Scotty Moore est mort. Total eclipse of the Sun. La moitié restante de Dieu a disparu dans l'obscurité définitive. Le Rock n'est pas seulement en deuil, il est orphelin de père et de mère. Pupille de l'Humanité souffrante. Pensez donc : les guitaristes, tous les guitaristes de Rock sont issus pour une part du solo de Scotty Moore sur "Hound Dog" sorti en 45 tours sous le nom d'Elvis Presley mais qui est le disque fondateur du Rock, suscitant les vocations, distribuant les rôles : Elvis en Christ, Scotty en Saint-Jean Baptiste, les Jordanairs en apôtres dévoyés, Sam Philips en Moïse. Et merde, pourquoi faire du style, des falbalas ? Je suis triste, c'est tout. Personne n'a jamais tout à fait capté ce fameux solo de "Hound Dog", même Scotty a dit qu'il ne savait pas reproduire ce qu'il avait fait dans l'effervescence de la session. C'est momumental, une envolée subite, on décolle en deux secondes. Toute la partie guitare est géniale sur le reste du morceau, soutenue, à la hauteur de la voix d'Elvis, ça swingue salement (Rock n'Roll) MAIS LA, c'est de la magie, le doigt de Dieu, la marque du Diable. Il faut écouter Keith Richards parler de Moore, comme les Beatles d'ailleurs. Ce n'est pas que de la légende, c'est du talent PLUS quelque chose d'impalpable qui fait qu'on touche à la Grâce pure et simple. Scotty a donné vie à plus grand que lui, qui l'a dépassé mais pas bouffé et il l'a partagé. Merci Scotty et repose en paix.
Un truc louche pour illustrer mon propos. Evidemment dès qu'on touche au King ça devient compliqué, bordel de merde de flouze qui salit tout. Comme si quelques uns, et même beaucoup, ne s'en était pas mis suffisamment plein les fouilles avec Presley.
Donc, le show télé de 1956 où Scotty apparait à la droite d'Elvis, remanié, ralenti, avec le son de la version du 45 tours original. Au moins on entend bien le groove endiablé de Scotty et son solo imbattable. Elvis crève les écrans.
jeudi 30 juin 2016
mardi 28 juin 2016
Chassol prend son envol, direction le soleil.
Et un petit concert de Christophe Chassol, à l'Ancienne Belgique, une fois !
Y'en un autre que j'aurais pu mettre c'est celui de Radio France mais faut se fader Bernard Werber et André Manoukian et ça, c'est trop pour ma pomme.
Y'en un autre que j'aurais pu mettre c'est celui de Radio France mais faut se fader Bernard Werber et André Manoukian et ça, c'est trop pour ma pomme.
Gustave Flaubert actuel.
Le 6 Mars 1869, Gustave Flaubert écrivait ces quelques lignes dans une lettre adressée à la Princesse Mathilde, cousine de Napoléon III et salonnière chez qui il était de bon ton de se montrer et de causer : "Quant aux déceptions que le monde peut vous faire éprouver, je trouve que c'est lui faire trop d'honneur, il ne mérite pas cette importance. Pour moi, voici le principe : on a toujours affaire à des canailles -- On est toujours trompé, dupé, calomnié, bafoué. Mais il faut s'y attendre. Et quand l'exception se présente, remercier le ciel.
C'est pour cela que je n'oublie rien des plus petits bonheurs qui m'arrivent, pas une poignée de main cordiale, pas un sourire ! Tout est trésor pour les pauvres...."
Cet homme suprêmement intelligent a raison. Malheureusement. Et cependant, dans le même temps, je lui préfère Stendhal, qui s'était forgé une "philosophie" (qu'il appellait le "Beylisme") moins radicale, moins brutale et, pour ainsi dire moins désespérée donc, à mon avis, un peu moins "bête". J'emploie ce mot à dessein car tous les "principes" de vie toutes les "philosophies" appliquées à l'existence sont plus ou moins nunuches et carabinnées. Celle que j'aime le mieux est celle de Casanova, (cet homme est souple, il acceuille toutes les opportunités et les coups de griffes de la vie, il s'adapte et reste pourtant toujours fidèle à lui-même et à son envie de jouir) mais elle est trop éloignée de ce que je suis profondément. Je me rabats donc sur celle de Stendhal, qui se soucie avant tout de l'Amour et de lui. N'empêche, Flaubert avaient quelques idées bien arrêtées qu'il vaut le coup de méditer profondément. Et parfois, quand il parle de lui au passé, de son adolescence et de sa jeunesse, il parle carrément pour moi.
