rat , que tout le monde semble avoir intégrer comme étant une réalité indépassable. C'est une histoire, un récit qu'on se raconte, une illusion ; moteur jadis sous une forme moins violente ; destructrice aujourd’hui, de tout et de tous. Cette illusion que Blier semblait relever dans son film ( en fait, il ne faisait qu'épater le bourgeois qui n'aime rien tant que de se sentir frémir d'effroi devant le vulgaire) est le fond de commerce réel de Sarkozy et de nombreux autres types de cet acabit. Alors pourquoi, mon Dieu pourquoi, est-ce que l’interprète des "Valseuses" se fait-il le chantre de l'homme-lige du fric tout puissant, qui malmène tant et tant de gens, en racontant comme un pauvre gamin que "Nicolas ne fait que du bien" ? (Comme un Chirouble 1989 aurait-il du rajouter.). C'est simple, il est idiot. Ou il a fini par le devenir, à force de s'empiffrer, sans plus penser à rien qu'à s'en fourrer ras le gosier. Il a mordu à l'hameçon, et même, il en a avalé des centaines par pur plaisir. Cessons d'écouter ces sornettes pour enfants gâtés. VOUS N'IREZ PAS MIEUX SI VOUS AVEZ UNE PLUS GROSSE BAGNOLE. C'est un leurre, une bêtise. En face, le récit mythologique collectiviste Marxiste ne vaut malheureusement pas mieux, il est aussi débilitant et aliénant.
Nous ne serons jamais totalement satisfaits, nous ne serons jamais complètement en paix avec nous-mêmes, jamais en paix les uns avec les autres. C'est ça la réalité : des manques insondables que rien ne viendra jamais combler une bonne fois pour toute, des défaillances individuelles à tire-larigot, des catastrophes collectives en veux-tu en voilà, des piailleries après Papa-Maman alors que nous sommes nous-mêmes des parents Le désordre, l'échec, la peine font partis de l'humanité, du monde. C'est de là, et du reste : la bonne volonté, l'amour, l'esprit, qu'il faut partir pour s’élever sans risquer de tomber de trop haut, conscient toujours de la chute qui nous guette tous, conscient toujours de notre force à l'éviter et à prendre parfois un peu de hauteur ; lors d'un vol, d'une traversée, d'un instant de plénitude, d'une grâce. On n'aura pas mieux, il s'agirait de commencer à s'en contenter.
L’éternité n'est pas pour demain. Elle ne se trouve pas dans les rayons des supermarchés, ni dans les semelles d'une paire de Louboutin. C'est ce que Sarkozy et sa bande de salopards voudrait nous faire croire. Regardez bien la photo ci-dessus : c'est l'acteur français le plus connu dans le monde. C'est cet homoncule qui geint après Sarkozy pour que celui-ci accouche d'une "belle France" toute propre, monocorde, et monochrome, couverte de centres commerciaux infernaux ou paradisiaques. Stop ! Pitié ! Fini l'arnaque. Pitres ! Achevez donc de vous goinfrer tous les deux à en exploser, mais FOUTEZ-NOUS LA PAIX !!!.
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mardi 13 mars 2012
Juste une petite victoire pour nous.
Un truc de Todd Rundgren. Une beauté. Je ne fais pas référence aux élections présidentielles qui me gavent, mais au Printemps et aux coquelicots qui arrivent un peu partout dans le monde. A eux seuls, ils sont une victoire minuscule mais essentielle. On s'en contentera. Ou pas.
Et puis ça, pour l'Amour de la Beauté qui nous fait du bien. Du Printemps plein le cœur, plein les mains, plein la tête, plein les oreilles. Chanter comme des petits oiseaux. Olivier Messian disaient d'eux qu'ils étaient ses maîtres absolus et Saint François d'Assise prenait le temps de leur parler. Des oiseaux de bonheur.
Et puis ça, pour l'Amour de la Beauté qui nous fait du bien. Du Printemps plein le cœur, plein les mains, plein la tête, plein les oreilles. Chanter comme des petits oiseaux. Olivier Messian disaient d'eux qu'ils étaient ses maîtres absolus et Saint François d'Assise prenait le temps de leur parler. Des oiseaux de bonheur.
vendredi 9 mars 2012
Tu vas pas mourir de rire.
