Il y a parfois des petits miracles. L'album de Bill Fay paru en août de l'année dernière en est un. Cet homme n'avait rien sorti depuis 1971. Et voilà qu'il nous pond un petit chef-d’œuvre de tristesse, de délicatesse, de sensibilité. Complètement désabusé sur l'évolution de notre monde et de la Société (c'est pourtant un beau mot), il trouve quand même la force et le courage simple de remercier Dieu et les hommes (cf le très beau "Life is people"). Il dit lui-même qu'il est un "street sweeper in your city of dreams", un balayeur de rue dans la ville de rêve. C'est une bonne définition du Poète, qui, depuis le début des Temps, se bat pour faire ici-bas le lien entre le Ciel et l'Enfer. Drôle de boulot.
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