Ses livres, qu'on les trouve géniaux ou besogneux, sont des efforts littéraires quasi sans équivalents, sauf à convoquer, en comparaison, les plus grands littérateurs mondiaux, de Rabelais à Pound en passant par Joyce et Céline.
C'est pour cela que je n'oublie rien des plus petits bonheurs qui m'arrivent, pas une poignée de main cordiale, pas un sourire ! Tout est trésor pour les pauvres...."
Cet homme suprêmement intelligent a raison. Malheureusement. Et cependant, dans le même temps, je lui préfère Stendhal, qui s'était forgé une "philosophie" (qu'il appellait le "Beylisme") moins radicale, moins brutale et, pour ainsi dire moins désespérée donc, à mon avis, un peu moins "bête". J'emploie ce mot à dessein car tous les "principes" de vie toutes les "philosophies" appliquées à l'existence sont plus ou moins nunuches et carabinnées. Celle que j'aime le mieux est celle de Casanova, (cet homme est souple, il acceuille toutes les opportunités et les coups de griffes de la vie, il s'adapte et reste pourtant toujours fidèle à lui-même et à son envie de jouir) mais elle est trop éloignée de ce que je suis profondément. Je me rabats donc sur celle de Stendhal, qui se soucie avant tout de l'Amour et de lui. N'empêche, Flaubert avaient quelques idées bien arrêtées qu'il vaut le coup de méditer profondément. Et parfois, quand il parle de lui au passé, de son adolescence et de sa jeunesse, il parle carrément pour moi.
Ses livres, qu'on les trouve géniaux ou besogneux, sont des efforts littéraires quasi sans équivalents, sauf à convoquer, en comparaison, les plus grands littérateurs mondiaux, de Rabelais à Pound en passant par Joyce et Céline.
mardi 21 juin 2016
Cinq minutes chrono !
C'est la ratabaise
La bonne baise en rata
La Bonne baise à Papa
Joli minet
Joli minois
Belle bouille à baise
Ouvrez-vous à moi
Ma Jolie minette
A museau rasé
Nez en trompette
Sonnez musette
C'est l'heure du rata à Papa
Le bon Roi de la baise
Le bon Roi ratabaise
Qui Ratiboise le bas et
Le haut par en dedans
Par douze coups à la douzaine
Et le compte est bon
Et bonne la recette à Papa
D'abord bande à l'aise,
Sois baba et sens-y la rose
Le nez ras la moquette puis
Fourre la courgette
Jusqu'à la base éprise
En l'aubergine fourrée
Et sans biaiser envoie
La purée d'Aziyadé
Et le jus de fraises des bois
C'est la ratabaise
C'est la ratabaise à Papa
C'est la bonne baise à l'émoi
Qui sent la cuisine
La cuisse et la pine
Et toi, tu la sens ?
La bonne odeur
La bonne odeur de caca
Du rata qu'on fait
TOI ET MOI
Take that ! Howlin' Wolf.
La bonne baise en rata
La Bonne baise à Papa
Joli minet
Joli minois
Belle bouille à baise
Ouvrez-vous à moi
Ma Jolie minette
A museau rasé
Nez en trompette
Sonnez musette
C'est l'heure du rata à Papa
Le bon Roi de la baise
Le bon Roi ratabaise
Qui Ratiboise le bas et
Le haut par en dedans
Par douze coups à la douzaine
Et le compte est bon
Et bonne la recette à Papa
D'abord bande à l'aise,
Sois baba et sens-y la rose
Le nez ras la moquette puis
Fourre la courgette
Jusqu'à la base éprise
En l'aubergine fourrée
Et sans biaiser envoie
La purée d'Aziyadé
Et le jus de fraises des bois
C'est la ratabaise
C'est la ratabaise à Papa
C'est la bonne baise à l'émoi
Qui sent la cuisine
La cuisse et la pine
Et toi, tu la sens ?