Le monde a changé, la société, les êtres. Tout a changé en une petite trentaine d'années. Radicalement. Profondément. On peut toujours dire : "C'était mieux avant "; ça n'y fait rien de rien. Un exemple, parmi d'autres : les comiques. L'heure est maintenant aux comiques pas drôles, mais alors pas drôles du tout. Ca a commencé avec la troupe du Théatre du Splendid : Clavier, Jugnot, Blanc, Balasko et compagnie. J'ai regardé des films avec eux, ceux de Poiré entre autres, leurs propres films, la pièce "Le père Noël est une ordure", "Nuit d'ivresse". Nul, nul, nul. Alors que pour toute une génération tout cela est "culte", comme on dit. Depuis, ça n'a cessé d'empirer : Robin, Bigard, Palmade, Chevalier et Laspalles, Kavanagh, Gerra, Dahan, Elie Semoun et l'incompréhensible Elie Kakou, le plus subjuguant d'entre tous. Les Inconnus surnagent aisément dans cette mélasse, avec leur mauvais goût absolument vivant et sévère comme un lavement.
Et puis, il y a Canal+ et ses mercenaires de l'humour. Que Delépine, Moustic, Gourio, nous fassent à longueurs de longueurs très longues des leçons de morale me dépasse. Canal+ est la chaîne qui a le plus contribué à l’avènement triomphal et total de la marchandise/spectacle, loin devant TF1. C'est sur le foot et le porno que la machine à décérébrer a carburé et carbure encore à plein régime. Le reste a suivi. Il y avait Les Nuls, donc. J'ai ri un temps, moi aussi. Jusqu'à ce que je comprenne que tout leur humour, leurs sketchs, était piqué mot pour mot, image pour image, aux américains ; aux production Zucker/Abraham/Zucker ; à Landis, Dante et leur petite bande ; et surtout à l'émission "Saturday Night Live", que ces cons ont purement et simplement essayé de traduire. Ils leurs manquait une chose : le talent. Celui des Eddie Murphy, Dan Ackroy, Bill Murray, Steve Martin et consort. Un artiste américain, surtout un comique, sait tout faire. C'est comme ça, c'est leur formation qui veut ça. Ils viennent d'en bas, de la rue, du cabaret du coin de la rue, il se doive d'être prêt et pour parer à tout ils peuvent prendre un peigne, une feuille et jouer "La dona e mobile", version country ou ce que vous voulez. Ca fait partie du métier. En France ça a fait parti du métier jusqu'aux années 60, jusqu'à la fin des cabarets, des chansonniers. Les Yéyés ont tout envoyé valsé. Aux Etats-Unis la tradition s'est perpétuée (la série TV "Fame" en était le signe le plus vivace) , en Angleterre aussi. Les anglais(es) conçoivent "Absolutely Fabulous". Les français l'adaptent au cinéma. Mal.Albert Dupontel a peut-être une patte à lui quand même. Oui, c'est presque sûr. Elle est fort éloignée de ce qu'on appelait "l'Esprit", par chez nous ; de Guitry, de Courteline, de ce farceur de Dhéry, de ces poètes qu'étaient Tati et Etaix. Enfin bon, c'est mieux que rien ; et d'ailleurs, le pire c'est qu'il y a pourtant des choses, mais que ces choses sont plus vides que le rien.
Ce qui suit est un pur régal. Si vous fréquentez un peu les milieux artistiques, vous vous apercevrez vite que c'est plus vrai que nature
En dessous, "l'Homme en Noir" fait l'Auguste aux dépends d'Elvis Presley. A la limite du concevable. Il peut le faire.
Bonus ultra spécial : Dhéry dirige De Funes. Je n'ai jamais vu l'équivalent nulle part, sauf chez Dupontel, qui leur a piqué les coups de pelle.
