mardi 6 août 2019

On est grave quand on a 17 ans. Et même après.

A l'heure de l'offensive surréaliste des hystériques de Metoo. A l'heure où le bon peuple bien pensant va se précipiter dans les salles voir le dernier Tarentino sous se soucier que c'est Harvey Weinstein qui l'a crée. A l'heure où des morceaux de viande en vitrine offerts à tous les regards disent qu'elles sont bien autre chose que des morceaux de viande en vitrine offerts à tous les regards et que l'on se demande bien pourquoi ces femmes mentent et si elles le font à dessein et, dans ce cas, quel est-il? A cette heure débilitante de l'égalitarisme ratonnel poussé jusqu'au délire, je vous propose d'écouter une des plus belles choses entendues récemment, la chanson rageuse et quasi sacrée de Sharon Van Etten sur l'adolescence, "Seventeen", ici live à Glastonbury.

J'a lu des livres. Dans certains de ces livres les hommes tiennent aux femmes comme à la prunelle de leurs yeux et les femmes tiennent aux hommes comme à la prunelle de leurs yeux. C'est le cas le plus courant, la normalité. Et puis il y a les dévoiements, les perversions, les calculs, les peurs. Nous vivons dans une époque de calculs et de peurs. Les femmes veulent être des putes libérées (alors que la prostitustion crée des obligations) et les hommes veulent abuser d'un pouvoir pervers qu'ils sentent chancelant. Le cinéma, très souvent porno même quand il est classique ne nous a pas aidé. C'est même une grosse connerie, au même titre que la mauvaise littérature dénoncée par Cervantes et Flaubert. Qui peut écouter les deux chansons ci-dessous sans hystérie ou goguenardise ? Naturellement, j'allais dire. Plus personne.
On a tout simplement régressé.




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