La bonne odeur
La bonne odeur de caca
Du rata qu'on fait
TOI ET MOI
Take that ! Howlin' Wolf.
lundi 20 juin 2016
Chassol, en plein vol.
Je peux essayer de faire un effort : écouter un peu de Christophe Chassol, regarder un film de Quentin Dupieux ("Wrong", par exemple), lire un bouquin de Houellebecq '"Soumission"),manger de la cuisine moléculaire, je ne sais pas. Moi, je suis profondément XXie Siècle, moderne, cubiste, expressioniste, je suis foutu, mais je sais qu'il importe d'être de son temps, c'est le meilleur moyen d'accéder...à quoi ?. La postérité ? C'est fini ça aussi, c'est carrément XIXie, non ? Ca m'étonne bien un peu, mais enfin... Pourquoi pas accéder à quelque chose d'autre alors...l'actualité ? Ah ça c'est bien l'actualité, depuis Daumal et le Grand Jeu, c'est bien. Ca implique d'être dedans et décalé à la fois. Drôle de position. Intenable ? C'est la bonne en tout cas, je crois.
Donc, ici et maintenant, Chassol. "Indiamore". Exemple d'un monde ouvert, grand ouvert, où il y a la place et de grande musique.
Allez, paf, je pète le film en entier, comme ça !
Donc, ici et maintenant, Chassol. "Indiamore". Exemple d'un monde ouvert, grand ouvert, où il y a la place et de grande musique.
Allez, paf, je pète le film en entier, comme ça !
samedi 18 juin 2016
Les Stones ou Gilbert Bécaud ???
Moi, vous savez, j'suis simple et compliqué à la fois, j'écoute principalement les Stones. Des trucs un peu rares, pas très connus. Pas pour ça, pas parce qu'ils ne sont pas connus, pas par snobisme, non, parce qu'ils sont souvent un peu meilleurs que les trucs qui brillent et qui sont parfois, je dis bien "parfois", un peu de pacotille. "Get out off my cloud" par exemple, c'est tout à fait surfait, Mi-La-Si, pom-pom-pom, bof-bof-bof, ah si, les paroles sont bonnes. Mais c'est pour les filles en priorité, les pisseuses (d'ailleurs Chrissie Hynde disait qu'on ne pouvait faire plus "EXCITANT" que "Get out off my cloud"), mais les trucs un peu bluesy-vintage, un peu roots, c'est sur les faces B des singles qu'on les trouve, ou sur les albums (et encore, ça dépend des pays). Donc, il faut chercher un peu pour entendre ce blues délicieux qu'est "the Spider and the Fly", ou le très caustique "Under assistant West Coast promo-man" dans lequel Jagger fout une grande baffe à ses employeurs et, en général, à tous ceux qui les utilisent. Piqures de rappel à go-go, les talentueuses Stars, c'est eux, les Stones. Personnellement, je n'ai jamais pensé le contraire et le show-business n'a, pour moi, jamais été un problème sauf quand il est devenu émollient et astringent pour les artistes. Je ne suis pas un gauchiste masqué qui défonce des vitrines d'hopitaux à la masse.
Mais mon juke-box interne me joue parfois des tours. Il sursaute et passe d'un artiste à l'autre sans prévenir.Et il fait le grand huit, des fois. Et si je vous en faisais profiter.
Ainsi, si nous rendions hommage à...GILBERT BECAUD, ça serait bien, non ? Et pourquoi pas. Je l'aime bien Bécaud, c'est un très bon dans son genre. Quel genre ? Variété française tellement bien faite qu'elle s'exporte mondialement. Universelle, quoi ! "Et maintenant", entre autres, est un tube d'airain que rien ne peut altérer. C'est une poutre maîtresse sur laquelle on peut bâtir sûrement.
Eddy Mitchell cover.
ll
The Temptations cover, génial !
Sonny and Cher cover, fantastique
Le maître chanteur en personne !
Mais mon juke-box interne me joue parfois des tours. Il sursaute et passe d'un artiste à l'autre sans prévenir.Et il fait le grand huit, des fois. Et si je vous en faisais profiter.