Et puis, il y a Canal+ et ses mercenaires de l'humour. Que Delépine, Moustic, Gourio, nous fassent à longueurs de longueurs très longues des leçons de morale me dépasse. Canal+ est la chaîne qui a le plus contribué à l’avènement triomphal et total de la marchandise/spectacle, loin devant TF1. C'est sur le foot et le porno que la machine à décérébrer a carburé et carbure encore à plein régime. Le reste a suivi. Il y avait Les Nuls, donc. J'ai ri un temps, moi aussi. Jusqu'à ce que je comprenne que tout leur humour, leurs sketchs, était piqué mot pour mot, image pour image, aux américains ; aux production Zucker/Abraham/Zucker ; à Landis, Dante et leur petite bande ; et surtout à l'émission "Saturday Night Live", que ces cons ont purement et simplement essayé de traduire. Ils leurs manquait une chose : le talent. Celui des Eddie Murphy, Dan Ackroy, Bill Murray, Steve Martin et consort. Un artiste américain, surtout un comique, sait tout faire. C'est comme ça, c'est leur formation qui veut ça. Ils viennent d'en bas, de la rue, du cabaret du coin de la rue, il se doive d'être prêt et pour parer à tout ils peuvent prendre un peigne, une feuille et jouer "La dona e mobile", version country ou ce que vous voulez. Ca fait partie du métier. En France ça a fait parti du métier jusqu'aux années 60, jusqu'à la fin des cabarets, des chansonniers. Les Yéyés ont tout envoyé valsé. Aux Etats-Unis la tradition s'est perpétuée (la série TV "Fame" en était le signe le plus vivace) , en Angleterre aussi. Les anglais(es) conçoivent "Absolutely Fabulous". Les français l'adaptent au cinéma. Mal.Albert Dupontel a peut-être une patte à lui quand même. Oui, c'est presque sûr. Elle est fort éloignée de ce qu'on appelait "l'Esprit", par chez nous ; de Guitry, de Courteline, de ce farceur de Dhéry, de ces poètes qu'étaient Tati et Etaix. Enfin bon, c'est mieux que rien ; et d'ailleurs, le pire c'est qu'il y a pourtant des choses, mais que ces choses sont plus vides que le rien.
Ce qui suit est un pur régal. Si vous fréquentez un peu les milieux artistiques, vous vous apercevrez vite que c'est plus vrai que nature
En dessous, "l'Homme en Noir" fait l'Auguste aux dépends d'Elvis Presley. A la limite du concevable. Il peut le faire.
Bonus ultra spécial : Dhéry dirige De Funes. Je n'ai jamais vu l'équivalent nulle part, sauf chez Dupontel, qui leur a piqué les coups de pelle.
mercredi 7 mars 2012
"Le sage est celui qui connait sa folie." Proverbe oriental.
Je voulais mettre ça, "Wise up" d'Aimée Mann, depuis longtemps et l'extrait de l'excellent "Magnolia" de Paul Thomas Anderson où les acteurs chantent DANS le film. Post-cinéma, cinéma d'après la mort du cinéma ? Oui, c'est sur mais il aura essayé de créer quelque chose. Au moins, il aura essayé.
Ca coule ? Ca coule sur ta joue ? Alors, ça coule. Et ça coulera encore. Et si tu ris, alors tu riras peut-être de tes pleurs.
t's not
Ce n'est pas
What you thought
Ce que tu pensais
When you first began it
Quand tu commenças au début
You got
Tu avais
What you want
Ce que tu voulais
Now you can hardly stand it though,
Maintenant tu as du mal à tenir,
By now you know
Désormais tu sais,
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
'Til you wise up
Jusqu'à ce que tu te sois relevé
You're sure
Tu es certain
There's a cure
Que c'est un remède
And you have finally found it
Et finalement tu l'as trouvé
You think
Tu penses
One drink
Une gorgée
Will shrink you 'til you're underground
Te fera rapetisser jusqu'aux caves
And living down
Et te laissera en bas
But it's not going to stop
Mais ça ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
'Til you wise up
Jusqu'à ce que tu te sois relevé
Prepare a list of what you need
Prépare une liste de ce dont tu as besoin
Before you sign away the deed
Avant que tu ne renonces à signer l'acte
'Cause it's not going to stop
Parce que ça ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
'Til you wise up
Jusqu'à ce que tu te sois relevé
No, it's not going to stop
Non, ça ne va pas s'arrêter
'Til you wise up
Jusqu'à ce que tu sois relevé
No, it's not going to stop
Non, ça ne va pas s'arrêter
So just... give up
Tu dois juste... abandonner
Ca coule ? Ca coule sur ta joue ? Alors, ça coule. Et ça coulera encore. Et si tu ris, alors tu riras peut-être de tes pleurs.
