Le chanteur Christophe est mort. Je l'aime profondément. Je pourrais raconter par le menu comment j'ai cheminé en sa compagnie, comment je lui suis tombé dessus de nombreuses fois au cours de ma vie dans des instants gracieux, de ma prime jeunesse au dernier film de Bruno Dumont. J'en aurais pour des heures.
Je lui ai parlé une fois. Je lui ai dit des choses qui m'importaient et il était d'accord avec moi, avec ses propres nuances. Il était petit et beau. C'était une vrai séducteur, un vrai crooner, " un bluesman qui ne chantait pas de Blues ", comme il aimait à se définir.
Pour moi, c'est du Rock. A 200 %. A fond.
Ce que je veux dire justement, c'est ça, parce que moi, j'ai été élevé par le Rock n' Roll, comme Christophe, comme tant d'autres et j'en ai besoin, un besoin vital. Je veux dire qu'il avait une façon bien particulière, inimitable, unique de me faire tripper complètement, de me faire vivre ses chansons de Rock complet, de Rock total, en profondeur et par le menu. J'ai frissonné, je me suis fait mon cinéma sur tous ses titres. Ah, écoutez, c'est simple et compliqué: j'ai décollé, et je décolle, à chaque fois, encore et encore parce que c'est, comme il le disait lui-même, "Méchamment Rock n' Roll"; c'est pour moi, c'est lui, c'est pour nous. Son timbre de voix si particulier d'oiseau libre en même temps qu'apprivoisé, ses paroles chiadées et roucoulées, ses arrangements si sophistiqués m'ont emmené en voyage, sans drogue, loin, loin, loin très loin, dans des espaces-temps qui n'appartiennent qu'à nous deux.
Je lui suis redevable de ses émotions intenses, qui me hantent, me nourrissent et m'habitent comme des fantômes bienveillants et peu regardants, sauf sur la qualité irréprochable des boissons et la couleur de la pochette. Mais... c'est déjà un trip.....Ah, voilà que ça recommence...
Ma dette est immense. Mais ses chansons me rappellent encore sa présence sereine et tourmentée, familière, presque amicale. Je paierai cette dette dans la joie en écoutant Christophe encore et toujours et en vivant, en revivant dans ma chair, comme un vrai FOU, ces délires de Rock qu'il m'offre, de ro-coeur à ro-coeur, lui en chef d'orchestre, moi en danseuse docile et étoile dans un ciel bleu nuit qui s'étend sur nos vestiges, bientôt ruines et nos vertiges, immortels, qui s'enfuient jusqu'au-delà de l'horizon dans l'espace infini.
Christophe : "Goodbye je reveindrai". Pas cette fois Daniel, pas cette fois.
Christophe : "Rock Monsieur". Si ça c'est pas de la bonne musique, qu'est ce que c'est, merde???
Christophe : "Les mots bleus".
Christophe : "Tangerine" en duo avec Alan Vega.
Je lui ai parlé une fois. Je lui ai dit des choses qui m'importaient et il était d'accord avec moi, avec ses propres nuances. Il était petit et beau. C'était une vrai séducteur, un vrai crooner, " un bluesman qui ne chantait pas de Blues ", comme il aimait à se définir.
Pour moi, c'est du Rock. A 200 %. A fond.
Ce que je veux dire justement, c'est ça, parce que moi, j'ai été élevé par le Rock n' Roll, comme Christophe, comme tant d'autres et j'en ai besoin, un besoin vital. Je veux dire qu'il avait une façon bien particulière, inimitable, unique de me faire tripper complètement, de me faire vivre ses chansons de Rock complet, de Rock total, en profondeur et par le menu. J'ai frissonné, je me suis fait mon cinéma sur tous ses titres. Ah, écoutez, c'est simple et compliqué: j'ai décollé, et je décolle, à chaque fois, encore et encore parce que c'est, comme il le disait lui-même, "Méchamment Rock n' Roll"; c'est pour moi, c'est lui, c'est pour nous. Son timbre de voix si particulier d'oiseau libre en même temps qu'apprivoisé, ses paroles chiadées et roucoulées, ses arrangements si sophistiqués m'ont emmené en voyage, sans drogue, loin, loin, loin très loin, dans des espaces-temps qui n'appartiennent qu'à nous deux.
Je lui suis redevable de ses émotions intenses, qui me hantent, me nourrissent et m'habitent comme des fantômes bienveillants et peu regardants, sauf sur la qualité irréprochable des boissons et la couleur de la pochette. Mais... c'est déjà un trip.....Ah, voilà que ça recommence...
Ma dette est immense. Mais ses chansons me rappellent encore sa présence sereine et tourmentée, familière, presque amicale. Je paierai cette dette dans la joie en écoutant Christophe encore et toujours et en vivant, en revivant dans ma chair, comme un vrai FOU, ces délires de Rock qu'il m'offre, de ro-coeur à ro-coeur, lui en chef d'orchestre, moi en danseuse docile et étoile dans un ciel bleu nuit qui s'étend sur nos vestiges, bientôt ruines et nos vertiges, immortels, qui s'enfuient jusqu'au-delà de l'horizon dans l'espace infini.
Christophe : "Goodbye je reveindrai". Pas cette fois Daniel, pas cette fois.
Christophe : "Rock Monsieur". Si ça c'est pas de la bonne musique, qu'est ce que c'est, merde???
Christophe : "Les mots bleus".
Christophe : "Tangerine" en duo avec Alan Vega.
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