Ainsi, si nous rendions hommage à...GILBERT BECAUD, ça serait bien, non ? Et pourquoi pas. Je l'aime bien Bécaud, c'est un très bon dans son genre. Quel genre ? Variété française tellement bien faite qu'elle s'exporte mondialement. Universelle, quoi ! "Et maintenant", entre autres, est un tube d'airain que rien ne peut altérer. C'est une poutre maîtresse sur laquelle on peut bâtir sûrement.
Eddy Mitchell cover.
ll
The Temptations cover, génial !
Sonny and Cher cover, fantastique
Le maître chanteur en personne !
mercredi 8 juin 2016
Jeux de mains....
Au bar de mon patelin je serre pas mal de mains. A force de se voir, on se dit bonjour, on se fréquente quoi, on se parle un peu. Il y a la poignée de main de la patronne d'abord, avec sa main petite et dodue, comme celle d'un bébé, qu'on pourrait écraser facilement d'ailleurs; il y a celle de Michel, celle de Serge, celle de Néness, celle de Nono, celle de Patrick, qui tend ses doigts mais ne les referme pas sur les votres; toute différentes, toutes significatives. Mais ma préférée c'est celle de Félix. Félix passe tous les matins sur les coups de onze heures pour faire son Quinté. Il étudie, il se remue les méninges, il compose, recompose des ordres, des arrivées plausibles, monstrueuses, ineptes et il fait de l'humour franc du collier en baratinant gentiment avec tout le monde et en distribuant des conseils pas chers -et même gratuits !- aux turfistes qui lui parlent. Mais d'abord, il vous a serré la main et c'est énorme !
Félix n'est pas grand mais il est campé bien droit du haut de ses plus de soixante et dix ans, il a le torse bombé et, bizaremment, il ne serre pas la main de face, sauf à de très rares personnes qu'il estime hautement (je n'en fais pas partie). Il se met de coté et sa main à lui, qu'il tend, est presque parallèle à son corps, elle s'arrête à un moment et il faut aller la chercher avec sa propre main, la glisser dans la sienne, qu'il laisse entrouverte et là avec sa puissance contenue et controlée, une force énorme dans sa main musclée, il exerce une pression amicale toute douce qui ne souffre aucun échappatoire. Et il sourit d'un large sourire un peu édenté. Voilà. Voilà donc comment Félix me baise à chaque fois que je le rencontre. Il a une main faite pour les femmes ce Félix, à l'exacte pression érotique qui doit les laisser chancelantes et qui me laisse ravi, car il y a là une chaleur un peu rouée (consciente, on va dire) mais non-feinte tout de même et qui m'enchante moi qui suis encore un enfant, un homme très sensible, presque une femme, parfois.
Ci-dessous, un Félix encore plus vieux que le mien !
Félix n'est pas grand mais il est campé bien droit du haut de ses plus de soixante et dix ans, il a le torse bombé et, bizaremment, il ne serre pas la main de face, sauf à de très rares personnes qu'il estime hautement (je n'en fais pas partie). Il se met de coté et sa main à lui, qu'il tend, est presque parallèle à son corps, elle s'arrête à un moment et il faut aller la chercher avec sa propre main, la glisser dans la sienne, qu'il laisse entrouverte et là avec sa puissance contenue et controlée, une force énorme dans sa main musclée, il exerce une pression amicale toute douce qui ne souffre aucun échappatoire. Et il sourit d'un large sourire un peu édenté. Voilà. Voilà donc comment Félix me baise à chaque fois que je le rencontre. Il a une main faite pour les femmes ce Félix, à l'exacte pression érotique qui doit les laisser chancelantes et qui me laisse ravi, car il y a là une chaleur un peu rouée (consciente, on va dire) mais non-feinte tout de même et qui m'enchante moi qui suis encore un enfant, un homme très sensible, presque une femme, parfois.
Ci-dessous, un Félix encore plus vieux que le mien !
mardi 7 juin 2016
Maman, Mom, Mutty, Mama....