t's not
Ce n'est pas
What you thought
Ce que tu pensais
When you first began it
Quand tu commenças au début
You got
Tu avais
What you want
Ce que tu voulais
Now you can hardly stand it though,
Maintenant tu as du mal à tenir,
By now you know
Désormais tu sais,
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
'Til you wise up
Jusqu'à ce que tu te sois relevé
You're sure
Tu es certain
There's a cure
Que c'est un remède
And you have finally found it
Et finalement tu l'as trouvé
You think
Tu penses
One drink
Une gorgée
Will shrink you 'til you're underground
Te fera rapetisser jusqu'aux caves
And living down
Et te laissera en bas
But it's not going to stop
Mais ça ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
'Til you wise up
Jusqu'à ce que tu te sois relevé
Prepare a list of what you need
Prépare une liste de ce dont tu as besoin
Before you sign away the deed
Avant que tu ne renonces à signer l'acte
'Cause it's not going to stop
Parce que ça ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
It's not going to stop
Ca ne va pas s'arrêter
'Til you wise up
Jusqu'à ce que tu te sois relevé
No, it's not going to stop
Non, ça ne va pas s'arrêter
'Til you wise up
Jusqu'à ce que tu sois relevé
No, it's not going to stop
Non, ça ne va pas s'arrêter
So just... give up
Tu dois juste... abandonner
mardi 6 mars 2012
For my beloved one : une chanson d'amour
La voix du cœur et du reste. Ca brûle ? Tant mieux.
"Savage Love". Tu m'étonnes, Howard ! Billy et sa fiancée, à jamais indomptés. le plan que l'on voit à la fin de la bande-annonce est l'un des plus érotiques jamais conçu. Il donne "l'impression" de pénétrer Jane Russel. Du cinéma pur et simple.
"Savage Love". Tu m'étonnes, Howard ! Billy et sa fiancée, à jamais indomptés. le plan que l'on voit à la fin de la bande-annonce est l'un des plus érotiques jamais conçu. Il donne "l'impression" de pénétrer Jane Russel. Du cinéma pur et simple.
samedi 3 mars 2012
Tu voulais savoir ?
C'est la même
mélancolie
qui des quartiers
profonds
du cœur et de l'âme
venue
nous
lie
Les roses étaient toutes rouges,
Et les lierres étaient tout noirs.
Chère, pour peu que tu te bouges,
Renaissent tous mes désespoirs.
Le ciel était trop bleu, trop tendre
La mer trop verte et l'air trop doux.
Je crains toujours,- ce qu'est d'attendre!
Quelque fuite atroce de vous.
Du houx à la feuille vernie
Et du luisant buis je suis las,
Et de la campagne infinie
Et de tout, fors de vous, hélas!
French pop beauty. The girl or the song ? Both.
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
Ca dure toujours
On s'en souvient.
On se dit qu'à vingt ans
On est les rois du monde
Et qu'éternellement
Il y aura dans nos yeux
Tout le ciel bleu
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
Ca vous met au coeur
Beaucoup de chaleur
Et de bonheur.
Un beau jour c'est l'amour
Et le coeur bat plus vite
Car la vie suit son cours
Et l'on est tout heureux
D'être amoureux.
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
Ca dure toujours
On s'en souvient
On s'en souvient
On s'en souvient
On s'en souvient
mélancolie
qui des quartiers
profonds
du cœur et de l'âme
venue
nous
lie
Les roses étaient toutes rouges,
Et les lierres étaient tout noirs.
Chère, pour peu que tu te bouges,
Renaissent tous mes désespoirs.
Le ciel était trop bleu, trop tendre
La mer trop verte et l'air trop doux.
Je crains toujours,- ce qu'est d'attendre!
Quelque fuite atroce de vous.
Du houx à la feuille vernie
Et du luisant buis je suis las,
Et de la campagne infinie
Et de tout, fors de vous, hélas!
French pop beauty. The girl or the song ? Both.