L'autre soir, j'étais seul dans la pénombre du jour qui s'enfuyait lentement, allongé dans mon canapé, la porte-fenêtre ouverte. Quelques oiseaux chantaient leur mélodies vespérales, et soudain j'ai eu envie d'appeler ma mére, disparue il y a plus de vingt ans. J'ai prononcé plusieurs fois le mot "Maman" à voix basse et à ma grande surprise ce mot n'a pas résonné dans le vide; il a dessiné les contours d'une présence, diffuse mais concrète, sereine somme toute. J'ai répété "Maman, jolie Maman.", et toujours sans néant ni angoisse. J'avais cru trop longtemps que je ne pourrais plus prononcer ce mot, la rupture avait été trop brutale. C'est comme si ma mère m'était revenue, dans le coeur, à sa place, ma belle Maman. Ce mot-là "Maman", pour moi, c'est le plus beau mot de la langue française, et sa traduction dans toutes les langues du monde est le plus beau mot de toutes les langues du monde.
Je me souviens d'un autre homme qui appelait sa mère. C'est dans un film d'Alain Cavalier, "Un étrange voyage", avec Jean Rochefort et la sublime Camille de Casabianca que je l'ai vu, à la toute fin du film. Je le mets ci-dessous. Cavalier est un des rares metteurs en scène vivants digne de respect et qui respecte lui-même son Art, si trivial, devenu ordurier. Rochefort, lui, appelle sa mère dans le vide. Il est seul et perdu. Si triste. Ami lecteur, regarde ce beau film et demande-toi "Où est-ma mère ? " Selon la réponse que tu feras à cette question -est-elle partie ? Est-elle revenue ?- tu pourras savoir comment va ton coeur.
Je me souviens d'un autre homme qui appelait sa mère. C'est dans un film d'Alain Cavalier, "Un étrange voyage", avec Jean Rochefort et la sublime Camille de Casabianca que je l'ai vu, à la toute fin du film. Je le mets ci-dessous. Cavalier est un des rares metteurs en scène vivants digne de respect et qui respecte lui-même son Art, si trivial, devenu ordurier. Rochefort, lui, appelle sa mère dans le vide. Il est seul et perdu. Si triste. Ami lecteur, regarde ce beau film et demande-toi "Où est-ma mère ? " Selon la réponse que tu feras à cette question -est-elle partie ? Est-elle revenue ?- tu pourras savoir comment va ton coeur.
vendredi 3 juin 2016
Excuse-moi, partenaire II.
Pendant ce temps-là, Bob Dylan se mesure à l'un des plus grands chanteurs de l'Histoire moderne, Frank Sinatra, et croone, croone jusqu'au bout de la nuit et de ses ombres bénéfiques. Rappelez-vous ce vieil extrait de docu sur Dylan dans les années 60 où le poète déclarait à un journaleux anglais jaloux qui l'attaquait sur sa voix "Vous me comparez à Caruso et dites que je suis un piètre chanteur. Vous avez écouté Caruso ? Vous m'avez bien écouté ? Eh, eh, à votre place, je ferais gaffe à ce que je dis parce que je suis un putain de bon chanteur !" Il disait vrai, c'est un chanteur exceptionnel.
L'album s'appelle "Fallen angels" Est-ce le regard que le vieux prophète porte sur les Hommes ? Peut-être, peut-être...
L'album s'appelle "Fallen angels" Est-ce le regard que le vieux prophète porte sur les Hommes ? Peut-être, peut-être...
Excuse-moi, partenaire.
L'autre nuit, Benjamin Biolay, impeccable programmateur d'un soir des Nocturnes de Georges Lang, déclarait tout à trac être un fan de Willie Nelson. Putain, c'est bien vu, ça, parce qu'il est vraiment bon Willie Nelson ! Il est sympa Biolay quand il veut, et il a bon goût mais je ne suis pas près d'écouter ses albums. M'enfin il a l'admiration qui se tient, c'est déjà ça. Je vais mettre un morceau récent dans la discographie pléthorique de Willie Nelson,une reprise en duo avec Sheryl Crow du standard de Jazz "Embraceable you", tiré de l'album "Willie Nelson sings Gershwin". Parfait. Il s'amuse Willie, il n'a vraiment plus rien à prouver à personne, juste du plaisir à prendre et à distribuer.
(Eh, vous savez quoi ? Sheryl Crow, elle chante bien. Et elle est bonne.)
Voilà, Willie, plus de 80 ans, et Sheryl, bonne.
(Eh, vous savez quoi ? Sheryl Crow, elle chante bien. Et elle est bonne.)
Voilà, Willie, plus de 80 ans, et Sheryl, bonne.
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