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
Ca dure toujours
On s'en souvient.
On se dit qu'à vingt ans
On est les rois du monde
Et qu'éternellement
Il y aura dans nos yeux
Tout le ciel bleu
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
Ca vous met au coeur
Beaucoup de chaleur
Et de bonheur.
Un beau jour c'est l'amour
Et le coeur bat plus vite
Car la vie suit son cours
Et l'on est tout heureux
D'être amoureux.
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
Ca dure toujours
On s'en souvient
On s'en souvient
On s'en souvient
On s'en souvient
vendredi 2 mars 2012
Rinaldi s'en va en.....
Gérard Rinaldi est décédé. Je suis réactif, j'ai sa nécro prête, je la sors. Hop, hop, hop. Gérard Rinaldi : un Génie de l'humour et de l'esprit français s'éteint. Une page se tourne. Voilà. Des preuves ? Bon, vous l'aurez voulu.
Dieu que c'est beau !
Avec des films comme ça, les Charlots n'étaient pas toujours bien vus par l'ultra gauche et même Lutte Ouvrière, pourtant ils portaient un regard neuf, fin et aiguisé sur le prolétariat.
Regardez bien, ça s'appelle un Age d'or. C'était beau, c'était con, c'est loin. Nevermind the bollocks, here are Les Charlots. Guets strars : Martin Circus et Triangle. Le petit bonus : Marion Game.
Dieu que c'est beau !
Avec des films comme ça, les Charlots n'étaient pas toujours bien vus par l'ultra gauche et même Lutte Ouvrière, pourtant ils portaient un regard neuf, fin et aiguisé sur le prolétariat.
Regardez bien, ça s'appelle un Age d'or. C'était beau, c'était con, c'est loin. Nevermind the bollocks, here are Les Charlots. Guets strars : Martin Circus et Triangle. Le petit bonus : Marion Game.
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jeudi 1 mars 2012
Ecrire, dit-il.
Certains écrivains se donnent un style faute d'en avoir un. Pour les écrivaines, c'est pire, certaines n'ont pas de style et, du coup, elles se donnent un genre ; généralement le genre mal-femmée. Et puis, cerise sur le pompon, il y a des écrivains mal-femmé, comme Michel H., par exemple.
Pour le casting, donc : Daniel Gélin, Michaël Lonsdale, Henri Garcin, excusez du peu. Évidemment, l'actrice reste à jamais obscure. Aucune importance, ce qui compte c'est Duras et ses hommes.
Pour le casting, donc : Daniel Gélin, Michaël Lonsdale, Henri Garcin, excusez du peu. Évidemment, l'actrice reste à jamais obscure. Aucune importance, ce qui compte c'est Duras et ses hommes.
NU
Toute mon adolescence a été traversée de ces éclairs foudroyants de colère glacée qu'étaient certains singles entendus chez Bernard Lenoir, le soir sur France Inter. Ils exprimaient en une décharge ramassée ce que je sentais être une partie de moi : une rage froide, une haine larvée de tout et de rien. Ce n'était pas de la révolte, ce n'était pas conceptualisé mais ça se matérialisait soudain sous la forme d'un 45 tours qui me brulait les ailes en même temps que je décollais. J'avais trop d'Amour et pas la moindre idée de quoi en faire qui ne soit pas d'abord tourné contre moi.
La sous-culture rock ou autre est assez rarement intéressante, mais à l'époque, instinctivement, je ne faisais pas de différence entre "L'Héautontimoroumenos" de Baudelaire que j'étudiais en classe avec ma chère Mme Delannoy et ce qui suit. J'avais parfaitement raison. C'est du même ordre de beauté déchirante et d'(e)(dés)espérance auto-destructrice.
"Teenage kicks" par les Undertones.
La sous-culture rock ou autre est assez rarement intéressante, mais à l'époque, instinctivement, je ne faisais pas de différence entre "L'Héautontimoroumenos" de Baudelaire que j'étudiais en classe avec ma chère Mme Delannoy et ce qui suit. J'avais parfaitement raison. C'est du même ordre de beauté déchirante et d'(e)(dés)espérance auto-destructrice.
"Teenage kicks" par les Undertones.
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